Chapitre 4

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[Lucy]

Nous pénétrions les lieux en silence et j'allumai la lumière.

Natsu scrutait la pièce en silence. L'endroit était petit et sombre, je n'ouvrais que peu les rideaux, non en fait, je ne les ouvrais jamais. Quelle inutilité.

La pièce était petite, et dénuée de meubles. Il y avait seulement un lit, une minuscule cuisine intégré accompagné d'un petit îlot central, un canapé en cuir sombre en face d'une télévision accroché à un des murs. La décoration était sobre, quelque peu sombre.

- C'est mignon chez toi. Épurée, mais mignon, constata-t-il.

- Oui, je sais, je n'avais pas trop eu le cœur à la décoration quand j'ai emménagé.

- Tu veux toujours le boire ce verre jolie blonde ?

- Tu comptes vraiment m'appeler comme ça ?

- Peut-être bien, ricana-t-il.

Il me fit un clin d'œil. Je me dirigeai vers la cuisine et plus précisément vers mon armoire où se trouvaient mes boissons alcoolisées. Natsu me sourit et vient s'accouder à l'îlot de la cuisine. Il me regarda sortir les deux bières que j'avais, pour nous deux.

Nous avions un peu enchaîné les bières et ne nous étions toujours pas endormis, nous tenions assez bien l'alcool, ce qui n'est pas très étonnant pour mon cas. J'avais proposé, pour je ne sais quelle raison, s'il voulait rester dormir chez moi cette nuit-là. Et c'est ce qu'il a fait, il a dormi à la maison.

Le lendemain matin nous nous étions réveillés l'un à côté de l'autre assis dans le canapé. Il avait dû aller en cours et moi, et bien moi, j'avais eu le besoin d'aller faire des courses donc je ne suis pas aller en cours. Très sérieux, vous me direz. Mais comment voulez-vous travailler sans les fournitures de bases. Donc me voilà au centre commercial à faire des emplettes. Je songeais à m'acheter un téléphone pour cette mission. Comment je pouvais me rapprocher de Natsu s'il ne pouvait même pas me joindre. Je déteste vraiment ça, mais quand il le faut, il le faut.

Je longeais la rue du petit quartier commercial à la recherche d'un mobile pas trop chère que je pourrais éjecter de ma vie après cette mission. Chose facile à trouver. J'avais bien passé ma matinée à faire des courses quand je rentrai chez moi. Qu'elle n'était pas ma surprise en voyant les cheveux roses du fils de mon employeur devant ma porte.

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