Chapitre X

4.2K 178 13
                                    

Pdv Livaï :
Quand Erwin m'annonça que (t/p) était partie, j'étais dévasté et en même temps, je n'avais pas osé la poursuivre. Je n'avais pas eu le temps de lui demander des explications. Je ne savais pas pourquoi elle m'avait quitté. Je voulais regretter d'être sorti avec elle, je voulais la détester comme elle me l'avait suggéré, mais je n'y arrivais pas. J'avais beau y consacrer toute ma volonté, il m'était impossible de ne pas l'aimer.
Au fil de la journée, j'avais constaté que je n'étais pas le seul heurté par le départ de (t/p). Eren qu'elle avait beaucoup aidé, mais aussi la binoclarde avaient voulu aller la chercher. Mais Erwin s'y était opposé. Il avait décrété qu'il fallait respecter la décision de (t/p).
C'est pour cela que la folle était dans mon bureau.

Hanji : Allez Shorty ! T'as rien à craindre, c'est pas dangereux. On va juste chercher (t/p) et on revient.

Livaï : Tch, rappelle moi qui viens avec toi ? Un gamin suicidaire qui se transforme en titan ? Non merci, très peu pour moi.

Hanji : Dis plutôt que tu as peur. Qu'est ce qu'il s'est passé entre vous ?

Livaï : Elle m'a largué voilà. T'es contente ?

Hanji : Ça veut dire que vous sortiez ensemble ?

Livaï : Belle déduction. C'est que tu comprends vite toi !

Hanji : C'est par qu'elle t'as largué que tu ne veux plus la voir ? Mais rends toi à l'évidence Shorty ! En à peine trois jours elle s'est rendue indispensable pour le bataillon d'exploration. Elle a récupéré toutes ses recherches. Sans elle je ne peux rien faire. Je ne connais aucun scientifique qui soit déjà arrivé à son niveau. Nous avons besoin d'elle.

Livaï : Tu peux y aller, je te dénoncerai pas. Mais je ne t'accompagnerai pas non plus.

Je la forçai à sortir de mon bureau sans tenir compte de ses protestations. Qu'elle aille se faire voir.
Comme je m'y attendais, lorsqu'Eren et la folle revinrent de leur "expédition", (t/p) n'était pas avec eux. Ils n'avaient même pas pu lui parler.

Pdv reader :
Je faisais des aller retours dans la salle du trône. Je m'étais engagée à rester là toute la matinée pour laisser le temps à Gustave d'aider mes rivaux à installer des pièges et des embuscades dans tout le reste du château, mais je commençais à m'ennuyer. C'est alors que j'eus une idée. Je fis venir mon majordome par le biais d'une domestique.

(T/p) : Je vais à la surface. Si tu me cherche, demande le commandant Dot Pixis.

Gustave : Bien majesté.

À ces mots je partis pour le QG de la garnison. Je trouvai facilement Pixis. Il était dans son bureau. Sans lui demander la permission je pris le jeu d'échec dans son placard et m'assis en face de lui.

(T/p) : Une petite partie pour distraire une pauvre petite fille commandant ?

Pixis : Je ne peux rien vous refuser majesté. Vous n'aviez pas intégré le bataillon d'exploration ?

(T/p) : Je l'ai quitté.

Pixis : Le petit Springer ne vous a pas intéressé ?

(T/p) : Non, il est exactement comme son frère. Échec et mat.

Nous avions déjà fini la première partie.

Pixis : Je me souviens encore du jour où vous l'avez rencontré. Vous avez tout de suite voulu le posséder.

(T/p) : À l'époque je possédais tout le monde au moins une fois pour que ce sois plus facile les fois suivantes. Mais maintenant je me suis aperçue que je suis assez forte pour m'en passer.

Pixis : Vous auriez vu votre tête lorsqu'il ne vous a pas obéi !

(T/p) : Je cherche encore son cerveau.

Pixis : Je ne vous ai jamais vu aussi déstabilisée que ce jour là.

Je rougis.

(T/p) : C'était la première fois que ça m'arrivait... D'être déstabilisée.

Pixis : Pourtant c'est humain. Il n'y a pas à en avoir honte.

(T/p) : Tu ne peux pas comprendre.

Pixis : C'est ce que je croyais quand je t'ai rencontré, mais j'ai découvert que nous avons beaucoup plus de points communs que vous ne voulez bien le laisser croire.

(T/p) : Peut être, mais nous avons aussi beaucoup de différences.

Pixis : Nous sommes des chefs, certaines personnes nous déshumanisent.

(T/p) : Je me suis déshumanisée toute seule, et puis nous ne sommes pas chefs des même gens. Je dirige des criminels tandis que tu diriges des soldats.

Pixis : C'est vrai, mais même les criminels sont des humains. Des humains dérangés, mais tout de même des humains.

(T/p) : Je suis dérangée ?

Pixis : Vous ne pouvez pas le nier. Mais revenons plutôt au bataillon d'exploration. Personne d'autre que le petit Springer ne vous as intrigué ? Vous ne vous êtes liée d'amitié avec personne ?

Je laissai un moment le silence planer dans la pièce avant de répondre.

(T/p) : Ils sont tous morts. J'ai désobéi à mes propres règles, et ça m'a fait souffrir.

Pixis : Quelque chose me dit qu'ils ne sont pas tous mort.

(T/p) : Ça revient au même, ils finiront tous par mourir.

Pixis : En effet, nous mourrons tous un jour.

(T/p) : Ce n'est pas ce que je voulais dire. Ils sont au bataillon d'exploration, ils se feront bouffer par des titans.

Pixis : Qu'ils meurent comme ça ou autrement, ça ne change rien, ça fait toujours autant de peine.

(T/p) : Sauf si je ne le sais pas.

Pixis : Donc vous préférez rester dans l'ignorance ? C'est de la pure lâcheté.

(T/p) : Tu as sûrement raison, mais je ne veux plus souffrir.

Pixis : Mais avez vous déjà voulu souffrir ?

(T/p) : Non. Mais j'ai quand même souffert. C'est pour cela que je fais tout pour que ça ne se reproduise pas.

Pixis : Être éloigné des êtres qui nous sont chers est aussi une souffrance.

(T/p) : Moins forte que celle de les perdre.

Pixis : Mais vous pouvez les perdre tout en étant loin d'eux. Vous devriez passer un maximum de temps avec eux au lieu de vous enfermer dans votre prison de glace. Une façade de tient jamais très longtemps. Elle laisse vite apparaître l'arrière du bâtiment et celui ci s'écroule si il n'a pas de piliers pour le soutenir.

(T/p) : De belles paroles pour ne pas dire grand chose. L'arrière s'est déjà écroulé, il ne reste plus que la façade et des sujets prêt à partir à tout moment pour la soutenir. Si je suis encore debout, c'est que mon masque les intimide.

Pixis : Alors tomber le masque et laissez des piliers s'installer pour vous reconstruire.

Je vous quitte sur ces belles paroles. J'espère que ce chapitre vous a plu, j'adore Pixis donc je l'ai inséré dans l'histoire. Je vous envoie ce deuxième chapitre aujourd'hui pour me faire pardonner de ne pas avoir publié lundi. Bref, bonne nuit et bonne lecture mes ptits elfes.

La reine maudite (Livaï x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant