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LA FAMEUSE KADIA : ÉPISODE 07

Au bout de quelques minutes, j'avais le regard flou, je commençais à avoir sommeil, je regarde le téléphone il était 13h20. J'avais encore du temps, donc je décide d'aller dans ma chambre dormir un peu.

La sonnerie de mon téléphone m'a réveillé. Il était 17h passé. Je saute du lit, mais j'avais un peu mal à mon entre jambe. Mais que s'est-il passé ? 20 appels en absences de Habib ! haa, il va me tuer, il devait venir me cherche à 15h, Aissatou et Balla aussi doivent nous attendre. Le téléphone sonne encore, je décroche. C'était Habib !

-Mais où est tu bon sang, ça fait des heures que je t'appele.
-Je suis désolée, je ne sais pas ce qui s'est passé, je crois que je me suis endormis.
-Tu crois que tu t'es endormi ? Où es tu ?
-Chez mes patrons !
-Sors, je suis devant la maison !

La maison était vide, Bocar est surement sorti. Je me dépêche de sortir, mais je sentais un picotement à mon sexe, c'est comme une plaie qui s'était ouverte. Mais je n'y fais pas attention et sors rejoindre Habib. A le voir, il était énervé, mais tentait de ne pas le montrer.

- Je te demande pardon Habib, je ne sais pas ce qui s'est passé, pourtant je ne dors jamais à cette heure ci de la journée. Il ne répond pas et se contente de m'ouvrir la portière de sa voiture. Je monte sans piper mot. Il s'installe à son tour et démarre.
-Tu es fâché contre moi ?
-D'après toi ?
-Je ne sais pas quoi te dire.
- il est déjà 18h, A cette heure, je suppose que ton amie et son fiancé sont rentré. Alors tu préfère que je te dépose chez toi, ou bien on pourrait aller dans un restaurant manger quelque chose. Je ne faisais même pas attention à ce qu'il disait, je repensais à ce qui m'est arrivé. Ce qui est bizarre c'est que j'ai commencé à somnoler juste après avoir mangé le repas que m'a servi Bocar. Non, ça ne peut être ce à quoi je pense, de plus, c'est moi qui l'ai préparé.

-héhoo, la dormeuse, tu m'écoutes, me dit Habib en souriant. Mais que t'arrive t-il ? -moi-même je ne le sais pas. Tu disais ?
-Laisse tombé, j'ai une bien meilleure idée, on pourrait aller en boite ce soir.
-Boite ??
-Oui, discothèque, on va danser, et nous amuser un peu.
-Ha non, ce n'est pas mon genre, et puis ma tante ne me laissera jamais y aller.
-C'est comme tu veux !! Donne-moi ton adresse, je te ramène chez toi. Après quelques minutes, on était déjà devant la maison, je ne voulais pas qu'il entre mais Habib est très têtu, quand il veut quelque chose, il l'obtient toujours. Je le présente alors à ma tante comme un ami. Cette dernière me regardait bizarrement, Lala et Abdou aussi étaient là. Heureusement que Moussa était chez sa seconde femme pour tout le week-end, j'ai vraiment de la chance. Lala n'arrêtait pas de faire les yeux doux à Habib en lui posant des tas de questions. 30mn plus tard, Habib daigne enfin s'en aller. Avant de partir, il ouvre son porte- monnaie, en sort quelques billets qu'il tend à tante Saran. Cette dernière qui n'avait presque pas ouvert la bouche s'en empare sans hésiter en souriant.

-Haa mon fils il ne fallait pas, mais tu t'en vas déjà ? Reste au moins un peu on va discuter
-ça sera pour une prochaine fois peut être, il faut que j'y aille.
-Mais c'est samedi aujourd'hui, je suis sur que tu n'as rien à faire, alors assis toi, tu peu même attendre le diner.
-En fait, je voulais amener Kadia en boite aujourd'hui mais elle n'a pas voulu, je sais qu'elle a passé une dure journée, alors je préfère la laisser se reposer.
-Comment ça ? Me dit ma tante. Je les regardais ébahie.
-Si elle ne veut pas moi je suis partante, intervient Lala souriant à Habib.
-Ne t'inquiète pas mon fils, elle et sa cousine viendront avec toi en boite. Passe les chercher d'accord ? Et sache que tu es ici chez toi, dorénavant tu peux venir quand tu veux ! dit tante Saran. On ne me demande même pas mon avis. En plus Lala est toute heureuse et propose même de raccompagner Habib jusqu'à la porte. Je les suis sans rien dire. Au fond j'étais bouillonnante de colère. Il va m'entendre cet Habib, il se prend pour qui de venir chez moi et de draguer ma cousine sous mes yeux. Quand on arrive à sa voiture Lala était ébahie. Elle regardait le véhicule la bouche grande ouverte. Habib se retourne vers moi et me tend la main ; je la saisie et il me tire vers lui.

La Fameuse kadiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant