CHAPITRE 44

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SWAN






— Tu as un nouveau copain Gibson !

Le gardien me poussa brutalement dans ma nouvelle cellule qui n'était pas plus grande voir même bien plus petite que mon ancienne chambre. Elle était composée d'un toilette, un robinet ainsi que de deux lits superposés et celui du dessus était justement occupé par un type qui me regardait d'un mauvais œil. Un frisson me parcourut l'échine face à cet homme musclé et entièrement tatoué. Alors comme ça c'était lui Gibson ?

Accueille-le comme tu as toujours su le faire avec les nouveaux Gibson, se moqua un autre gardien avant de refermer la porte de ma cellule.

Ils s'en allèrent en chahutant et riant comme des gamins. Alors que moi, je savais que si cet homme n'arrêtait pas bientôt de me regarder de cette manière, j'allais sérieusement péter un câble. Sans savoir quoi dire ni quoi faire, je me contentai de soutenir son regard noir qui semblait vouloir me tuer à distance. Cela se voyait sur sa face qu'il ne plaisantait pas, qu'il n'était pas un amateur de criminel comme moi. Car oui, je me considérais pleinement comme l'un de ces criminels. J'étais devenu l'ennemi numéro un de la ville. Ma tête avait certainement dû faire le tour du pays. L'histoire d'une fille de dix-huit ans au nom de Drew se faisant kidnapper par le vilain petit canard de son lycée : Swan Landon.

Drew... Ma Drew...

Elle me manquait. Me manquait profondément. Mon cœur avait arrêté de battre à l'instant où mon corps était rentré dans cette voiture de police. Ma tête avait arrêté de réfléchir normalement au moment où j'avais entendu ses cris de douleur et ses hurlements.

J'avais mal. Je voulais voir Drew.

Et en plus se rajoutait à mon mal-être un autre sentiment bien plus profond. Je me sentais mal tourner. Je me sentais devenir fou. J'avais si mal à la poitrine que quelques fois je pensais à mourir afin de faire taire cette souffrance. Cette douleur intense.

Je fus coupé dans mes sombres pensées par le mouvement de lèvres qu'émit Gibson. Sa bouche me souriait grandement. C'était si surprenant de sa part que j'en avais retenu mon souffle.

— Bienvenu en taule gamin, me lança-t-il avec sarcasme.

Je me disais bien aussi que ce sourire ne pouvait pas être angélique. Après tout, personne n'était plus angélique sur cette Terre que Drew. Drew était mon ange à moi. Un ange qui retirait la vie de ce qui ne la méritait pas.

— Alors, qu'est-ce qu'un gamin dans ton genre à bien pu faire pour se retrouver ici ? Continua-t-il.

Je n'avais aucune envie de me confier à ce type. Il n'était rien ni personne pour moi.

— Cela ne te regarde pas... marmonnai-je en serrant ma mâchoire.

Gibson se mit brusquement à rire comme si je venais de lui raconter la blague du siècle ! Je me contentai de le regarder de mes sourcils froncés dans l'incompréhension la plus totale.

— Je vais te dire une chose... commença-t-il en séchant une larme qui perlait dans le coin de ses yeux. Ici, cela ne sert à rien de chercher à garder ses secrets pour soi-même car dans cette prison tout se sait toujours.

Il se coucha ensuite sur ce qui lui servait de lit et dans un baillement me dit :

— Bonne nuit mon nouveau colocataire.

Mes poings se serrèrent et dès que je l'entendis se mettre à ronfler comme un gros porc, je m'installai sur mon lit et passai mes mains sur mon visage comme un gars totalement désespéré. J'étais un gars totalement désespéré. Puis je me mis à penser, à réfléchir et à me souvenir. Et il y avait ce même nom, ce même visage et ce même sourire.

Quatre lettres, un prénom, Drew.

Un sourire m'échappa à la simple évocation de mon ange. Drew... est-ce que toi aussi, tu pensais à moi comme moi je pensais à toi ?



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Pauvre Swan 😭

Il a l'air tellement désespéré et ça se comprend ! 

Voici donc les sept chapitres comme il l'était prévu !

J'espère que cela vous aura plu et je suis vraiment désolée pour mon absence

Bonne journée et à demain ❤❤😘

KISS  

PSYCHOSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant