Chapitre 8 - Lexa

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La soirée bat son plein, cependant, Clarke a des traits plus fatiguée, l'alcool lui est monté à la tête. Mais je continue à la regarder. Son caractère se reflète dans ses gestes, ses petites manies, sa beauté, ses longs cheveux blonds, elle reste sublime, même à bout de force.
C'est alors qu'elle s'approche un peu plus de moi.

_Lex... Commença-t-elle. On peut rentrer, me demande-t-elle.

Son corps avachi, fatiguée me fait de la peine, et je passe sa main dans son dos pour l'aider à marcher et la tenir un peu mieux, son corps est quasiment entier sur moi, elle ne marche pas droit, heureusement, elle n'est pas lourde cette belle blonde. Clarke à bien profité. Puis, nous allons à la voiture où attend encore mon chauffeur.
Il nous reconduit chez Clarke rapidement, elle qu'elle s'est déjà endormie sur mes jambes.
En arrivant, mon formidable chauffeur m'aide à la monter chez elle, et je trouve ses clés dans veste qu'elle a remis sur elle en sortant de la boite.

J'ouvre, et je pénètre dans son appartement cherchant sa chambre. Enfin, je la trouve, et je la dépose sur son lit, je décide ensuite de laisser l'homme m'accompagnant rentrer chez lui et je m'occupe de Clarke.
Je commence par lui retirer ses chaussures, puis sa robe, mais facilement, je remarque qu'elle ne porte rien de plus que ses sous-vêtements et un collant. J'enlève le collant avant de déplacer son corps endormi sous les draps. Mais il faut dire ce qui est, elle a un corps magnifique, des formes qui lui vont à la perfection, cette blonde, je dois l'avoir.

Quant à moi, je pars me perdre dans son appartement. Je regarde autour de moi, par la fenêtre et tout autre chose. Après une petite heure à regarder rapidement la télé, j'aperçois un petit carnet noir au fond de la pièce, et des sortes d'esquisse ou de dessins en sort d'un peu partout. Clarke est donc une artiste.
Cela tire mes lèvres en un fin sourire, et je me dirige vers ce cahier. Ce dernier en main, je commence à feuilleté ses dessins. Ils sont vraiment sublimes.

Je continue, et évidemment, je tombe sur celui qu'elle ne voudra sûrement jamais me montrer. Mon portrait, elle m'a fait des traits si fins, j'ai l'air si douce. Mais ce n'est pas le cas, je ne suis pas ce qu'elle représente sous ses coups de crayon. Discrètement, je le pose dans ma poche, et je remets le carnet de manière identique à l'endroit où je l'ai trouvé.

Au final de cette nuit, je m'endors sur le canapé de Clarke Griffin, elle, dors tranquillement dans son lit, et alors que j'aurai pu m'allonger à côté d'elle, je me suis ressaisie, et c'est avec respect que je me suis posé dans ce canapé.

Il est 9h34 quand j'ouvre les yeux à cause de je ne sais qui, qui frappe comme un fou à la porte. C'est dans ma mauvaise humeur que je me lève et que j'ouvre enfin cette porte.

_C'est pour ? Demandai-je froidement.

_Qui est-tu ? Me demande le jeune homme devant moi.

Je le regarde un instant sans rien dire, et je soupire, voilà que la politesse est oubliée avec ce brun.

_Je suis Lexa. Annonçai-je finalement en le regardant de la tête au pied.

Il force alors légèrement le passage quand un coin de la porte se libère par mon corps à peine d'écaler.

_Donc je répète, repris-je, tu es là pour ? Je demande avec plus d'insistance dans ma voix, je sais me faire entendre, et ce prétentieux ne va pas déroger à la règle.

_Je veux voir Clarke, me dit-il.

Je l'observe encore un peu avant de reprendre.

_Elle dort encore, soufflai-je, je lui dirai que tu es passés, tu es ?

Ma demande semble lui être passé par une oreille et ressorti de l'autre car il me regarde, muet, avant de prendre la parole.

_Je suis Finn, son copain.

Il part ensuite dans le couloir, et entre dans la chambre de la blonde sans que je n'aie pu rajouter quoi que ce soit, mais il a l'air si sûr de lui. Pourtant, je me rappelle de ce moment dans la voiture, ce moment dans la voiture où elle voulut l'appeler avant de vomir, elle me disait que c'était son ex. Apparemment, il n'arrive pas à tourner la page, mais elle non plus je pense.

Peu de temps après, j'entends la voie de la blonde, et elle a l'air de hausser le ton, alors j'arrive dans la chambre et je soupire, elle veut qu'il parte. Alors j'interviens, et enfin, il s'en va.

Je tourne le regard vers la blonde, elle cache son corps avec la couverture, alors, je m'excuse pour cette situation qui dans un sens et ma faute et je lui donne de quoi s'habiller, puis je quitte la pièce.

Après avoir déjeuner rapidement avec elle, je me sauve, j'ai une réunion à Polis assez importante, et je lui souhaite un agréable week-end car je ne la reverrai pas avant la fin de ce dernier, il était important que j'aille à Melbourne pour un contrat juste après la réunion.

Après cette réunion à Polis, je prends l'avion, direction Melbourne, et je profite d'être seule pour penser à tout ce qui s'est passé cette nuit à Azgeda.
Je revois dans mon esprit sa chevelure blonde se déhancher près de moi après cette altercation eue avec Roan, et pis, d'un coup, apparait dans ma tête ce fameux Finn, pas si beau garçon que je ne l'ai dit à Clarke. Il me dégoute et me fais un peu pitié depuis que je l'ai vu ce matin.

Je décide donc après cette longue réflexion de mettre de la musique, l'avion atterrit enfin.
Quand je descends, je me fais surprendre par de nombreux journaliste. La poisse, ils trouvent toujours une petite faille dans ma facette de pierre au point de raconter tout et n'importe quel bobard supplémentaire sur ma personne, et ça se retrouve très rapidement dans leurs journaux, mais principalement dans le « Senior News ».

Les photos sortent de partout, et moi je soupire en m'enfonçant dans la foule de journaliste, je monte enfin dans une voiture qui m'emmène dans un hôtel.
Je récupère mes valises, et je me prépare pour un de ces galas de charité auxquelles on m'a encore invité.

Ma robe noire est longue, et elle moule correctement mes formes, je m'y rends rapidement, et habituellement je passe mon temps près de certaine demoiselle importante que je croise souvent.
Alors que j'allais m'amuser avec l'une d'entre elle dans une chambre, l'image de Clarke me reste en tête, je ne peux pas me foutre en l'air avec une autre fille, alors que je veux que cette blonde. Donc, gentiment je m'excuse, et repars dans ma chambre d'hôtel. Je partirai plus tôt.

En me levant, je n'ai qu'une hâte, rentrer à Sydney, Polis est ma dynastie, j'ai besoin de me sentir proche de mon domaine, mais surtout de la belle réceptionniste qui hante mes pensées.

Après plus d'une heure de vol, j'arrive enfin, et je me retrouve face à cette grande bâtisse qu'est Polis, j'entre, Clarke à l'air d'être désorienté, elle réfléchi sûrement de trop encore.
Je m'arrête un instant, regarde Clarke qui ne m'a toujours pas vu alors que les autres m'ont déjà salué, je lui adresse un fin sourire.

_Clarke, fis-je rapidement.

Elle me regarde, comme si j'étais un de ces fantômes qui apparaissait dans la nuit, mes lèvres attirer en un sourire reprennent la parole.

_Comment vas-tu ? Demandai-je en la regarde de haut en bas.

_Bien, bien, bégaie-t-elle. Et vous, enfin toi, continua-t-elle.

_Je vais bien merci, dis-moi ? Pourras-tu passer à mon bureau avant la fin de ton service ?

Elle acquiesce de la tête, et je m'échappe par l'ascenseur qui vient d'arriver, je monte dans ma suite qui sert aussi de bureau, et je sors le dessin qui n'est pas sortie de ma veste depuis tout ce temps, je dois lui en parler.
Etant très franche avec les autres, il est important pour moi de savoir pourquoi elle m'a dessiné, et même si j'estime que ce moment sera gênant, je n'en suis que plus fière, Clarke sera mienne.  

Un amour inattendu - ClexaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant