Chapitre 36

2.8K 228 19
                                    


Hagrid avançait dans la forêt sans un bruit. Malgré sa taille imposante,il savait être discret dans la forêt interdite, sous peine de se faire attaquer par une bestiole plus grosse que lui.

.

Il prit ensuite le menton du centaure pour le lever vers le ciel ouvert,appuyant du genoux sur les blessures de Firenze.

-tu vois cela, petit hybride sans cervelle ? C'est là dedans que tu vas me trouver le moyen d'arriver à mes fins ! Alors, qu'es-ce que tu y vois ?

Firenze se concentra dessus par réflexe, et ses yeux brillèrent soudain.

-qu'as-tu vu ? Réponds, qu'as tu vu ?

Firenze tourna un regard brillant vers lui :

-je vois... Que vous n'auriez pas dut torturer ainsi votre vieil amant,ni laisser la porte du cachot ouverte !

Sur ces mots ils se leva brusquement, repoussant Grindelwald par surprise qui s'affala contre le mur où Firenze l'assomma proprement, avant de galoper vers la sortie.

Quel idiot aussi, ce mage noir, à torturer la seule personne capable d'intervenir en cas de problème si jamais il lui arrivait malheur !

Firenze galopa à travers le manoir sans s'arrêter, dépassa le corps inconscient étalé sur un canapé et continua sa course jusqu'à la sortie du bâtiment. Ses quatre pattes tremblaient légèrement après tout le temps passé dans ses cachots. Mais tout aller pour le mieux à présent ! Et le temps que le vieux mage noir se réveille, il sera déjà trop loin pour se faire attraper !

Il observa un instant les étoiles et partit à toute vitesse vers une forêt où il accomplira une chose importante !

.

.

-Harry,debout, j'ai besoin de ton aide !

Harry gigota dans son lit, et ouvrit paresseusement les yeux.

-b'jour, Hagrid...
-tu veux bien te lever et me suivre, il n'y a que toi qui peux m'aider !
-si tu me portes... marmonna Harry dont les yeux peinaient à être ouvert.
-d'accord, Harry.

Hagrid le transporta dehors, évitant comme à son habitude le concierge par un passage secret qui se trouvait juste après la sortie de la salle commune des griffondors.

Il traversa rapidement le parc et entra dans la forêt. Harry se réveilla un peu et proposa à Hagrid de marcher. Hagrid s'accroupit et Harry descendit du dos de son ami.

Il bailla encore une fois et fit signe à Hagrid de continuer.

-il faudrait que tu ailles parler à une licorne. J'ai besoin de l'une d'entre elle pour sauver une amie, es-ce que tu pourrais leur demander ?

Harry hocha la tête d'un air ensommeillé.

-j'ai repéré une clairière, là bas, il y en a quelques unes. Tu veux bien y aller ?
-d'accord, si sa peut t'aider, toi et ton ami, il n'y a pas de problèmes.

Hagrid le conduisit jusqu'à la clairière tout en surveillant les alentours avec un regard inquiet : il ne devait rien arriver à Harry !

Harry entra le premier dans la clairière, et regarda avec émerveillement les licornes qui se prélassaient à la lueur de la lune, ou manger tranquillement l'herbe verte. Elle ne parurent pas dérangées de la présence du petit griffondor, mais lorsque Hagrid apparut, toutes les licornes levèrent la tête pour le fixer.

Hagrid se recula alors dans l'ombre, laissant Harry s'avancer seul dans la clairière.

Après tout, un ange ne pouvait pas être blessé par ses êtres pacifiques.

.

Harry était subjugué par la clarté douce des robes des licornes. Les poils semblaient fait de fils d'argents et de cheveux d'anges. Elles avaient un doux regard doré, et leurs crinières étaient si longues qu'elles leurs tombaient jusqu'au genoux, et leurs sabots semblaient d'or pur.

Une licorne s'approcha alors de Harry, et posa sa gorge contre le bras du griffondor qui sursauta, trop éprit par sa contemplation pour l'avoir remarqué.

Elle plongea son regard dans les yeux de Harry et sembla lire en lui.

Elle tourna alors la tête vers Hagrid, et henni.

Ce bruit était complètement différent de tout ce que les deux griffondor avaient pu entendre jusque là. On aurait dit du violon.

Elle baissa alors sa corne et la frotta contre la manche de Harry,déposant ainsi milles et une paillettes de lumière.

Elle repoussa alors Harry et retourna en compagnie de ses semblables.

.

Hagrid conduisit rapidement Harry vers Aragog, et épousseta la manche de Harry au dessus de la blessure. Les paillettes de lumières tombèrent alors et la blessure se referma.

-c'est génial sa ! Sa guérit super vite la poussière de corne !

L'araignée était grande d'un mètre de haut, arrivant au niveau de la poitrine de Harry.

Firenze débarqua alors dans la clairière, épuisé, et s'écroula dans les feuilles.

voilà un nouveau chapitre, j'espère qu'il vous a plu !

Sekaia un sondage pour vous :


Dans cette fic, Quel est votre perso préféré?

Si Tom et Harry s'étaient rencontré plus tôtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant