La reine maudite (Livaï x reader)

Chapitre VII

Pdv reader :
Le lendemain, nous partîmes après le discours habituel d'Erwin. Livaï ne cessait de me jeter des regards inquiets. Petra dû le remarquer car elle lui posa la question.

Petra : Tout va bien caporal ?

Livaï ne prit pas la peine de répondre. Il aurait dû. Désormais, même le titan était inquiet, il y devait se dire "si même le soldat le plus fort de l'humanité est inquiet, c'est que le danger doit être énorme !".

(T/p) : Eh Eren ?

Eren : Oui ?

(T/p) : Arrêtes de paniquer, tu ne risque rien.

Pdv Livaï :
Le gosse parut rassuré par ce que (t/p) lui avait dit, et moi j'avais honte. J'étais tellement obnubilé par la sécurité de celle ci que je n'avais pas remarqué qu'Eren paniquait. Je devais me ressaisir. Une seule erreur et c'était la mort assurée.
Au bout de quelques heures, nous fûmes avertis que l'aile droite avait été entièrement décimé. J'envoyai donc Petra en avertir une autre escouade. J'entendis la voix douce de (t/p) prononcer des paroles rassurantes.

(T/p) : Ne t'inquiète pas Eren, non seulement tu peux te transformer en titan, mais en plus tu es avec l'escouade tactique. Tu es en securité, rien ne peut t'arriver.

Eren : Merci (t/p).

Pdv reader :
J'eus un petit sourire.

(T/p) : En plus je ne laisserai pas mourir le premier titan shiffter sur lequel je peux faire des expériences. Je ne t'ai pas encore disséqué.

Toute l'escouade rit, et même Eren qui risquait fortement de se faire disséquer esquissa un sourire.

Erd : On te reconnaît bien là (t/p).

Gunter : Ça fait du bien de t'avoir dans notre escouade, ça détend l'atmosphère. On sera moins stressés si on croise des titans.

Petra : C'est sûr que ce n'est pas le caporal qui va nous faire rire.

Livaï : Tch, si t'es de retour évite de sortir des c********, sinon je te renvoie.

Auruo : Arrêtez de rire comme des gosses, (t/p), je suis sûr que tu vas te chier dessus face aux titans.

Livaï : Oï, ça m'étonnerait.

Erd : Tout le monde n'est pas comme toi Auruo.

Nous rîmes tous (sauf Livaï évidemment) de bon cœur.

Petra : C'est vrai que c'est ta première fois, tu es tellement détendue que je l'avais presque oublié.

Mon regard s'assombrit.

(T/p) : Détrompe toi, c'est loin d'être la première fois.

Cette fois ils se turent tous face à mon air sérieux.

Pdv Livaï :
Personne ne rompit le silence macabre qui s'était installé. Lorsque nous entrâmes dans la forêt des arbres géants, le gamin se remit à paniquer. Cette fois (t/p) ne semblait pas décidée à le rassurer. Il ne cessait se poser des questions, d'autant plus lorsque le titan féminin se mit à nous poursuivre. Mais grâce au plan d'Erwin, nous parvînmes à l'attraper. Malgré les pertes, le plan était une réussite. Je laissai mon cheval à mon escouade et partis non sans jeter un dernier regard soucieux à (t/p).

Pdv reader :
Livaï s'en alla avec un air inquiet. Après quelques minutes, nous entendîmes un rugissement. Nous ne nous préoccupâmes pas et quand nous vîmes les fumigènes, nous crûmes que la mission était un succès. Ce fut probablement la plus grosse erreur de notre vie. Nous aperçûmes un nouveau fumigène et décidâmes de rejoindre le caporal chef. Un individu portant une capuche avançait à travers les arbres, et je sus tout de suite qu'il ne s'agissait pas de Livaï. Je me jetai sur lui et esquivai de justesse un coup d'épée. Gunter n'eut pas cette chance. 1 : Les larmes se formèrent au coins de mes yeux, mais je parvins à les retenir.
Le titan féminin prit forme, Eren accepta de partir et nous coupâmes la plupart des muscles du titan. Erd fut dévoré car il baissa sa garde, croyant que la situation était en main. 2 : Cette fois une larme coula le long de ma joue.
Le titan féminin se reconstitua. Elle prit Petra pour cible, et malgré les cris d'Auruo, elle ne parvint pas à s'enfuir. 3 : Les larmes dévalent mes joues, brouillant mon champ de vision.
Le titan achève rapidement Auruo. 4 : C'est comme si une multitude de couteau déchiraient ma poitrine, je hurle ma douleur et me jette sur le titan féminin.
Je suis trop rapide pour elle, elle ne m'atteint pas.
Soudain tous mes muscles me lâchent. Non, ce n'est pas possible, pas maintenant. Le titan féminin n'a même pas eu besoin de m'achever. Le vide prit peu à peu possession de mon corps. Dans mes dernière secondes, j'entends le titan d'Eren qui hurle lui aussi sa douleur.

Pdv Livaï :
J'allais rejoindre mon escouade, lorsque j'entendis un cri de titan. Je partis en direction de ce cri. En m'y rendant je passai devant les cadavres des membres de mon escouade, plus particulièrement devant celui de (t/p). Mais je gardai mon masque impassible. Ce n'était vraiment pas le moment de craquer, surtout que l'amie d'Eren se précipitait inconsciemment vers lui. Nous le vîmes se faire manger par un titan, et elle voulut courir le sauver. Je l'arrêtai et nous parvînmes à le sauver de manière plus organisée. Avant de partir, j'allai voir une dernière fois (t/p) pour poser une dernière fois mes lèvres sur les siennes. Elles étaient encore chaudes. Dans un dernier espoir je pris son pouls. Il battait encore. Faiblement, mais il battait encore. Je la pris dans mes bras pour la ramener dans le chariot des blessés avec Eren. J'attrapai la folle et lui donnai l'ordre de la sauver.

Livaï : Elle est encore vivante, t'as intérêt à la sauver sinon c'est toi qui survivra pas.

Hanji : J'avais raison, il se passe réellement quelque chose entre vous.

Livaï : Il se passera plus rien si elle meurt.

Hanji lui donna les premiers soins, et elle fut portée à l'infirmerie dès notre retour. Je restai avec elle jusqu'au bout je ne mangeais pas ni ne dormais. Je ne voulais pas me séparer d'elle, peu importait si les murs étaient détruits ou si je crevait. Ma vie ne valait pas la peine d'être vécue sans elle. Je repensais à toute les années passées avec elle avant qu'elle intègre le bataillon. Toutes ces années passées à la détester. Toutes ces années gâchées.
Soudain, je perçu un mouvement et vis ses délicates paupières s'ouvrir.

The end ! Je suis sadique, j'aime vous faire attendre (personne ne lit donc tu ne fais attendre personne. Ferme la, je te déteste. ) Je hais le monde entier, j'ai mal à ma tête, et je me fais quand même chier à vous écrire. Alors s'il vous plaît un peu de compassion. Lisez. Même si c'est un p***** de cochon d'inde qui lit ça me va. Bref je suis désespérée, j'aimerais que quelqu'un lise. Bonne nuit et bonne lecture mes ptits fantômes.