Chapitre 20 : Tout est bien qui fini bien.. ou pas ?

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Je me réveille le lendemain à 9 heures, Clémentine dort encore. Je décide de me lever sans faire de bruit. Monique et Louis sont en bas. Après la soirée d'hier, j'hésite à parler.

Oui, hier n'a pas été dur que pour Clémentine. Au fond de moi, malgré la force d'esprit dont j'ai pus faire face devant Clémentine, j'ai énormément souffert de la voir s'embrouiller avec ses parents. La situation n'est pas banale, j'en ai conscience.

Le père de Clémentine me propose un café, que j'accepte volontiers. Monique, elle, ne me fixe pas du regard. Je m'assoie en face d'elle, prend mon courage à deux mains et décide de lever le silence pesant.

Maxime : Écoutez Madame, je sais que cette situation est pénible, inhabituelle, que notre couple peut choquer. On le voit bien quand on s'embrasse dans la rue. Je sais aussi que le fait qu'elle vous reproche autant de chose est horrible mais je suis certains qu'au fond vous la comprenez. Clémentine ne voulait pas vous blesser, elle est enceinte et ne gère pas forcément ses émotions.

Monique : Vous avez raison. Je n'ai pas dormis de la nuit et j'ai réfléchis. J'ai du mal à accepter votre couple, mais je vais essayer de m'y faire. Ma fille a l'air heureuse avec vous, et vous avez l'air mâture.

Je souris. Ça y est, tout devrait se calmer. Je souris et attrape un des pains au chocolat du paquet que Monique me tend.
Je parle et rigole avec les parents de Clémentine. Je me lève et part réveiller Clémentine en lui caressant les cheveux.

Maxime : Clémentine, réveille toi..... mon amour.

Clémentine : huuuuum, laisse moi dormir !

Maxime : Chérie, il est dix heures.

Clémentine se lève difficilement, et nous descendons. Je fais semblant de recevoir un appel pour laisser Clémentine avec ses parents. Je les observe de loin et voit que tout se passe bien. Ça me soulage.. La journée passe vite, je visite la ville, chose que je n'ai pas fait la première fois.

Nous repartons demain. Je prépare nos sacs; pendant que Clémentine est en bas avec ses parents, essayant tant bien que mal de faire rentrer les achats compulsifs de cette dernière. Quand un bruit venant du rez-de-chaussée me fait sursauter.

Je descends et voit la mère de Clémentine allongée. Elle a fait un petit malaise, rien de grave d'après Louis. Quand elle se réveille, Clémentine se détend. Apparemment, ça lui arrive souvent mais personne ne sait ce qu'elle a. Nous repartons sur Sète, le lendemain.

Dans la voiture, Clémentine sourit, et met à fond la musique. Joe Dassin. Mon dieu, il faut vraiment que je m'habitue !

Maxime : T'es sérieuse là ?

Clémentine : Roooh, laisse moi! J'adore cette musique !

Je l'entends chanter : « On ira, où tu voudras, quand tu voudras, et on s'aimera encore, Lorsque l'amour sera mort, toute la vie, sera pareille à ce matin, aux couleurs de l'été indien »

J'en ris. Jamais je ne l'ai vu se lâcher comme ça. Mais ça me fait du bien de la voir comme ça. Soudain, la réalité la rattrape.

Clémentine : Maxime, comment je vais devoir réagir devant Axel demain ?

Maxime : Tu devrais même pas y penser et rester naturelle. Ça viendra comme ça devra venir.

Clémentine : T'as raison.

Maxime : J'ai toujours raison. Aller, change moi cette musique !

Clémentine : Noooooon !

Obligé, je supportes ses musiques les deux heures de routes. Nous arrivons à la maison.

Clemax : une relation peu banale mais éternelle | terminée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant