Chapitre 10 - Lexa

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            La porte se referme doucement, elle claque à peine en s'enfonçant dans son antre. Je bloque Clarke en me rapprochant d'elle, elle n'est qu'à quelques millimètre de mon corps, mes yeux font des vas et viens entre ses lèvres et ses yeux, je n'en peux plus, je m'efforce à lui résister, mais rien à faire.

Doucement, je me rapproche encore d'elle, de ce corps qui frissonne quand je pose ma main libre sur sa hanche, et peu à peu, je viens poser mes lèvres sur les siennes. Clarke a l'air repoussante, et je m'éloigne délicatement, mais étrangement, elle ne me lâche pas du regard, elle a les yeux d'un bleu si clair que j'ai l'impression de pouvoir voir à travers elle. Elle continue de me regarder, et alors que je m'apprête à la lâcher, elle repose ses lèvres sur les miennes.

Après un rapide baiser, des images me reviennent en tête, ce fameux Finn, elle qui me dit l'aimer encore. Je m'éloigne, quittant ses lèvres pour revenir à mon bureau sans un mot avant de m'y rasseoir et de voir Clarke me fixer sans rien dire.

Elle ne me lâche pas du regard, et je reprends la parole.

— Tu devrais y aller Clarke, soufflai-je.

Elle devient rouge, et moi je lui adresse un fin sourire.

— Pardon ? me demande-t-elle en s'approchant de moi.

Je laisse un court instant de doute peser, bien sûr que je suis sérieuse, mais comment lui prouver. Je reste muette quelques secondes de plus avant de me lever.

— Finn doit encore t'attendre, tu devrais faire attention, ajouté-je en levant les yeux au ciel ; c'est bête de ma part de lui dire cela, cependant ai-je vraiment le choix ? Mon regard se pose à nouveau sur elle, cette blonde qui me fait tourner la tête, et pis je change de vue afin de me concentrer. Elle allait avoir quelqu'un je ne pouvais pas m'interposer, parce que je la veux elle, mais plus que son simple corps, en cet instant, après avoir enfin posé mes lèvres sur les siennes, je la veux corps et âme.

Mais mes paroles ont dû la blesser, parce qu'elle s'est sauvée. La porte n'a pas claqué, mais elle n'est plus dans cette pièce. Je ne la rattraperai pas pourtant, parce que je ne dois pas m'attacher. D'autant plus avec une de mes employées. Je me pose sur mon bureau, le soleil à disparu, pourtant, il n'est même pas dix-neuf heures.

Je me remets au travail un instant alors que mes yeux fatiguent doucement, le temps me manque, et cette belle blonde hante mes pensées au fur et à mesure que le temps passe. Je décide donc de mettre mes lunettes, et d'allumer mon ordinateur, Clarke n'a pas fini son service, il faut que je l'observe un peu.

Je me rabats sur ma décision quand mon téléphone sonne, je décide de répondre en voyant le nom de ma meilleure amie.

— Hé beauté ! Tu viens ce soir en boite, y'a pas mal de nana qui demande à te voir, me dit-elle au téléphone, alors que j'ai cette maudite impression qu'elle sourit. Je laisse un court instant le silence s'installer avant de sourire en coin en regardant par ma fenêtre.

— Je vais passer dans ce cas. Je t'y rejoins à 23h30.

C'est ainsi que la conversation s'arrête, je souris, et je me dirige dans ma chambre, essayant de trouver la tenue adéquate pour retirer la blonde de mon esprit cette nuit.

Une jolie petite robe dorée se présente à moi, je ne peux guère résister à la tentation de retire Clarke de mon esprit rien qu'une nuit après ce baiser partager en douce. Je fini donc par la porter, avec un maquillage assez soft, c'est-à-dire un peu de far à paupière, et un coup de rouge à lèvre.

Je me sauve rapidement, quitte à sortir ce soir, autant le faire rapidement pour aller au restaurant avec quelques amis des hautes entreprises aux alentours.
On se retrouve alors assez rapidement dans l'un de nos restaurants préférés dans la gamme des plus réputé de Sydney, et enfin, je me détends, oubliant un peu cette belle blonde.

Après une soirée dont j'ignore le déroulement, je retourne à Polis, j'ai cette tête qui tourne et alors que je pénètre dans l'établissement quasiment vide, je tremble en m'affalant au sol.
— Putain ! criai-je en retirant mes talons pour avancer jusqu'à l'ascenseur, sans compter que Clarke avait déjà pris son service ce matin.

Je me relève donc doucement en tenant mes talons dans chaque main, mon état n'est pas beau à voir ce matin, j'aurai dû y aller un peu plus doucement sur l'alcool.
Maintenant, c'est Clarke qui vient me voir, j'ai entendu son faible « Lexa... » en m'appuyant les yeux fermer contre le mur, attendant ce maudit appareil qui doit me ramener dans ma chambre.

Un amour inattendu - ClexaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant