Chapitre 31 ✅

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Sérieusement, je crois vraiment que la télépathie fonctionne. Depuis tout à l'heure l'homme assit sur le siège d'en face, me regarde comme si j'étais un alien.

Monsieur ? Vous m'entendez ?

Il a détourné le regard, je souffle de soulagement.

En plus il me fait peur, avec sa tête carré.

Minute.. il me fixe méchamment ! Oh mon dieu..

Si vous m'entendez, je m'excuse de vous avoir insulté de carré monsieur.. même si c'est la vérité ..

Le bus s'arrête et je sors rapidement, pour ne pas croiser le car- euh le monsieur. Je marche rapidement et arrive à la maison. Je suis sortie il y a une heure pour expliquer à mon lycée les raisons de mes nombreuses absences.

Ils ont le droit de savoir après tout. Surtout que je reçois des appels de leur part tout les jours, j'ai du bloquer leur numéro, pour être en paix.

J'arrive devant chez moi, mais une boule fait sa subite apparition au niveau de mon ventre. J'ai comme un mauvais pressentiment. J'approche de plus en plus de la porte d'entrée, la boule présente dans mon estomac grandit.

Arrivée devant la porte, je souffle puis l'ouvre lentement. Aller Emy, ce n'est rien.

Je pousse la porte, qui finit par s'ouvrir complètement quand une voix m'interpelle.

« - Tiens, tiens, tiens.. La princesse fait enfin sont apparition !

Je manque de m'étouffer avec ma salive. Comment est-ce possible ?!

- Tu ne dis rien ? Même pas un bonjour ?

- Ferme la !

Il fut surprit par mes paroles, mais ne dit rien.

- Alors ton père adoré ne t'a pas manqué.. dit-il en faisant une moue faussement triste.

- Non. Comment voudrais-tu qu'un salaud comme toi me manque ? Hein ? Dis moi ! Un psychopathe qui ne veut pas que sa fille sache que sa mère et son frère sont vivants ! Un connard qui maltraite sa fille pour, je ne sais quelle raison ! Comment ?! Comment veux-tu que je t'aime après tout ça ? Je sais que tu ironise toute mes paroles mais je m'en contre fiche, car je veux tout dire ! Je veux tout avouer ! Tout ce qui sort de ma bouche viennent du cœur ! Et mon cœur te déteste, il a envi de te tuer ! Il a envie de commettre un meurtre juste pour une putain de haine ! Tu t'en rends compte ?! J'ai envie de tuer mon propre père ! Si on me donne un flingue, là, tout de suite et qu'on me demande de te buter je le ferais ! Sans hésitation parce que tu me dégoûte putain !

Une larme coule le long de ma joue, cette seule larme représente, non la tristesse de mes mots, mais la haine, la putain de haine que j'ai envers ce connard !

Ses traits se sont durcit, il me regarde froidement et finit par briser le silence.

- Mais t'as vraiment cru que je faisais ça par plaisir ? Dis moi ! Est-ce qu'un père ferait tout ça parce qu'il en a envie ?! Je te croyais plus intelligente Emy. Si je n'avais pas été mêlé à cette putain de mafia de merde, est-ce que j'aurais fait tout ça ? Non ! Bien sûr que non putain de merde ! Réfléchis bordel ! T'as jamais remarqué les caméras à la maison ?! Tu n'as jamais remarqué mon visage désolé et dégoûté de ce que je faisais ?! Emy ! Si je ne faisais pas tout ça ils allaient vous tuer ! Ils allaient prendre ce que j'ai de plus chère ! Certes, je suis à la tête d'une mafia, mais il y a quelqu'un d'autre qui a plus de pouvoir que moi et qui me commende ce que je dois faire !

Il marque une pause et une larme coule le long de sa joue. Quant à moi, elles inondent mon visage.

- Je ne voulais pas vous perdre ! Je ne voulais pas que les membres de ma putain de famille disparaissent à jamais ! Maintenant Emy, que tout soit claire, je n'ai jamais voulus te faire du mal encore moins t'enlever la vie. Je ferais de mon mieux pour protéger ma famille et ça je te le promet.

Il regarde en haut et je suis son regard quand une je vois caméra accrocher sur le mur. Mes yeux se dirigent vers mon père et il fait un doigt à la caméra.

- Je reviendrais Emy, je te le promet et cette fois pas pour te maltraiter, mais pour reconstruire notre famille.

Il hoche la tête à un de ses homme, et celui-ci ouvre la porte de la chambre d'ami, où en sort toute les personnes que j'aime, ma mère, mon frère et Lucas.

Je plante mes iris dans ceux de mon père et souris. Il fait de même et se dirige vers la porte.

Il se retourne une dernière fois et prononce les mots qu'il n'a pas prononcé depuis des années.

- Je t'aime ma fille. »

Puis il sort, pour s'engouffrer à l'intérieur d'un véhicule hors de prix.

Papa...

Why Me ? (EN RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant