Prologue

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Rapport Officiel pour le centre Archéologique d'Atlanta.

Aujourd'hui, premier jour d'expédition au sein du refuge nazi que nous avons découvert quelques semaines plus tôt. l'impatience se sent. Ma brigade d'historiens de terrain entrent avec moi dans le refuge, en quête de détails qui pourraient vérifier notre hypothèse, sur la nature des propriétaires du lieu. Tout y est morbide. Plusieurs dizaines de squelettes, dont les habits militaires partent peu à peu en lambeaux, nous toisent, comme si nous étions des intrus. La nature a peu à peu repris ses droits, et les lianes grimpant autour des cadavres comme s'ils étaient un élément de l'environnement me font froid dans le dos. Pendant que certains prennent des photos d'ensembles, et que d'autres commencent à étudier les possibles fonctions du bâtiments, les morceaux d'assiette disséminés dans la terre, ou encore les quelques monnaies marquées par l'aigle, symbole du troisième reich, mon attention se porte sur une étagère, qui me semble être la seule encore en état. Dessus, une boite semble m'attendre, elle se tient fière, droite, au garde-à-vous. Sur son dessus, une croix gammée y est peinte à l'encre rouge. et, malgré que celle-ci commence à s'effacer, les autres indices trouvés un peu partout sur le terrain me permettent d'affirmer sans aucun doute qu'on se trouve bel et bien dans un refuge nazi. Je jette un bref coup d'oeil à tous mes compagnons ; leur fascination malsaine pour le sujet commence vraiment à m'inquiéter. Espérons que leur excitation ne vient que du tête-à-tête avec l'histoire. Après plusieurs temps d'hésitation, je décide de m'isoler afin de voir ce que contient la boîte. Peut-être s'y trouve-t-il le chaînon manquant de l'histoire, qui expliquerait tout, de l'aube de l'humanité à maintenant. Et si celui-ci était enfin à notre portée, le gouvernement nous permettrait-il de le dévoiler ? Lentement, sans me précipiter, j'ouvre l'artefact. Je tremble, à la fois de peur et d'excitation. Sans doute ais-je là l'une des plus grandes découvertes sur les nazis. Peut-être même des documents d'état. Après un clic, le loquet cède, et la boite s'ouvre tout à coup. Quelle horreur ! De la moisissure ! Partout ! Sur les parois ! A cause d'un fichu réflexe nerveux, je lâche la boîte instantanément, et le tube à essai qui s'y trouvait, fermé hermétiquement, se brise en petits morceaux. Heureusement, il ne contenait rien. "Tant pis, me dis-je en tentant de reprendre mon calme. Je joindrais la boite à mon rapport quotidien." 

Cycle 8Where stories live. Discover now