Chapitre 18 : Le dîner et révélation

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Maxime : - Tu es sérieuse là ?

Clémentine : - De quoi ?

Maxime : - Tu as le don de tout gâcher.

Clémentine : - Mais Maxime.

Maxime : - Non mais j'ai compris, Clem. C'est bon, laisse moi.

Clémentine : Maxime, s'il te plaît.. J'ai pas besoin de ta jalousie en ce moment.

Maxime : - .. Je suis désolé. C'est plus fort que moi. Mais j'ai peur que tu partes.

Clémentine : - C'est moi qui devrait avoir peur que tu partes avec quelqu'un de ton âge.

Maxime : - Je sais. Excuse moi mon amour.

Clémentine : - Promets moi que ça durera longtemps.

Maxime : - Jusqu'à la fin de nos jours.

Je vais dans la cuisine préparer quelque chose à manger pour Clémentine. Ce soir, je décide de ne pas rester sur un plat de pâtes, je sors donc du poulet, des haricots vers et de la salade. Je fais tout cuire, et la voit arriver. « Hummm, ça sent bon. » me dit-elle en sniffant la poêle où cuit le poulet.

*Point de vue Clémentine*

J'avoue que lui dire que Axel viendra dîner à la maison demain, juste après un beau moment entre nous était pas super.
Il s'est levé après cette annonce et une petite discussion, et prépare à manger. Ce soir, il a décidé de se surpasser. J'ai le droit à autre chose que des pâtes qu'il aura fait cuite vite fait.

Le repas passe, et la soirée. Nous regardons ''Retour vers le futur'', je suis dans ses bras, Maxime a la main sur mon ventre et sent un peu notre bébé bouger. Nous allons ensuite nous coucher, coller l'un à l'autre : c'est quelque chose de rassurant pour moi de sentir son parfum puis m'endormir comme ça.
La nuit et la journée du lendemain passe très rapidement. J'ai croisé Axel, et à part pour m'excuser encore une fois que mon conjoint lui a mal répondu et lui demander si c'était bon pour ce soir, nous avons eu aucune discussion.
J'ai eu toute la journée envie de lui parler pour qu'il me dise ce qu'il a à me dire. Mais je décide de patienter jusqu'à ce soir.

Le soir arrive très lentement mais j'ai tenu tout la journée. Axel arrive 18h ce soir. J'ai déposé Maxime chez ses parents en sortant du lycée. Il m'a embrassé délicatement, en me disant « Tu me tiens au courant, hein. » . J'ai bien sûr dit oui, mais je ne vais pas être collée sur mon téléphone dès qu'il me dit quelque chose.
Je me prépare, je ne trouve aucune robe qui ne me va, vive la grossesse. Tant pis, je me tiendrais à un haut et une jupe avec des collants. Il est 18h et Axel sonne à la porte.

Clémentine : - Je t'en pris, entre.

Axel : - Merci.
On s'installe sur le canapé, aucuns mots ne sortent de nos bouches. Il reprend les devants.

Axel : - J'ai quelque chose à te dire.

Clémentine : - Je t'écoute.

Axel me raconte son histoire, année par année. Je bois ses paroles, ça me passionne. Sa force et son ambition.

Axel : - Puis, voilà ce que j'avais à te dire.. Quand j'ai retrouvé mes parents à Toulouse, j'ai appris que j'avais une grande sœur, qui avait 10 ans de plus que moi, et qui vivait maintenant à Sète.

Et cette fille.. C'est.. C'est toi. Clémentine Soulas, de naissance.

Clémentine : - Q.. Quoi ?!

Axel : - J'ai appris que je suis né d'un déni de grossesse et que j'ai été abandonné. C'est compréhensif, je n'étais pas attendu. J'ai toujours su que j'ai été adopté, de toute façon tout le monde s'en doutait en voyant mes parents et moi. J'ai toujours eu des remarques. Mais il y a quelques mois, j'ai eu un enfant, un petit garçon. Et je voulais savoir mes vraies origines, pour qu'il les sachent, plus tard.

Clemax : une relation peu banale mais éternelle | terminée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant