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LA FAMEUSE KADIA : ÉPISODE 04

Je vais dans la chambre me déshabiller, j'ai besoin de prendre une douche. J'étais dans les toilettes, et l'eau coulait sur mon corps nu, mais à un moment, je sentis que quelqu'un m'observait.

Je me retourne aussitôt mais je ne vois personne. Pourtant je suis sûr d'avoir vu une silhouette près de la porte. D'ailleurs ils devraient penser à mettre plus de bois entre le toit et la porte, il y a beaucoup trop d'espace. N'importe qui en passant pourrait te voir nu sous la douche. Je me retourne et continu de me laver.

Tonton Moussa:

« hoo bonté divine, qu'est ce qui m'a pris de faire ça. Si Kadia m'avait vu entrain de l'épier, c'est sûr qu'elle en aurait parlé à Saran, et là je serai mort. Déjà qu'elle ne me pardonne pas d'avoir pris une seconde épouse. Mais qu'est ce qu'elle est belle la petite !! Elle a un corps parfait avec ses rondeurs qui donnent envi. Elle n'a pas l'air d'être consciente de sa beauté et de l'effet qu'elle fait aux hommes. Son patron a surement une idée derrière la tête, et je ne le laisserai pas arriver à ses fins. Je suis jaloux ou quoi ? Qu'est ce qui m'arrive avec cette petite ? En tout cas, il faut que je parle à Kadia pour lui dire de se méfier de ce type. »

Kadia :

j'avais fini de prendre mon bain, j'étais dans la chambre entrain de me mettre de la crème sur le corps ; je n'avais qu'un pagne que j'ai attaché autour de mes reins ; quand soudain, tonton Moussa débarque sans crier garde. Je me lève automatiquement et prend le coussin qui état à coté pour cacher mes seins.

-TONTON MOUSSA QUE FAITES VOUS ICI ? Je ne me suis même pas rendu compte que je criais.
-Je suis désolé Kadia, j'aurai du frapper avant d'entrer. Je voulais juste te parler.
-Sortez d'ici, vous me direz ce que vous avez à me dire quand j'aurai fini de m'habiller. Il fit un pas en arrière et me tourne le dos, mais au lieu de sortir de la chambre, il ferme la porte à clé et se jette sur moi. Je n'avais que mes cris pour me défendre. Alors il me gifle en me disant :

- Tais-toi, je sais bien que je ne te suis pas indifférent. J'ai bien remarqué comment tu m'as regardé la première qu'on s'est vu. Mais je continuais de crier et de me débattre.
-Quoi, tu veux en donner à ton patron mais pas à moi !! Pourquoi, parce que je n'ai pas une belle voiture c'est ça ?
-Je lui répondais en pleurant : mais de quoi vous parlez, je n'ai rien donné à personne, je vous en supplie laisser moi.
-Non, c'est trop tard maintenant !!

Mais n'y a-t-il aucun voisins dans les environs, ou bien n'ont t- il pas entendu mes cris de détresse. J'ai crié, pleuré, et supplié tonton Moussa pour qu'il me laisse, mais rien, il continuait de me lécher tout le corps. Et puisque je ne portais rien d'autre que mon pagne. Il m'écarte brutalement les jambes et ouvre sa braguette. Je continuais de gigoter sous son poids quand je sentis une déchirure entre mes jambes, j'avais très mal. Il se frottait à moi en faisant des vas et vient. J'ouvre la bouche mais aucun son ne sort, alors mes larmes coulent de plus belle. A cet instant je me suis dit que c'était ma fin, j'allais mourir là et maintenant loin de mes parents. Je revoyais ma vie se défiler devant mes yeux : mon enfance, mes amies, ma mère et son magnifique sourire, mon père riant aux éclats à chaque fois que je faisais une bêtise. Ma venue ici avec Aissatou, TOUT. Tonton Moussa était toujours sur moi, je ne sentais plus rien à part mon sexe qui chauffait. On aurait dit qu'on y a mis du piment tellement c'était brulant. Tonton Moussa se redresse et me regarde. J'avais le regard fixé au plafond, je ne bougeais pas. Paniqué, il me secoue.

-Kadia, Kadia, répond moi tu m'entends ? Je porte mon regard sur lui doucement. Mes larmes coulaient toujours, je ne le voyais presque pas. Il se lève alors et va jusqu'à la porte avant de revenir vers moi, il vient jusqu'à mon oreille et me dit :
-ce qui vient de se passé, tu ne dois le dire à personne, tu m'entends ? Ce n'est rien ça, toutes les filles de ton âge l'ont déjà fait. Ça sera notre secret à tous les deux, si tu fermes ta bouches, je serai très gentil avec toi. Je peux t'offrir tous les bijoux que tu veux. J'ouvre encore la bouche, mais aucun son ne peut en sortir.
-même si tu le raconte, les gens ne te croiront pas, et si ton père l'apprend, c'est sur qu'il ne sera pas content de toi. Alors fais ce que je te dis. D'ailleurs vient je vais t'aider à te lever, ta tante sera là d'une minute à une autre.
Il me prend par la taille et m'aide à me mettre debout. J'avais du mal à me tenir droite, je titubais en marchant. Tonton Moussa va dans mes affaires, me sort un ensemble et me le tend. Je m'habille difficilement. Mon pagne avait des taches de sang, tonton Moussa s'en empare en me disant. -il vaudrait mieux que ça ne reste pas ici, je t'achèterai une serviette après, maintenant fais comme si de rien était ok ? D'ailleurs prend ça. (Il me tend une somme de 100mil) tu en auras beaucoup plus si tu fais ce que je te dis, comme ça tu pourras envoyer à tes parents beaucoup d'argent pour les aider Je ne répondais toujours pas, il pose l'argent sur le lit et sort de la chambre.

La Fameuse kadiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant