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(Dans la peau d'Éden)

Il est 03h00 du matin..Je viens d'arriver au Fort Diamant.

Je descends de ma voiture, rentre dans une porte jusqu'ici secrète que moi seule connaît l'existence.

En chemin je croise un des gardes du corps de la Villa..

Ce sont des nouveaux d'après ce que j'ai remarqué. Je m'approche de lui, et lui brise le cou.

Son corps s'écroule à terre, je poursuis mon chemin à travers le jardin. J'aperçois d'autres gardes du corps au loin.

Je m'approche de la porte à pas de loup, insère une clé que j'avais dans la porte et entre.

Je monte dans ma chambre, j'ouvre la porte et vois que tout mes affaires sont dans des cartons, tout les meubles sont enveloppés de draps blanc, recouvert de fine poussière et de toile d'araignée..

D'un coup j'entends quelqu'un s'approcher, j'éteins ma lampe de poche et me cache derrière les meubles.

La personne entre dans ma chambre, s'avance jusqu'au milieu puis se retourne.

Je me redresse et vois que la personne est de dos, mais je reconnaît cette personne..c'est Nancy..

Je m'approche d'elle et mets ma main sur sa bouche pour qu'elle ne puisse pas réveiller les autres, elle sursaute et essaye de se débattre.

Moi : Nancy c'est moi Éden..

Elle écarquille les yeux.. Elle reste figée sur place..

Moi : Je vais retirer ma main mais promets-moi que tu ne vas pas crier.

Elle hoche la tête tout en me tenant par le bras avec ses deux mains.

J'enlève tout doucement ma main et elle se retourne vivement..

Elle : Patronne.. Patronne vous..vous êtes en vie ?

Elle s'approche et me touche délicatement le bras puis la joue..

Je lui souri tout en la fixant.

Moi : Oui je suis vivante mais ne dis à personne, je suis venue récupérer quelques affaires.

Elle : Patronne pourrais-je partir avec vous..? Je suis misérable ici. Le Patron maltraite tous les employés ici.

Je fronce les sourcils et la fixe.

Moi : Ah bon ? Mais ce n'est pas dans ses habitudes de faire ça ?

Elle : Monsieur est devenu très agressif et colérique depuis qu'il a su que vous êtes morte. M. STEPHENS lui a informé des faits.

Moi : Bon. Je vais voir ce que je peux faire.
Je dois repartir. Tu ne m'as jamais vu.

Elle hoche la tête.

Nancy : Au revoir Patronne.

Je l'a prend dans mes bras et l'embrasse.

Moi : Je reviendrai pour toi parce que je ne compte pas te laisser mourir sans que tu ai pu voir tes petits-enfants.

Elle écarquille les yeux en me regardant.

Nancy : Petits-enfants ? Mais de quels petits-enfants parlez-vous ?

Moi : Tu le sauras très bientôt.

Nancy est comme une mère pour moi, déjà qu'elle a l'âge très avancée, je doute qu'elle puisse continuer à travailler.

Moi : Je dois partir.

Je me retourne puis pars.

Je ressors discrètement par la porte et la referme après être sortie.

Une vie misérable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant