Private | Ashton Irwin

➵ I miss you.

1095 mots.

"Hayley ? M'appelle Luke."

Nous sommes dehors, devant le bâtiment où je travaille, Luke me tient toujours la main et en prononçant mon prénom, je sens qu'il est mal à l'aise.

"- Oui ? Je réponds doucement.

- Ashton.. ? Il t'a vraiment dit qu'il aimait Ma... Mali-koa ? Demande-t-il, complètement déboussolé."

Je soupire, m'arrêtant par la même occasion, et le regarde dans les yeux, encrant mes pupilles dans les siennes.

"- Oui.

- Et... Et... Tu sais quand même que... Enfin, que c'est la-

- C'est la sœur de Calum. Tu ne m'apprends rien là. Je le coupe, déclarant cette phrase avec non-chalance, accompagnée d'un rictus moqueur."

Il semble être surpris, je ne comprends pas. Qu'est ce qui le choque tant que ça ?

"Donc tu sais ça... Murmure-t-il, tête baissée."

Je hausse un sourcil, encore une fois, dans la plus totale incompréhension.

"Oui, Luke. Qu'est ce qu'il y a de si dérangeant ? Je me décide enfin à le questionner."

Il s'étouffe avec sa salive, ou se fait étrangler par l'homme invisible, je sais pas trop, et serre ma main.

"- Eh ! Calme toi, vraiment, c'est quoi le problème ?

- Mais ! J-je sais pas ! C'est juste bizarre ! Il s'écrit."

Je le dévisage et soupire de nouveau.

"- C'est l'amour, tu crois que ça se contrôle ? Je demande, en roulant des yeux, exaspérée.

- Ah ! Il ricane étrangement, C'est bien une phrase de fille ça !"

Je me tourne vers lui et fronce les sourcils.
C'est quoi ce stéréotype ?!
J'arrache ma main de la sienne et mes joues chauffent.

Fais gaffe, Hayley. Si tu dis n'importe quoi, t'es morte.
Seulement, la colère aura raison de moi, et je le sais.

"Ta gueule non ? Que je sois une fille ou pas, ça reste véridique alors tes phrases de sexiste comme celle-là tu peux te les garder ! J'hurle."

Il recule et je m'en vais.

"A-attends !" J'entends au loin.

Je ne me retourne pas, il n'en vaut pas la peine, ou alors il m'a vraiment mise en colère.

Oh, cette journée aura été nulle à chier JUSQU'AU BOUT.

Je rentre à toute vitesse dans ma voiture et le laisse en plan.

Une fois assez loin pour me proclamée "sauvée", je soupire et me détend.

Le silence profond qui règne dans ma voiture me pousse à réfléchir.

Ok, maintenant que je n'ai plus rien à faire avec les garçons, je vais perdre mon travail. Je retournerai en France, chez mes parents et je ne ferai rien de mes journées.