Chapitre 2
**********nana
Ma tête me fait mal tout mon corps me fait mal je pense qu’il va falloir que j’essaie d’éviter mon mari un peu et pour cela, il faudrait que je m’éloigne de lui. Il me torture, à la limite il me rend la vie dure pensais je en terminant le diner que j’étais en train de préparer.
En même temps, j’avais un ennui total dans cette maison, oui, je ne voulais pas me l’admettre au début, mais je m’ennuyais comme une dingue. J’avais l’habitude de bouger, de sortir de faire des activités quand j’étais à Dakar, mais en dehors de mon mari, je ne fréquentais personne d’autre….
Je soupirais encore avant de fermer toute la nourriture et de me diriger dans la chambre de mes enfants. Junior était au salon regardant la télé, alors que charlotte, toujours sur mon dos, dormais à poing fermé. Je la fis descendre doucement avant de la coucher dans son berceau. Je ne pus m’empêcher de la regarder pour la énième fois. Ah ma fille… elle a vite grandit en si peu de temps et de plus en plus, elle commençait à avoir les mêmes traits de caractère que sa mère rire.
Elle était si petite mais si calme et si sereine qu’on ne dirait pas une petite fille. Plus je la regardais et plus mon cœur débordait d’une joie sans limite. Etait-il possible d’aimer à ce point ? Vous me direz peut être que je suis folle, ou que je frise la paranoïa, mais quand je regarde mes enfants, je me pose encore la question à savoir : les ai-je vraiment mis au monde ????
Ils sont ce que j’ai de plus cher au monde, ils sont ma fierté, mais surtout, ils sont mon bonheur… je les aime par ce qu’ils sont sorti de mes entrailles certes, mais aussi, quand je les regarde, je vois une partie de leur père en eux… quand je regarde le bonheur que mon mari éprouve en les regardant, je me sens si fière…. Si unique et si spécial…
Une larme tomba sur ma joue au même moment et j’entendis un bruit au pas de la porte….
Je me retourne brusquement et fit face à l’objet de mes pensées. Il était non chalamment appuyé sur l’embrasure de la porte me regardant de ce regard perçant, mais soucieux : un problème.
Je consulte rapidement ma montre et vit qu’il n’était pas encore l’heure de la descente….
- Karim ?
En guise de réponse, il leva les bras vers moi et je m’y blottis confortablement avant de le regarder de haut en bas. Il avait la veste surement jeté à l’arrière de sa voiture, le gilet ouvert, les manches de sa chemise retroussées, et la mine serrée…
- Qu’est ce qu’il se passe ? pourquoi tu es là à cette heure ?
- Je dois partir à Dakar aujourd’hui même…
- Quoi ??? pour combien de temps ?
Il soupira et je le sentis plus soucieux que jamais : je ne sais pas ma belle, peut être dix jours, et si je dis dix jours, c’est juste une minimisation. Mais je crois qu’il faut que je fasse un mois.
Mon cœur se mit à battre à tout rompre. Et pourtant je devais être heureuse, car j’aurai un peu de répit, mais je sentais mon cœur se déchirer en deux. Depuis son arrestation on ne s’était plus jamais séparé autant de temps. Et je sentais dans sa voix qu’il y avait quelque chose de grave, quelque chose qu’il ne voulait pas me dire, ou qu’il évitait de me raconter….
Il me murmura : viens….
Je le suivis dans la chambre et quand il me montre son billet d’avion, j’eu la confirmation. Il était si triste que j’en avais envie de rire….
- Je te fais ta valise, vas te doucher et tu vas partir. Tu sais que le vol c’est pour 23h. il faut que tu sois à l’aéroport très tôt….
Il ne répondit pas et comme d’habitude il s’enferma dans la salle de bain pendant presque une heure.
J’avais envie de rire. En fait, j’ai l’impression que mon mari pense que je lui appartiens. Le fait de s’éloigner de sa famille autant de temps l’inquiète surement, mais à chaque fois qu’on reste plus d’une journée sans se voir, c’est moi qui en pâtit ça c’est sur…
Je finis de lui faire sa valise en quelques minutes et lui fais à manger, le tout déposé sur la table de chevet. Et au moment de boucler son bagage à main, il sortit de la douche, serviette nouée autour de la taille….
Je ne pus m’empêcher de regarder ce tatouage et me rappeler le jour où on l’avait fait ensemble…. en même temps je descendis jusqu’à sa fente des reins avant de m’apercevoir que j’étais en train de mater mon mari…
Il sourit et du bout des lèvres il me chuchota : arrête ça soukeyna…
Il se dirigea vers moi mais fit tout pour ne pas me toucher et s’assit sur le lit. Il n’est pas trop bavard et ça m’inquiétait un peu : tu es sur que tout vas bien bébé ?
Je m’assis sur ses genoux en lui posant cette question et il entoura ses bras autour de mes hanches. Il me fixa longuement avant de fermer les yeux : l’entreprise à un problème, et je crois que si je n’y vais pas tout de suite, talla va tout niquer à cause de sa cupidité.
- Talla ??? le nouvel associé ?
- Oui, et je pense que l’avocat avait raison. Nos intérêts à Dakar sont beaucoup plus importantes….
- Et tu crois qu’on doit rentrer définitivement ?
- Bof mon ange tu sais, on a tout à Dakar, et l’entreprise bat de l’aile à cause de mon absence. Je ne sais pas quoi penser, mais je vais y aller régler ça et tâter le terrain en même temps. si on ne peut pas rentrer je peux faire des allers-retours…
- Rire, on sait tous les deux que tu ne peux pas….
- Oui je ne veux pas être loin de ça…
Il plongea sa main dans ma petite robe portefeuille et se rendit compte que je n’avais pas de sous-vêtements. Il sourit puis captura mes lèvres d’un baiser fou et langoureux. Il avait de la fièvre mais je savais qu’il était nerveux, et c’était la raison….
Je lui chuchotais du bout de la langue : tu vas être en retard à l’aéroport. Et puis junior est juste dans l’autre chambre…
Au lieu d répondre, il se leva et me déposa doucement sur le lit avant de se lever. Il ferma la porte à clé et se tourna vers moi : je risque de ne pas te voir pendant tout un mois, et ça me rend fou nana… je ne pense pas que je vais tenir autant de temps. Et si je meurs ????
- Hahahahahh mais abdou karim, mourir de quoi ?
- Manque de sexe ton sexe …. J’ai constamment envie de toi, et à chaque fois je me demande comment tu fais pour être aussi désirable. Est-ce que tu sais que si ça ne dépendais que de moi, on fera l’amour tous les jours, chaque minute de chaque heure ???
- Tu exagère la….
Il sourit et me fixa longuement avant de toucher le pan de sa serviette…. Il était toujours à la même position mais descendit un peu la serviette pour me montrer que son érection faisait barrière aux tissus …. Tiey…
Il me murmura toujours adossé à la coiffeuse : tu sais que tu en es la cause ? Il m’arrive même de bander pendant toute la journée au travail ….
- Karim….
- Je ne pense pas pouvoir tenir… viens avec moi…
- Mais c’est insensé. Ce n’était pas prévu et tu dois partir dans quelques heures….
Sans répondre, il lâcha tomber la serviette et je faillis m’étouffer avec ma respiration…
Il s’approcha lentement, souriant légèrement mais je sentais qu’il était excité. Son membre en témoignait, son expression idem….
Il me tendit la main mais en guise de réponse je me levais et m’éloignait de lui.
- Laisse-moi me mettre au même pied que toi…
Il fronça les sourcils ne comprenant pas mais quand j’enlevai soudain ma robe pour être aussi nue que lui, il sourit et m’attira brusquement à lui…
Il m’embrassa fougueusement, et de façon si pressé que je cru qu’il allait me prendre la, à l’instant…. Mais non, il plongea ses lèvres sur mon coup, me léchant le lobe de l’oreille avant dy insérer délicatement sa langue et de me faire gémir de douceur….
Il me dirigea jusqu’au grand miroir de notre chambre, me retourna brusquement et on fit face à la table de la coiffeuse. Il était excité, ses yeux étaient plongé sur mes seins, mon cou… il était agité, il avait envie de se fourrer en moi… en fait il était beau, beau de désir, mais aussi beau d’amour et d’envie….
J’étais tellement humide que j’en fermais les yeux… il me pressa les seins avant de me souffler : comment je peux survivre sans ça… hein….
- Honey, tu vas seulement à Dakar, et si c’est trop dur, je viens avec tes enfants….
- C’est vrai ?
Je ne plus répondre car sa langue commençait à descendre le long de ma colonne vertébrale provoquant un frisson sans pareille sur tout mon être….
Il était pressé et je le sentais, il souleva une de mes jambes qu’il déposa sur la table et pour lui faciliter les choses, je me cambrai légèrement…. Il promena doucement sa main sur mon intimité avant d’y poser son membre. Dur, gros, beaucoup trop gros….
Mais avant même que je ne pu me préparer, il s’enfonça d’un coup sec et violent. J’écarquillais les yeux de surprise, et j’avais comme l’impression que le pénis de mon mari avait doublé. Merde….
Je ne voulais pas crier, mais il était resté la… je relevai la tête en arrière pour sentir son souffle court sur ma joue… il poussa loin, tellement loin que je ne sentais plus mes jambes. Et au lieu de faire des vas et viens, il se mit à onduler….
- Ah oh mon Dieu…
- Tu aimes ce que je fais ????
- Oui j’adore…
Il bougea comme un serpent en transe. j’étais en sueur aussi humide que jamais, sentant son membre durcir encore et encore toujours aussi enfoncé au fond de moi. C’était une sensation exquise, tellement unique que je ne pouvais m’empêcher de gémir fort….
Il commença à me faire l’amour comme ça debout en face de notre miroir, et je vis plusieurs expressions passer sur son visage… du désir, de l’excitation, mais surtout un amour fou que j’arrivais clairement à lire dans ses yeux ….
Faire l’amour avec abdou karim est sans nul doute la plus belle expérience de ma vie et chaque jour j’ai l’impression qu’il s’améliore de plus en plus….
Je ne pouvais plus tenir sur mes deux jambes et le comprenant, il me retourna brusquement et me souleva de telle sorte que j’ai les deux jambes entourés autour de sa taille. J’avais peur de cette position et il le savait. Mais il n’en avait cure. Il me poussa doucement jusqu’à mur et la, ayant une bonne prise, se mit à me labourer comme si ça vie en dépendait. J’avais chaud j’étais existé mais j’avais tellement envie de lui….
- Vas-y… plus fort… plus fort… oh mon Dieu… OH ….
- Oh GOD… OH GOD …. Oh My godness… nana…… oui… oui…..
Il me donna un violent coup de rein avant de jouir profondément en moi, me faisant crier en meme temps….
Et un orgasme arriva aussi violent qu exceptionnel.
**********abdou karim…
Dakar ne m’avait pas manqué oui, je le dis comme ça car c’est ce que je pense. En effet, à mon arrivée à l’aéroport, j’eu le cœur qui battait la chamade. Je suis venu ici aussi seul que jamais, sans ma femme ni mes enfants….
Je pensais encore à cette petite partie de plaisir qu’on avait eu elle et moi avant mon départ, et je peux vous assurer que ça m’a remis d’aplomb. Mais surtout, ça m’a permis de savoir que quoi qu’il arrive, soit nana vient soit je rentre laissant tout en plan ici….
Ma sœur astou vint me chercher et ses cris et pleurs m’ont fait rire. Ah cette fille. Je savais qu’elle était émotive mais depuis notre départ, elle se sentait si seule à la maison…
Maman aussi avait beaucoup pleuré quand elle m’avait vu. Je ressentais beaucoup de bien à les retrouver, mais en même temps un grand vide s’était installé dans mon cœur dès la première nuit. OUI après seulement quelques heures ma femme me manquait terriblement…
Cependant, j’étais venu pour régler quelque chose, d’aussi important que l’avenir de nos enfants : notre entreprise. Par conséquent, le lendemain de mon arrivé à Dakar, je m’étais rendu dans les locaux sans prévenir. Et quand talla m’a vu me garer devant l’entreprise, son expression confirma mes doutes. Oui il se la coule douce avec la nouvelle assistante et après avoir consulté les chiffres, j’eus encore plus de doute sur nos bénéfices, qui, je trouve étaient très minimes par rapport à la normale….
J’avais réussis à dénicher quelques une de ses fraudes, mais il fallait que j’aie dû tact avec lui. Il était un fin diplomate et surtout un excellent comptable qui pouvait s’en sortir à but d’épreuve. Je décidai donc de lui renouveler ma confiance et au terme de mes vérification, j’avais déjà pris ma décision : obligé de revenir sur Dakar…. Et ce dans les plus bref delais. Pour l'instant l'urgence était que je retourne sur Bricktown…. C'était vital…
A suivre.