Chapitre 18- LEXA

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Clarke avait pris le véhicule que je lui avais laissé, elle a été emmenée dans la salle par l’un des serveurs.

-          Lexa, tu as l’air bien crever de ta nuit.

-          Je sais, je n’ai pas très bien dormi.

-          Peut-être trop mouvementé encore, nan ?

Clarke était à peine arrivé que je m’en prenais plein la tête, réflexions à perte de vu alors que je n’avais rien fait pour le moment.

-          Assieds-toi s’il te plait, et arrête d’insinuer des conneries.

-          Je ne vais pas rester manger, je veux juste savoir, puis je repars pour te laisser tranquille.

-          Pardon ? Demandais-je alors que Clarke croisa les bras sur sa poitrine. Je voudrais qu’on parle Clarke.

-          Très bien, je n’ai pas le choix de toute façon, mademoiselle Woods.

Elle avait décidé de reprendre ses distances, je l’ai blessé, et pourtant, je n’ai rien fait, comment pouvait-elle penser que j’étais aller voir ailleurs, et ce même si nous ne sommes pas officiellement ensemble.

-          Clarke, prend place, arrête de te monter contre moi, écoute juste ce que j’ai à te dire, puis tu feras comme bon te semble.

-          Comme bon me semble ? Mais je n’ai rien fais-moi, c’est à toi de choisir ce que tu veux ! Dit-elle d’une voix forte en s’asseyant enfin.

-          Je te jure qu’il ne s’est rien passé depuis que tu es venu dans ma chambre. Avouais-je, mais cela n’avait pas l’air de la convaincre.

-          Rien, et ton rendez-vous d’hier midi, tu vas me dire que s’était pour ta mère.

Ma mère, elle était morte, mais ça, elle le savait sûrement.

-          Je n’ai pas apporté des roses rouges sur la tombe de ma mère non, mais sur celle de Costia.

J’ai fini par lâcher la vérité tel un vulgaire morceau de bois, comme si cela n’avait aucune valeur à mes yeux qu’elle le sache, mais apporter des roses rouges sur la tombe de son ex est très significatif, elle était l’amour de ma vie, et je ne pouvais pas faire autrement.

-          Costia…hm...je vois. Fit-elle plus doucement, tu l’aimes encore n’est-ce pas ?

-          Clarke, je…Oui, évidemment, mais elle n’est plus, comment voudrais-tu qu’elle surpasse n’importe qu’elle autre femme.

-          Lexa, tu ne t’en aies pas re…

Je la coupe.

-          Je m’en suis remise, parce que j’aimerais que tu sois mienne Clarke, je ne pense qu’à toi, qu’à tes lèvres, qu’à ton corps si pur et beau, ces instants avec toi me font oublier, et je n’arrive pas à passer outre le fait que je te veux.

-          Ah oui ? Et les autres femmes ? Tu leurs as fait ce discours ?

-          Non ! Bien sûr que non Clarke ! Je te jure que c’est toi que je veux !

C’est à ce moment là que je me lève de ma chaise, je me pose devant elle et me met a genou.

-          Je te promets d’être tienne si tu es mienne Clarke.

Puis je me redresse rapidement, je m’étais mise ainsi non pas pour la demander en mariage, il est bien trop tôt, mais surtout pour lui dévouer toute preuve de mes paroles.

Elle s’est alors elle aussi redressé, je ne savais pas ce qu’elle avait dans la tête en me regardant, elle ne bougeait pas et pourtant, elle avait l’air si confuse, si furieuse après moi, tout en étant plus calme qu’au début de ce repas.

Elle m’avait fait un fin sourire, et de ce moment je fus comblée, cependant, elle finit par attraper son sac.

-          Je suis désolée Lexa, mais je ne peux pas être tienne si ton corps appartient encore à une autre.

Ces mots avaient eu l’effet d’une bombe dans mon corps, elle venait de me rejeter alors que je venais faire ma faiblesse, tout comme je l’avais fait avec Costia.

-          Clarke, elle fera toujours partie de moi, comment veux-tu que je m’en sorte ainsi ?

-          Prouve-moi que tu es mienne sans que je sois tienne, et j’y réfléchirai.

M’a-t-elle dit avant de sortir de la pièce, le repas commençais seulement à être apporté et moi, je la suivie, comme la plus nulle de toute comme dans tous les films.

-          Clarke !

Ai-je dit au milieu du restaurant alors que je la suivais dans la rue.

-          Je t’aime Clarke ! Vraiment !

A ce moment-là, elle m’avait regardé avant d’attraper le premier taxi, il était trop tard, elle venait de partir, je la reverrai, j’en étais sûre vu qu’elle travaille pour moi, mais je ne sais pas comment faire pour l’avoir maintenant. Et alors que je voulais rentrer dans un taxi également, abandonnant mon repas, je fus attrapée par des journalistes qui avait sûrement entendu mes paroles.

« Mademoiselle Woods, est-ce votre nouvelle petite amie ? » ; « Avez-vous enfin tourné la page de Costia » ; il en arrivait tant d’autre alors que je tendais de m’échapper. Il fallait que je sorte, c’est alors que mon major d’homme Titus arriva enfin à mon secours avec ma voiture et me sortie de là.

Un amour inattendu - ClexaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant