CHAPITRE 19

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Tic. Tac. Tic. Tac.



SWAN




Je venais de fermer mes yeux. Je ne supportais plus de voir celle que j'aimais se faire frapper encore et encore. Tout ceci, tout ce qui lui arrivait était de ma faute. Je n'aurais jamais dû tomber sous son charme, je n'aurais jamais dû me laisser envoûter par son sourire d'ange... si elle était dans cette position de faiblesse aujourd'hui, tout ceci était uniquement de ma faute et cela je le regrettai amèrement. Les larmes coulaient sans s'arrêter, je n'avais même plus honte de craquer face à leur regards moqueurs. Tout cela, c'était trop pour moi.

— Alors ma belle ? Tu ne me supplies plus ? Ria mauvaisement l'homme balafré.

Tandis qu'il lui lançait cette phrase, je pouvais parfaitement entendre le bruit des coups de fouet claquer sur sa chaire douce et chaude. Mon ventre se retourna à la simple pensée de sa main qu'il avait osé posé sur ses seins. Putain ! Il n'avait pas le droit ! Personne n'avait le droit de la toucher !

Tu ne pousses plus tes petits cris... c'est dommage. Vas-y ! Cris !

Mais il ne se passa rien. Le silence répondit aux demandes de l'homme balafré. Je l'entendis alors pousser un grognement rageur avant qu'un objet ne tombe violemment au sol. Mes yeux s'ouvrirent sur l'homme balafré qui se mit à donner des directives aux autres hommes qui se trouvaient dans la pièce. Après cela, je le vis se diriger vers la porte de la chambre mais juste avant qu'il ne parte, sa tête pivota vers moi et automatiquement un sourire à en faire trembler les enfers s'étira sur ses lèvres fines et sèches.

Un type vint, après son départ, détacher le scotch ainsi que les liens qui me retenaient. Dès je fus enfin libre de mes mouvements, je ne cherchai même pas à sauter sur ce type et à le faire baigner dans son propre sang. Tout ce qui m'importait à présent était le corps meurtri de Drew couché à même sur le plancher vieux et grinçant. J'étais tant obnubilé par ce la silhouette de son corps qui se présentait sous mes yeux que je fis même pas attention aux hommes qui un à un sortirent de la pièce sans même se retourner. Le corps parcourut de soubresauts, j'avançai vers son petit corps. Ma main tremblante à cause du choc qui hérissait mes poils s'approcha doucement du visage de celle que je chérissais de tout mon cœur. Ses yeux étaient ouverts mais semblaient pourtant tellement vides. Rien qu'en plongeant mes pupilles dans les siennes, je pouvais ressentir d'un courant d'air la douleur qui faisait palpiter son corps. La pulpe de mes doigts retraça lentement les marques rougeâtres qui sillonnaient sa peau blanche. Les coups que lui avaient porté l'homme à la balafre n'avaient été visiblement pas léger. Ce fils de pute y avait mis toute sa force putain ! Mon cœur se serra douloureusement tandis que dans ma tête tourna encore les cris de désespoir qu'avait hurlé Drew jusqu'à en perdre la voix.

On venait d'arracher les ailes de mon ange. Il l'avait détruite.

Je... je suis tellement désolé Drew ! Sanglotai-je en me laissant tomber à genoux face à elle. Ils vont payer... je te... te le promets ! Je t'en prie regarde-moi.

Je pris son visage en coupe et le fis doucement pivoter vers moi. En croisant son regard dépourvu d'émotions et pratiquement éteint, je crus mourir sur place. À travers ses orbes bleues, je pouvais voir mon visage baigné de larmes s'y refléter. Drew... ma Drew !

Je suis là maintenant... et je ne laisserais plus jamais personne te faire du mal... plus jamais... lui soufflai-je à l'oreille en collant sa tête contre les battements irréguliers de mon cœur affolé.

Pendant que Drew s'endormait progressivement, je caressai ses longs cheveux bruns et retraçai le contour de son magnifique visage. Sans pouvoir m'en empêcher, je déposai un baiser sur son front. Au contact de sa peau devenue froide, je sentis la mienne se réchauffer.

Ils allaient payer. Personne ne faisait de mal à mon ange. Personne.




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J'ai voulu poster celui-ci vu qu'il est court ! 

On voit bien comment Swan est anéantie !

Et cet homme balafré est décidément un vrai fils de pute désolée pour ma vulgarité (nan en vrai je le suis pas🤣)

Bref KISS POUR DE VRAI

PSYCHOSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant