[T.1] L'héritage caché [ En Réécriture ]

Douzième Chapitre.

Ce chapitre, sera le dernier pour les 3-4 prochaines semaines, puisque Lau part une semaine en croisière au Bahamas et que Gabie part pour deux semaine dans son pays d'origine au retour de Laue. En espérant que vous serez toujours au poste à notre retour! ;)

-Quelle étape suivante ?, demanda Maximilien sur ses gardes.

-Silence, répliqua froidement l'un des gardes, en pointant son arme vers ce dernier.

-Allons Monsieur D'Aquila, suivez-nous s'il vous plaît, lui dit Béatrice d'un ton qui se voulait calme.

-Qu'est-ce que c'est l'étape suivante, demanda plus sévèrement le policier. Et pourquoi vous avez besoin de nous deux ? C'est moi que vous voulez, Gabriel n'a rien à voir dans cette histoire! Continua-t-il en colère.

L'un des gardes s'approcha dangereusement du policier pour lui asséner un coup avec le manche de son AK-47. Max, le voyant venir réussit à éviter l'attaque du garde avant de donner à son tour un puissant coup à l'épaule à l'homme armé. Le deuxième garde s'approcha à son tour pour pouvoir aider son collègue. Le surveillant du coin de l'oeil alors qu'il désarmait d'un coup de pied son assaillant, il se tourna vers celui-ci, une fois assuré que le premier ne représentait plus une menace. Le deuxième garde pointa son arme vers Maximilien, sur son visage on pouvait lire qu'il était sur le point de tirer.

-On ne tire pas, exigea Béatrice, on a besoin d'eux vivants!

Déconcerté par le cri de sa patronne, il baissa légèrement sa garde. C'était ce qu'attendait Max. D'un coup de pied digne d'un karatéka, il désarma le garde. Il enchaîna avec un deuxième au niveau du plexus, projetant son adversaire contre le mur de leur cellule.

Maximilien était enragé, il n'arrivait pas à croire qu'il avait été aussi facilement kidnappé. Il était un policier qui en plus descendait d'une grande lignée de sorciers extrêmement puissants. Il réalisa qu'il attendait l'occasion de se défouler depuis qu'il s'était réveillé dans cette geôle.

-Ma...Max, fit Gabriel.

La panique subjacente dans la voix le fit se retourner. La scientifique se tenait derrière Gabriel, son pistolet contre la tête de celui-ci.

-On sait vous et moi ce qui va se passer ensuite, alors soyez gentil et collaborez monsieur D'Aquila, se contenta d'énoncer Béatrice d'un ton ennuyé. À genoux, je vous prie.

Le policier leva ses mains et fit comme demandé. Entre temps, le premier garde qu'il avait assommé avait repris ses esprits. Voyant que sa boss avait tout sous contrôle, il poussa Maximilien contre le sol et le menotta.

-C'est ironique n'est-ce pas M.D'Aquila, ce n'est pas vous habituellement qui mettez les menottes, dit la scientifique en rigolant. M.Bilodeau, continua-t-elle en tournant son regard vers l'universitaire. Avez-vous besoin que l'on vous menotte aussi ou vous compter coopérer ?

-Je... Hum... Je vais collaborer, répondit-il à la dame qui le tenait toujours en joue.

-Très bien, alors suivez-moi.

La scientifique tourna les talons et sortit de la petite cellule suivie de Gabriel et l'un des deux gardes qui tenait fermement Maximilien. L'autre se tenait à l'écart la main sur son plexus. Il devait avoir encore mal à cause de l'attaque de Maximilien, se réjouit silencieusement Gabriel.

Ils marchèrent le long de plusieurs couloirs avant d'arriver dans une grande salle bordélique. Sur les divers comptoirs, Gabriel reconnu les divers types de béchers, tubes à échantillon et boîtes de Petri qu'il utilisait lors de ses cours en médecine. Il ne put pas de d'éprouver de la jalousie et de l'admiration en étudiant le laboratoire. Le matériel et les machines qu'il contenait était de la plus haute qualité. Et le microscope! Quel bijou de la technologie moderne. C'était le même modèle qu'il attendait depuis un an pour pouvoir finaliser les analyses qui lui permettront de terminer son mémoire. Un des murs était tapissé avec ce qui semblait des fiches avec des photos de diverses personnes. Ça, c'est une atteinte à l'anonymat, nota Gabriel. Une étude qui se respecte se doit de protéger l'anonymat des sujets... Maximilien quant à lui, fit le lien entre certaines photos et les dossiers qu'il avait consulté avant son kidnapping. Les sujets étaient les Descendants qui avaient disparus. Un large tableau noir sur lequel trônait des formules mathématique se trouvait sur le mur voisin. En plein milieu de la salle, se trouvait des chaises où Gabriel et Max furent gentiment invité à s'asseoir, les gardes se plaçant de chaque côté des deux jeunes hommes.

-Donc voilà, commença la scientifique en regardant sévèrement les deux garçons. J'ai des grands projets voyez-vous, je vise à créer le super soldat de demain. En analysant votre sang, j'ai remarqué que lorsqu'il est combiné quelque chose se produit, c'est étrange et même je dirais presque inexplicable. Mais ce résultat est exactement ce qu'il me faut pour mon grand projet, continua-t-elle les yeux étincelants. Je ne sais pas pourquoi mais les souris qui ont reçu des injections de votre plasma sont maintenant plus rapides, plus intelligentes et guérissent littéralement à vue d'oeil. Comme le temps presse, je n'ai pas assez de temps pour faire des testes plus poussés pour pouvoir recréer ce que votre sang produit ensemble. Nous allons donc vous vider de votre sang!

Gabriel sous le choc resta immobile sur sa chaise et n'osa rien dire. Mais elle est folle!, se dit=t-il intérieurement. Déjà que l'idée de créer un super soldat n'est pas super, qu'elle vide de son sang ses sujets d'expérimentation!

-C'est une blague, laissa échapper le policier .

-J'ai le visage d'une femme à faire des blagues M.D'Aquila? Lui répondit-elle le visage sévère.

Max ne répondit pas, il était clair que cette femme était sérieuse, les deux jeunes hommes allaient donc mourir. Gabriel qui compris que ses heures étaient comptées, sentit que son coeur rata quelques battements avant que d'accélérer.

Béatrice, se retourna pour prendre l'équipement dont elle avait besoin pour recueillir le sang des deux hommes. Elle fit le protocole de stérilisation avant de s'avancer vers Gabriel, une aiguille à la main. En voyant cela, le jeune nageur ne put réprimer un haut le coeur en sachant très bien ce qui allait lui arriver, puis au moment où la scientifique place l'élastique autour du bras du rouquin, le jeune homme vomit son dernier repas sur les souliers de Béatrice.

-Fuck ! Cria la scientifique en enlevant ses souliers et en s'éloignant du vomit.

-Je vous l'avais dis que je n'aimais pas les aiguilles madame, lui dit Gabriel en relevant la tête pour regarder Béatrice avec son éternelle sourire narquois.

-Toi, hurla-t-elle à l'un de ses gardes. Ramasse-moi tout ça. M.Bilodeau, je peux vous promettre que ce stupide sourire arrogant qui se tient sur vos lèvres disparaîtra rapidement.

Sur cette menace, elle se tourna vers la table de travail sans un mot pendant que l'un des gardes ramassait et nettoyait les souliers. 

...

Bon matin à tous ! :)

Voici le nouveau chapitre de notre histoire ! Qu'avez-vous penser de ce nouveau chapitre ? Pensez-vous que Gab et Max vont s'en sortir et s'ils s'en sorte comment vont-ils faire ? 

Je sais, je sais... Nous vous laissons sur votre faim et nous nous partons en vacance et ça prendra un petit moment avant le prochain chapitre...

Merci énormément pour les votes et les commentaires, ça nous à fait chaud au coeur de lire ceci cette semaine. Gros, gros, gros bisous à vous. ! xx

LauueeRacontee et Gabiie AR. 

PS ; Oh ! Et au fait, si sur le bateau j'arrive à avoir un peu de temps pour aller sur internet et bien je viendrais vous donner des nouvelles, mais pour recevoir la notification il faut être abonner! :)