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(Dans la peau d'Éden)

Moi : Tu es pathétique Joshuah ! Mais vraiment.. Je ne pensais pas que tu allais tomber aussi bas..

Lui :..........

Il baisse le regard et fixe le sol.

Lui : Éden.. Tout ce que je te demande c'est de me pardonner.

Je m'approche de lui et le fixe durement, il m'insupporte.

Moi : Sais-tu que pour mériter le pardon, il faut accomplir certaines épreuves ?

Il relève la tête et me regarde avec un regard inquiet.

Lui : Des épreuves ?..

Moi : Oui.

Je me retourne et commence à marcher dans la salle, tranquillement, paisiblement, mon silencieux toujours entre mes mains.

Moi : Je me suis toujours poser la question Joshuah. Mérite-tu le pardon ?

Lui : Je ferai tout ce que tu voudras.. parce que je veux revoir mes enfants.

Je me retourne et le fixe d'un brin amusé.

Moi : Ah maintenant ! Tu as des enfants ?

Lui : Oui..

Je m'approche de lui et baisse mon buste à sa hauteur tout en le fixant dans les yeux.

Moi : Et qui te dis que ces enfants sont TES enfants ? Parce qu'il se peut que j'ai pu tomber enceinte d'un autre homme.

Son regard en disait long.. dans son regard on pouvait voir qu'il ne croyait pas en ce que je lui disais.

Lui : Ce n'est pas vrai ! Tu sais pourquoi ? Parce que c'est moi.. et moi seul qui ai fait de toi ce que tu es maintenant.. une vraie femme. Je t'es fait mienne, et du moment où je t'es fait mienne, tu m'as appartenue à cet instant précis.

(Dans la peau de Joshuah)

En lui disant cela, j'ai pu me libérer de quelque chose, mais je ne sais comment qualifier ce sentiment.

Dans ses yeux, on pouvait lire de l'étonnement vis-à-vis de ce que je venais de lui dire.

Moi : Dès la première seconde où nous nous sommes rencontrés, j'ai su que ce serait toi, la femme qui me fera devenir un homme, un vrai.

Elle se retourne et commence à tourner en rond dans la salle.

Elle : TAIS-TOI ! TAIS-TOI ! LA FERME !

Elle me pointe avec son silencieux, ses yeux d'un noir profond me fusillait.

Moi : Éden ! Sans toi je ne suis rien !

Elle rit nerveusement tout en me fixant avec un regard noir.

Elle : Ben voyant ! Au vue de l'état dans lequel tu as mis Lucie, on aurait pas dit que je t'ai beaucoup manqué.

Moi : Lucie à seulement été un coup d'un soir rien de plus.

Elle rit nerveusement.

Elle : Je ne veux pas savoir. Je ne veux rien savoir. Bon assez papoter, tu devras m'oubliée, oublier que tu as des enfants, oublier tout ce qui s'était passé entre nous. Voilà ce que tu devras faire et en échange je te laisse la vie sauve.

Elle me demande d'oublier tous ça et de faire comme si je n'avais jamais vécu ça. Non ! Ce ne sera pas possible.

Moi : Je refuse de renoncer à mes enfants. Tu peux me faire tout ce que tu voudras mais mes enfants je ne veux pas me séparer d'eux.

Une vie misérable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant