Une vie misérable

.6.

(Dans la peau d'Éden)

Nous sommes arrivés à la villa. Je descends et monte dans ma chambre. Une fois dans ma chambre, je me déshabille pour prendre une douche.

Je ressors de la douche, les cheveux mouillés et la serviette autour de ma poitrine.

La porte de ma chambre s'ouvre sur Warren. 
Mon premier réflexe a été de lui jeté un vase en terre cuite sur la tête.
Il a esquivé, puis me regarde avec un regard interrogateur et très surpris.

Lui : EH ! QU'EST-CE QUI TE PRENDS LÀ ?!

J'arrange ma serviette, je passe une main dans mes cheveux.
Je me dirige vers la salle de bain.

Moi : C'est quoi ton blême ? Tu rentre dans ma chambre comme ça sans frapper.
Et tu te permets de me crier dessus, alors que tu es sur mon territoire.

Il explose de rire.

Lui : EH...Calmos la Crotte de nez. Je voulais juste voir si tu te porte bien.

Je ressors de la salle de bain, habillée d'un mini-haut et d'un bas noir.
Il s'est permis, de monter sur mon lit, alors que je viens de changer les draps.

Moi : EH !  Descends de mon lit ! Tout de suite, avant que je t'éclates !

Il commence à rire. Et au lieu de descendre, il se met sous ma couette.

Lui : Hum...Ça sent drôlement bon ta couette. N'importe quels hommes auraient aimés dormir dans ce grand lit.

Je lui saute dessus.

Moi : Tu vas voir ! Ils ne voudront plus jamais mettre leurs pieds dans cette partie de la maison ! De peur qu'ils soient mangés tout crus par une bête sauvage.

Il explose de rire. Je l'attrape par sa cheville, et commence à le tirer pour qu'il puisse descendre. Heureusement que je fais de la musculation, parce que je l'ai mis à terre en moins de deux.

Lui : EH ! Ça c'est méchant ! Tu es méchante.

Moi : Je sais merci. C'est dans ma nature, d'être méchante.

Il se relève et s'assied sur le bord du lit. Il me fixe alors avec un oeil dur.

Lui : J'ai entendu dire, qu'il y avait un chef d'entreprise prestigieux qui s'est fait empoisonné dans sa maison, lors d'une fête en son honneur.

Je le regarde sans dire un mot, attendant qu'il finisse ce qu'il a à dire.

Lui : Heureusement qu'il y avait un inspecteur à la fête. Il a pu le sauver, maintenant il est à l'hôpital. Sauf que lorsqu'il est arrivé à l'hôpital, son état était assez critique mais ils ont pu le sauver.

Moi : Et je peux savoir pourquoi tu me dis tout ça ? Je ne vois pas le rapport avec moi !

Je froncent légèrement les sourcils. Il aurait dû être mort. Merde alors. Je vais devoir aller achevée ce que j'avais commencer.

Lui : Justement. J'aimerai donc savoir ce que tu faisais là-bas ?

Moi : Quoi ? Je n'ai plus le droit de faire ce que je veux ?

Lui : Fais gaffe à ce que tu fais Éden.

Je me relève brusquement et le regarde.

Moi : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
Que c'est moi qui l'a empoisonné c'est ça ?
C'est ce que tu veux dire ?

Lui : Non. Ce n'est pas ce que je veux di...

Moi : Tu sais quoi, j'en ai ma claque qu'à chaque fois qu'il y a un meurtre ou une quelqueconque chose qui se passe dans ce pays, tu puisse m'accuser moi d'avoir fais ça.