Chapitre 4 - Lexa

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Après une rapide discussion avec la jolie blonde, je retourne à mon appartement, voulant à tout prix rejoindre ma chambre rapidement. Je n'avais pas décidé de lui consacrer trop de temps de toute façon, rapidement, elle passera avec moi une sublime nuit. Evidemment, je monte doucement les escaliers alors qu'elle prend son poste, et tandis que je me retrouve à l'étage suivant, mon téléphone sonne, c'est alors que je décroche en passant l'appel sur l'oreillette.

— Mademoiselle Woods, nous aimerions vous rencontrer rapidement afin de discuter de l'agrandissement prévu, dit la voix au téléphone.

— Très bien, j'arrive, fis-je en redescendant les escaliers. À tout de suite.

Enfin, je porte ma main à l'oreillette pour raccrocher et j'arrive à la hauteur de la réception où j'assiste à la scène de Clarke marchant sur le travail de Jasmine, s'est évident, cette brune qu'est Jasmine n'est toujours pas capable d'indiquer que le sol est mouillé. Un jour, un client va tomber, et ça risque de très mal se passer pour elle. J'interviens de mon air toujours aussi froide et droite, une allure de patronne en tailleur très directe.

— Jasmine, vous feriez mieux de mettre un panneau qu'on a dans la réserve, pour prévenir que les sols sont mouillés et glissants, au lieu de vous en prendre à Clarke.

La blonde m'a d'ailleurs regardé, ses iris bleues me fixent, et cela me convient, je ne suis pas le genre à être distraite pour une blonde aux yeux bleus, elle est jolie, idéal pour le moment, et j'espère bien l'avoir au moins une fois. Mais son visage d'ange me reste en tête.

— Oui, Mademoiselle Woods, me répond Jasmine en baissant la tête. Excusez-moi, Mademoiselle Griffin.
Elle s'excuse, et ça me fait plaisir, mais ce n'est qu'un faible sourire qui se dépose sur mes lèvres alors que je me tourne légèrement vers Clarke, me retrouvant nez à nez avec son faible regard, elle est sublime alors qu'elle s'échappe en tournant les talons. Quant à moi, j'avance vers la sortie, les portes automatiques s'ouvrent et je me retrouve à l'air du vent, et j'avance le long de la route, mes talons tapant sur le sol, je me retrouve doucement, avant de rejoindre une amie pour notre soirée habituelle. Arrivée, elle me salue rapidement, et mes lèvres esquissent un fin sourire tandis que je viens m'asseoir auprès d'elle. Malheureusement, mes pensées sont ailleurs, mon cœur l'est également, et cela fait plus d'un an que je n'ai pas ressenti cela, depuis Costia.
La soirée se passe rapidement, et je reviens vite chez moi enfin, « chez moi », cela est bien grand étant donné que je vis dans ce sublime palace qui est mien depuis la mort de mon pauvre paternel. Le cancer ayant emporté ma mère, il y a des années maintenant, je suis la seule et unique héritière de ce domaine, et je compte bien en faire un havre de paix parfait. En passant dans le hall à nouveau, je ne remarque malheureusement personne, donc je me dirige vers l'ascenseur, et l'emprunte jusqu'à ma suite et je range un peu, c'est alors que je tombe sur le mot de Rebecca, son numéro, tout, j'ai bien envie de me changer les idées, penser à Clarke n'est pas la chose la plus parfaite. Cette blonde hante mes pensées et je commence à en avoir par-dessus la tête. Je décide donc de prendre mon téléphone et d'envoyer un message à Rebecca.

SMS : Salut princesse, passe demain matin.

Evidemment, quand je lui dis de telles choses, ce n'est pas pour rien. Nous nous occuperons à faire des choses peu catholiques, mais rien de mieux pour me faire passer les idées malsaines que j'ai pour Clarke, elle a l'air si pure, si douce. Et me préparant pour aller au lit en cette heure tardive, j'entends mon téléphone vibrer : sa réponse.

SMS : Avec plaisir, je serais là à 10h.

En voyant le message de la jeune Rebecca, je passe sous les draps et j'éteins la lumière de ma chambre, puis je rejoins enfin les bras de Morphée. Le lendemain, alors que le soleil se lève, les rayons du soleil envahissent mon visage et je me tire de ses bras, qu'elle poisse ! En regardant mon réveil, il est 9 h 45, et je me souviens que Rebecca vient à 10 h, évidemment, je me lève et rejoins la douche, à peine sortie qu'elle est déjà à la porte en train de sonner. J'ouvre alors la porte en serviette, et nous passons un agréable moment dans mes appartements. Après ce moment fou en émotion et plutôt torride, elle décide de s'en aller, se rhabille et me laisse pendant que je revêts mon tailleur. Quand j'ai fini, je rejoins mon bureau qui ne se trouve pas si loin étant donné qu'il est dans ma petite suite. Je remarque sur la caméra de surveillance que c'est Clarke qui est à l'accueil ce matin, alors je la convoque dans mon bureau afin qu'elle vienne, avant de rentrer chez elle.

Après un long moment, mes lunettes sur le crâne, la tête dans les papiers et dans les comptes, la blonde frappe à ma porte, je regarde l'heure, dix-sept heures. Je n'ai pas mangé, trop sur mon travail, mais je relève la tête et l'invite à s'asseoir.

— Clarke, je t'en prie assieds-toi.

Elle s'avance doucement, et s'assoit sans rien dire, et enfin, elle ose ouvrir sa petite bouche.

— Mademoiselle Woods, que puis-je pour vous ? me demanda-t-elle en bafouillant légèrement.

— Déjà Clarke, je vous ai déjà dit de m'appeler Lexa, et je voulais savoir comme se passe votre intégration au sein de l'entreprise.

Elle me sourit doucement alors que je range encore mes papiers, et je retire mes lunettes pour les déposer sur le bureau.

— Et bien..., tente-t-elle. Tout se passe bien, je n'ai vraiment pas à me plaindre, je ne vis pas loin, et j'ai l'impression que le travail s'apprend vite, tout va super, Lexa, merci.

Je lui souris doucement, gardant mon regard rivé sur elle et son visage sublime, et j'en apprends un peu plus sur elle. Elle a l'air en confiance, et ça me séduit encore, cependant, je reprends sur une autre question.

— Très bien. Par ailleurs, j'ai l'habitude de fêter l'arrivée de nos nouvelles recrues en organisant une soirée en boite, vous serez partante ? demandai-je.

— Je ne sais pas Lexa. Commence-t-elle. Je ne suis pas trop fan de ce genre de soirée. — Clarke, ce n'est qu'une soirée, ça permet à tout le monde de se détendre un peu, ajouté-je pour la convaincre. Et puis, je pense que ça ne vous fera pas de mal de vous amuser un peu.

— Je... Bon, d'accord, bégaie-t-elle en me regardant, ses yeux d'un bleu éclatant me transpercent, et elle se redresse. Avons-nous fini ? me demande-t-elle.

— Oui, vous pouvez y aller, Clarke. Je vous recontacterez pour vous dire quand nous ferons ça.Elle me sourit, et ne dit rien, s'avançant vers la sortie. Mais elle s'arrête à la porte avant de se tourner furtivement vers moi.

— Merci Lexa.

Elle passa le seuil de la porte sur ses dernières paroles. Quant à moi, je remets mes lunettes, je me remets au travail, et ce soir, j'irai organiser cette soirée dans ma boite préférée.

Un amour inattendu - ClexaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant