Double jeu

Chapitre 9

[Lucy]

Nous avions mangé spaghetti et nous nous étions mis devant un grand classique : Spider-Man. Je m'étais calé dans le creux de son bras droit. Nous regardions le film en silence. Il regardait la télévision fixement.

- Mon père est dealer, m'annonça-t-il de but en blanc.

- Pardon ? Lui demandais-je comme si je n'avais pas entendu ce qu'il venait de me dire.

- Mon père, il est dealer de drogue, je déteste parler de lui.

- Pourquoi ?

- Parce qu'il a commis l'impardonnable. Il a tué ma mère, violence conjugale, elle n'a pas survécu à ses coups.

- Je suis désolée, Natsu, lui dis-je sincèrement.

- Je n'en ai jamais parlé, c'est trop douloureux. Mais avec toi... Tout à l'air si simple.

- Natsu, tu sais, il faut que, commençais-je.

- Non chut s'il te plaît, ne dit rien.

Il avait tourné la tête et me regardait. Il jonglait entre mes yeux et mes lèvres. Lucy non, il ne faut pas, c'est le fils du client ! Il passa sa main dans mon cou. Oh, doux Jésus, Lucy reprend toi ! Il s'humecta les lèvres, bonté divine. Il commença à avancer timidement sa tête vers moi. Oh et puis merde ! Je comblai le vide entre nous deux.

[Natsu]

Elle est là, entre mes bras, dans ce canapé. Qu'est-ce qu'elle était belle ma jolie blonde. Elle est à moi. Cette jolie blonde. Je goûtais ses lèvres, oh mon Dieu, ses lèvres. Elle gémissait à chaque baiser. C'était délicieux.

Je ne sais pas pourquoi, mais depuis qu'elle a débarqué, je me sens heureux.

La télé ne m'intéressait plus du tout à cet instant-là, je me retournai complètement vers elle et commençai à embrasser son cou. Je passai mes mains autour de sa taille et je la soulevai. Je lui embrassai plus ardament et la déposa sur l'ilot de sa cuisine. Elle entoura mes hanches de ses longues jambes fines et passa ses bras autour de ma nuque. Elle tira faiblement sur mes cheveux. Mon Dieu, elle me rend fou cette fille. Je la soulevai de nouveau et l'allongeai sur le lit. Nous rompons le baiser puis elle me regarda. Elle murmura mon prénom. Bon dieu, qu'est ce qu'elle est sexy quand elle fait ça. Je ne sais comment, mais elle me retourna et je me retrouvai chevauché par ma jolie blonde. Qu'est-ce qu'elle était belle. Elle pressa ses lèvres contre mes lèvres puis elle tira sur mon t-shirt. Je rompis le baiser pour m'en débarrasser. Et je réattaquai de plus belle. Ce soir, elle était mienne et je comptais bien le lui montrer. Elle se détacha et me regarda. Je passai ma main sous son top ; elle gémit sous ma caresse. J'en profitai alors pour lui retirer ses vêtements. Je rompis le baiser pour l'admirer. Elle était sublime. Elle donna un coup de basin qui m'arracha un grognement.

- Fait attention à ce que tu fais jolie blonde.

Elle me regarda avec un regard qui en disait long. Elle sourit et recommença son geste. Je grognai de nouveau. Elle avait un sourire satisfait. Je la retournai avec souplesse, j'ôtai moi-même mes derniers vêtements. Elle me regarda.

- Tu es très beau.

- Tu l'es bien plus. Lucy ?

- Oui ?

- Je te veux.

Elle me regarda, passa ses mains de chaque côté de mon visage et approcha sa bouche de mon oreille.

- Moi aussi, je te veux.

Je lui sautai dessus. Ce soir, c'était nous, je la voulais elle. Maintenant, tout de suite. Je m'allongeai sur elle, la surplombant de tout mon corps. Son corps est frémissant et réceptif à toutes mes caresses. Je la voulais la maintenant, je voulais la prendre, lui donner du plaisir, je voulais qu'elle soit mienne. Elle stoppa toutes mes pensées en s'attaquant à ma bouche et à mon corps. Elle se mouva sous moi. J'étais à bout de souffle.

- Lucy... Soufflais-je.

- Natsu, j'ai envie de toi, prends moi.

Sa voix était suppliante, à bout de souffle également. J'exécutai sa demande, à mon plus grand plaisir. Je la pris, elle était là, chaude, pour moi et moi seul. Elle tremblait à chaque coup de rein et je n'en menais pas bien large non plus. J'accélérai la cadence, nous faisant haleter tous les deux. Cette nuit-là, nous avons joui ensemble. À chaque coup de butoir, elle criait. Elle était si belle dans la jouissance cette nuit-là.