Une vie misérable

.8.

(Dans la peau de Warren)

On arrive à la maison. Je descends et elle descend aussi...
Je rentre...Elle rentre aussi, elle se dirige directement vers sa chambre sans même me regarder.
Je monte à mon tour dans ma chambre. Je vais prendre une douche...

...A table...

Moi : LANAH ?

Elle accourue dans la salle à manger... Elle baisse la tête...

Elle : Patron ?

Moi : Ou est ma soeur ? Pourquoi elle ne descend pas..?

Elle : Je...Je ne sais pas...

Éden : Je suis là c'est bon.

Je me retourne et regarde Éden d'un oeil dur...

Moi : Tu te décide enfin à descendre..
Lanah c'est bon, tu peux t'en aller.

Elle hoche la tête et disparaît aussitôt.

Moi : Éden tu peux me dire pourquoi tu t'es fais chopé par les flics ? Tu n'as jamais été en garde à vue...

(Dans la peau d'Éden)

Il commence sérieusement à me gonfler avec ses questions...

Moi : Ils m'ont tenus voilà...Mais ils m'ont relâchés parce qu'ils n'avaient pas de preuves suffisantes contre moi.

Il hoche la tête, l'air un peu pensif.

Lui : Hum...Bon. Maintenant que tu es libre, que vas-tu faire ? Les tués ?

Moi : J'y ai pensée, mais bon j'ai d'autres idées en tête...

Lui : Du genre ?

Je le regarde intensément...

Moi : Je ne te le dirai pas parce que sinon tu vas m'en empêcher.

Il me regarde un instant...

Lui : Fais gaffe à toi !

Moi : Ne t'inquiète pas pour moi...Inquiète-toi plutôt du business.

Je me lève et me dirige vers la salle de sport.
Je rentre et enfile les gants de boxe qui étaient posés sur le banc.
Je commence à défouler ma haine et ma colère sur le sac...

(Dans la peau de Warren)

Je sais qu'elle va faire une bêtise...Mais bon je ne vais pas m'en mêler parce qu'elle est assez grande pour prendre ces propres décisions...

Je sors de table et enfile ma veste. Je sors...Ma voiture est déjà prête et m'attends devant l'entrée de la villa.

Homme : Patron, votre voiture est prête.

Moi : Bien.

Je m'approche de la voiture, mon chauffeur m'ouvre la portière et je monte.
Il démarre.

Direction l'entrepôt 7.

Je vais appelé Lionel.

[Appel téléphonique]

Lui : Ouep Patron.

Moi : Ouep. Ça avance les livraisons pour l'Italie ?

Lui : Oui Patron. Il nous reste un dernier chargement.

Moi : Ok.

Je raccroche. Nous arrivons à l'entrepôt 7.
Mon chauffeur descend et m'ouvre la porte.
Je descends et salut mes hommes..

Moi : Ouep ça va les gars ?

Tout le monde : Bien Patron..

Moi : Ok. Et les commandes ça avance ?