CHAPITRE 40

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SWAN







— Alors quel est le plan ?

Il devait être quatre heures du matin lorsque Tracey et moi on se retrouva devant la porte de ma chambre.

— Tout d'abord je vais te donner ça, m'informa-t-elle tout en sortant quelque chose de sa poche.

Mes yeux s'arrondirent à la vue de l'arme et de la liasse de billet qu'elle venait de me filer.

— Vous en aurez besoin une fois dehors et n'oublies pas une chose, me prévint-elle en me regardant avec sérieusité. À partir du moment où vous serez dehors, ne dors jamais sur tes deux oreilles. On sait jamais.

Fébrile, j'acquiesçai.

— Bon. Nous pouvons y aller, conclut-elle en partant dans une direction qui m'était inconnue.

— Je te suis.

Nous prîmes des escaliers qui nous menèrent dans un lieu sous-terrain qui était surveillé par un homme plutôt robuste. Le temps que l'on trouve une solution, nous nous cachâmes de sorte à ce qu'il ne nous voit pas.

— Ok et maintenant ? Fis-je en montrant d'un coup de tête le gardien.

— Assomme-le avec ton arme ! Et fais en sorte de ne pas tout foirer je t'en prie, chuchota-t-elle en retour.

Moi l'assommer ? En effet j'espérais ne pas faire une gaffe qui me risquerait la vie. Je pris une longue inspiration puis me revêtu d'un masque impassible avant de m'avancer vers le gardien qui semblait dormir à moitié. Lorsqu'il me vit, il sursauta brutalement et me regarda avec ses yeux embrumés par le sommeil.

— Que fais-tu ici ? Me demanda-t-il en essayant de se donner une allure fière.

— Tu sais qui je suis pas vrai ?

Il fronça un instant ses sourcils, mais répondit malgré tout à ma question.

— Oui, tu es Swan le successeur du boss, pourquoi ?

— Parce que tu risques de te souvenir de moi durant très longtemps...

Il n'eût même pas le temps de répliquer que je sortis de sa cachette mon flingue et percuta violemment sa tête avec. Le gardien tomba dans la seconde qui suivit au sol. Fière de ce que j'avais fait, j'admirai un instant mon œuvre.

— Bien joué l'ami ! Me félicita Tracey en passant à côté de moi après avoir récupéré le trousseau de clés du gardien.

Je relevai alors ma tête et entrai à sa suite dans la prison. On longea un couloir dont les cellules nous laissait entrevoir des visages pâles, des yeux exorbités ou vitreux et même des gens squelettique. Putain mais où est Drew ? En passant devant un gars qui crachait du sang en grande dose, je reprimai une grimace de dégoût. C'était affreux putain !

— Bordel, mais où est-ce qu'on est là ? Lachai-je en observant chaque intérieur de cellule à la recherche de mon ange.

PSYCHOSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant