L'amour Inconnu 1ère Partie

Chapitre 49 PDV de Olivio

     Je me sens honteux, vraiment, je savais que lui cacher n'était pas là solution, mais je pense que le lui avouer aussi. Je lis dans ses yeux qu'elle m'en veut et je n'aurai jamais aimé voir ce sentiment apparaître chez elle envers moi.

- Alors explique-toi, lâche-t-elle 

    Son frère soupire et se laisse tomber sur une chaise.

- Il y a quelques mois de ça, j'ai commencé à enquêter pour récolter des informations sur un gang qui gère un trafic illégal en Angleterre, au début tout se passait bien, jusqu'au jour où ils se sont rendus compte de quelque chose et ils m'ont repérés. Ce sont des gens très dangereux et ils avaient le moyen de trouver des informations sur moi, comme je l'ai fais pour eux. Alors j'ai décidé de disparaître, de prétendre être mort pour protéger ma famille, les parents, toi...

- Et de ne pas me prévenir, de me laisser souffrir ?

- J'ai fais ça pour te protéger Louise ! rétorque-t-il, Je n'avais pas d'autre choix.

- Comment tu as fais ? Pour te faire passer pour mort, demande-t-elle plus lentement 

- Un accident de voiture, tout à été calcinée pour qu'il ne reste plus aucunes traces d'un corps.

   Louise semble perdue, choquée. J'aimerai la prendre dans mes bras et la rassurer mais la lâcheté me cloue sur place, m'empêchant de bouger. Des larmes perlent aux coins des yeux de Louise. Elle se lève soudain et prend son frère dans ses bras, celui-ci doit se baisser étant plus grand qu'elle.

- Tu n'as que dix-neuf ans bordel ! Pourquoi faut-il toujours que tu te mettes dans des situations périlleuses ?

- J'ai l'impression d'entendre maman, lâche-t-il en levant les yeux au ciel. 

     Elle se détache de lui, essuie son mascara qui a coulé et se tourne vers moi. J'aimerai me faire tout petit.

- Est-ce que tu peux juste nous laisser une seconde ? demande-t-elle à Marc

     Il acquiesce et sors dehors sous le porche. Je n'ose ouvrir la bouche, de peur d'aggraver la situation, si ce n'est qu'elle l'est déjà.

- Olivio... regarde-moi.

Je relève la tête que j'avais baissée tel un enfant qu'on aurait puni.