Chapitre 52 PDV de Olivio

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     Je suis réveillé par quelque chose qui me chatouille le visage, quand j'ouvre les yeux, je ne vois qu'une nuée de cheveux blonds répandus sur mon visage. Je les dégage et mets du temps à me souvenir où je suis et ce qu'il s'est passé la veille. Louise dort toujours à côté de moi, je veux me relever mais je me rends compte que mon bras est sous sa tête. Je commence à le dégager parce que "Bordel ça fait vraiment mal !" Petit à petit mon bras se libère et très vite je ressens des fourmis qui parcourent et piquent ma peau. Je me contente de me rallonger et de la regarder dormir : son visage est serein, ses paupières de velours sont d'un mauve pâle sous la lumière de jour qui s'immisce entre les volets, ses lèvres légèrement entrouvertes sont un peu craquelées mais restent rosées. Soudain ses cils papillonnent et ses grand yeux bleu s'ouvrent, j'observe avec émerveillement ses iris se rétrécirent à la lumière du soleil.

- Bonjour toi, dis-je

     Elle ne répond pas et s'étire longuement avant de se tourner vers moi et de me sourire.

- Bonjour... quelle heure est-il ? demande-t-elle

     Je regarde sur le mur d'en face la pendule accrochée.

- Neuf heure et quart.

     Elle se relève et s'assoit en tailleur.

- Tu as bien dormi ?

- Comme un bébé et toi ? réponds-je

- Très bien aussi, il faudrait peut être aller déjeuner.

     Soudain mon téléphone posé sur la table de nuit se met à vibrer. Un message de mon frère me demandant où je suis. Je saisis le téléphone et répond, je me relève et enfile mon pull.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Je crois qu'il faudra que je me passe de petit déjeuner, mon père s'inquiète, dis-je

- Oh ! Alors on se dit à demain ?

- Bien sûr.

     Je penche sur le lit et dépose un baiser au sommet de son crâne. Je sors de la pièce mais elle m'arrête.

-  Au fait Samia me propose d'aller à une soirée avec elle lundi prochain, ça te dérange pas ? demande-t-elle

- Pas du tout, bisous.

     Elle me sourit et je dévale les escaliers et ouvre la porte. Le froid me prends par surprise et je remonte la rue, passe par le square où l'herbe givrée craque sous mes pieds et arrive chez moi. J'ouvre la porte et tombe nez à nez avec mon frère.

- Où t'étais passé ? Comment t'as fais pour dormir ?

     Je retire ma veste.

- Je suis resté chez Louise, il était deux du matin.

     Il arque un sourcil. Je soupire.

- Pour dormir, juste dormir.

L'amour Inconnu 1ère PartieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant