La reine maudite (Livaï x reader)

Chapitre XI

Pdv reader :
Ça fait bientôt une semaine que je suis allée voir Pixis. Il m'a donné de précieux conseils, mais comme il l'a dit, je suis trop lâche pour les appliquer.
À mon retour au château, aucun adversaire n'était à ma hauteur. Maintenant je m'ennuie. Je n'ai plus personne à combattre à part les titans. Je sortirais probablement cet après midi pour trancher quelques nuques. Je me souviens encore que Livaï s'en foutait avant quand j'allais les tuer. Je m'exposais au danger mais ça l'arangeait presque. Comme tous mes serviteurs il voulait juste que je meurs.
Si ça se trouve, il est juste sortis avec moi pour mieux et me détruire plus tard. Il voulait peur être accomplir sa vengeance.

Pdv Livaï :
Cela faisait maintenant trois mois que je n'avais pas vu (t/p). J'étais à la fois triste et en colère. Je déversais ma haine sur les nouvelles recrues. La folle avait beau me répéter que ce n'était pas leur faute, j'avais besoin d'en vouloir à quelqu'un. J'avais besoin de me défouler.
J'avais été convoqué une énième fois dans le bureau d'Erwin. Il allait sûrement me réprimander parce que j'étais trop dur avec les nouveaux.
Quand j'arrivai sans frapper, il n'eut même pas le courage de me réprimander.

Erwin : Livaï, j'ai quelque chose d'important à te dire, c'est à propos de (t/p).

Livaï : Alors ça n'a aucun rapport avec moi.

Erwin : Livaï, écoute moi s'il te plaît.

Il avait l'air tellement fatigué que j'eus pitié de lui et m'assis sur la chaise en face de lui.

Erwin : Le roi a invité (t/p) à la capitale. La rumeur dit qu'il va là demander en mariage. Apparemment, elle le sait et va accepter. Les nobles disent que c'est une intéressée, mais en bas, on prétend qu'elle veut se marier, puis se suicider pour ternir la réputation du roi.

Livaï : Tch, en quoi ça me concerne ? Elle peut bien crever je m'en fous.

Erwin : Il se trouve qu'au contraire le bataillon d'exploration est très intéressé. D'autant plus que durant son séjour dans les bas fonds, (t/p) a perfectionné l'équipement tridimensionnel et son majordome a pris la liberté de m'en envoyer les plans.

Il me tendit un équipement semblable en tout points au mien.

Erwin : Essaie le.

Je sortis du bureau en compagnie d'Erwin pour tester cet équipement. À ma grande surprise, il n'était pas du tout semblable à l'équipement habituel. Il était plus léger, plus maniable, et même si je mis un temps à m'y habituer, je pris un réel plaisir à l'utiliser. En vérité, ça ne m'étonnait pas de (t/p). J'atterris devant Erwin sans dire un mot et lui rendis l'équipement.

Erwin : Ça t'as plu ?

Livaï : Tch, pas mal.

Erwin : Demain nous irons à la capitale. Le roi y a convié (t/p) pour le repas du midi elle en ressortira sûrement en pleine après midi.

Livaï : Oï, j'ai pas le choix de toute façon.

La folle s'incrusta dans la conversation.

Hanji : Alors c'est réglé ! Nous allons chercher (t/p) !

Pdv reader :
J'étais assise dans la calèche envoyée pour moi de la part du roi. J'avais passé la matinée à me préparer, après tout, j'étais la reine des bas fonds. Je devais faire en sorte que personne ne m'oublie. J'étais vêtue d'une robe rouge sang qui ne laissait indifférent personne. Même ce pauvre Gustave rougissait dès qu'il croisait mon regard.
Lorsque la calèche s'arrêta, Gustave m'ouvrit la porte. Je sortis et là, ce fut comme si le monde s'était arrêté. La foule qui s'était amassé la pour me voir s'était figée la bouche ouverte et le roi ne faisait pas exception. J'avançai à travers l'allée qui me menait à la porte du château en arborant un sourire de satisfaction. Quand j'arrivai devant le roi, je poussai sa mâchoire inférieur pour qu'il ferme la bouche.

(T/p) : Essuyez vous... Vous bavez.

Et je m'engouffrai dans le château par la porte qu'un garde maintenait ouverte. Je m'arrêtai au centre du hall pour attendre le roi qui s'était vite ressaisi pour garder une bonne image devant son peuple. Je décidai de jouer les ignorantes.

(T/p) : Vous m'avez invité majesté, et je vous en remercie. Mais j'aimerais savoir pourquoi.

Roi Fritz : Vous n'avez donc pas entendu les rumeurs ? Majesté.

Il appuya particulièrement sur le dernier mot pour me faire ressentir toute sa rancœur.

(T/p) : J'ai entendu que vous vouliez m'épouser. Mais j'en doute, avant même d'avoir vu votre regard je pensai que vous m'en vouliez d'être une reine. Désormais j'en suis sûre. Mais je ne sais toujours pas ce que vous comptez faire.

Roi Fritz : Je pensais vous menacer de mort, mais maintenant que je vous vois, je repense à un violeur que je connais...

(T/p) : À vrai dire, je m'attendais à mieux de votre part. Je suis déçue. Si j'ai bien compris vous voulez que j'arrête d'être une reine, et pour cela vous me menacez. Je voulais quelque chose de plus palpitant. Vous ne voudriez pas tenter de me torturer ?

Roi Fritz : Ce n'est pas une mauvaise idée mais je pensais avoir recours à des méthodes moins radicales.

(T/p) : Ce n'est pas si radical, une exécution immédiate, ça c'est radical. Mais une simple petite séance de torture... Ce ne serait même pas satisfaisant pour vous car je suis sûre que vous ne voudriez pas voir ça. Moi au contraire, j'aime voir des sous fifres souffrir. C'est jouissif.

Le roi resta de marbre, mais je sus que j'avais vu juste. Le roi avait peur du sang. Je saisis un poignard que j'avais sur moi et m'entaillai vivement le bras avec. Le sang coula afflux et le roi pâlit.

(T/p) : Regardez comme c'est beau. Ça fait tellement plaisir à voir et en plus ça vous fait un teint pâle magnifique. Remarque, je dois aussi être pâle car je perd beaucoup de sang. Vous voulez essayer ? Ça picote un peu mais ça passe vite.

Il recula de quelques pas jusqu'à être dos au mur.

Roi Fritz : Vous êtes complètement malade !

Je m'approchai de lui et pris son bras.
(T/p) : Vous avez de la chance, habituellement je transforme mes victimes en monstres, et elles passent le reste de leur vie à me servir.

Je coupai le bras du roi jusqu'à en dénuder l'os, alors qu'il criait en se débattant. Des gardes arrivèrent dans la pièce. Ils me saisirent, me firent lâcher prise et me menottèrent. Je fus conduite dans une cellule. J'admets ne pas avoir fait ce que j'avais prévu, mais je m'étais défoulée et alors que j'avais les nerfs à vif lorsque j'étais arrivée, à présent je me sentais libérée.

Merci beaucoup pour les deux votes et le commentaire que j'ai reçu. Ça me redonne envie d'écrire même si je serais très occupée jusqu'à la fin du mois. Je ferais le plus d'efforts possibles. J'espère que mon histoire continuera à vous plaire. Bonne nuit et bonne lecture mais ptits coussins.