Les gentilles infirmières n'ont pas menti et m'ont apporté plus de lecture, grâce aux journaux. Maintenant, nous pouvons aussi lire le Berliner Illustrirte Zeitung. J'aime beaucoup le feuilleter car les photographies et illustrations sont de bonne qualité. Cela a le mérite de me faire passer le temps.
Je vois depuis la fenêtre que les arbres du parc se teintent d'orange et de brun. C'est triste, je me demande à quoi va ressembler mon quotidien quand tout sera gris.
Je n'ai plus reparlé de mes rêves à Marie alors que j'en fais encore. En fait, j'en fais presque toutes les nuits. C'est comme si j'étais de plus en plus pressée par une force obscure pour faire quelque chose. Mais quoi ?
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Changer ce qui est écrit
FantastiqueFévrier 1920, Berlin. J'ouvre les yeux comme si je venais de naître et un tourbillon de sensations me submerge, étouffant. Pourquoi ai-je aussi froid ? Voilà qu'une main ferme me sort de l'eau et m'emmène à l'asile. Je n'arrive pas à prononcer un m...