Chapitre IX

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Pdv reader :
Je me relevai et décidai de me rincer le visage dans la salle de bain. La fraîcheur de l'eau me ferait du bien.

*22 ans plus tôt*
Les ruelles des bas fonds étaient silencieuses pour une fois. Un membre de la fausse noblesse avait décidé d'exécuter un innocent sur la place publique, et tout le monde était allé voir le spectacle.
J'entrai dans la maison du faux noble en question, Alastor Devilsbless. Je m'installai confortablement dans un des fauteuils du salon de celui ci sans me faire repérer par le majordome.
Lorsqu'Alastor rentra et parti se reposer dans le petit salon il fut surpris de m'y trouver. Il hela son majordome.

Alastor : Gustave, pourquoi ne m'avez vous pas dit que j'avais de la visite ?

Celui ci parut décontenancé par ma présence.

(T/p) : Allons allons, tout va bien, il n'était pas au courant, et vous n'allez pas avoir peur d'une enfant de 5 ans. Je viens me faire ausculter docteur.

Alastor : Tu as de l'argent petite ?

(T/p) : Pour vous ce sera majesté. Et ne me tutoyez pas. Je ne compte pas vous verser d'argent, en revanche, si vous faites ce que je dis, peut être que je ne vous tuerais pas.

Alastor : Gustave, veuillez emmener cette jeune fille aux cachots, je la ferais exécuter.

Le grand homme tenta de s'en prendre à moi, mais je l'assomai aisément. Le médecin quant à lui, s'écroula sur le sol.

(T/p) : Auscultez moi docteur. Ça ne vous coûte rien.

Alastor finit pas s'exécuter et après quelques minutes, il commença son diagnostic.

Alastor : Je... Enfin vous... Vous êtes en bonne santé. Vous avez juste le corps un peu plus froid que la moyenne. Ce n'est pas nécessairement une anomalie.

(T/p) : C'en est une. Je ne sais pas ce que j'ai. Je n'ai pas trouvé de cas semblable, mais j'ai quelque chose.

Soudain, comme pour confirmer mes propos, mon corps me lâcha. Il ne m'appartenait plus. Je ne contrôlais plus rien , aucune parcelle de moi ne voulait me répondre.
Un voile noir s'abattit sur mes paupières. Aucun de mais sens ne fonctionnait, mais je pouvais toujours penser.
Lorsque ma "crise" prit fin, Alastor avait été assomé, et son majordome se tenait debout à côté du canapé où j'étais étendue. Je me levai précipitement.

Gustave : Vous êtes enfin réveillée majesté, j'ai pris la liberté d'assomer mon ancien maître lorsqu'il a tenté de vous tuer.

(T/p) : Vous attendez quoi ? Des remerciements ? Vous pouvez toujours crever.

Gustave : Je n'attend rien de vous majesté, j'aimerais seulement me mettre à votre service. Je ne vous demande aucune rémunération. Je voudrais seulement vous prévenir que si je trouve quelqu'un qui est plus puissant que vous, je vous trahirai pour me mettre à son service.

(T/p) : Tu te mets toujours au service du plus fort ?

Gustave : Oui majesté.

(T/p) : Alors tu n'auras probablement pas à me trahir. Je tue ou met toujours à mon service quiconque est plus fort que moi.

Gustave : Et ils acceptent ?

(T/p) : Ils n'ont pas le choix.

En même temps de lui parler, je cherchais une petite seringue dans ma sacoche. Quand je l'eus trouvé, je dénudai le bras de mon nouveau majordome et la plantai dedans. Il n'eut pas le temps de réagir et s'évanouit. Quand il se réveilla, il me regarda avec un air d'incompréhension.

(T/p) : Désormais tu es apte à me servir.

*Dans le présent*
L'eau de la douche qui coulait sur ma peau me remit les idées en place. Je devais quitter le bataillon au plus vite, ne plus m'attacher à quiconque et m'écarter de Livaï. Après mettre habillée en tenue de ville et avoir emporté quelques affaires dans ma sacoche, je partis vers le laboratoire. Hanji n'y était pas. Tant mieux car je récupérai rapidement le carnet dans lequel j'avais résumé toutes mes recherches. Elle aurait sûrement refusé.
Une fois que j'eus effacé toute trace de mon existence au sein du bataillon d'exploration, je me dirigeai vers le bureau d'Erwin et toquai à sa porte. Il ne répondit pas mais je sus qu'il était présent. Il voulait juste un peu de calme et savait que seuls ses caporaux entreraient sans réponse. Il ne s'attendait sûrement pas à me voir car il sursauta quand j'ouvrit la porte. Il ne se leva pas et resta derrière son bureau.

(T/p) : J'arrête tout.

Erwin : Les expéditions ?

(T/p) : Non, tout. Le bataillon, les relations autres que la domination... Tout. La seule raison pour laquelle j'accepte que vous me rappeliez est si vous avez un problème dans les bas fonds. Je ne changerai d'avis pour rien au monde. Je n'ai pas besoin de vos stupides contrats. Adieu major.

Sur ces mots je partis. Je savais que j'avais pris une bonne décision. Tous les plaisirs futiles liés à l'amitié et à l'amour n'étaient décidément pas bon pour moi. J'étais au dessus de ça.
À l'entrée du QG, mon majordome m'attendait, me tenant la porte d'une calèche. Il m'adressa un sourire rayonnant.

Gustave : Majesté, si vous saviez comme vous m'avez manqué. Les choses ont bien changé depuis votre départ.

(T/p) : Quelqu'un qui pourrait s'opposer à moi ?

Gustave : C'est à vous d'en juger.

Je montai dans la calèche et quelqu'un tenta de me faire respirer un mouchoir probablement imbibé d'un produit soporifique. Je lui brisai le poignet et me tournai vers lui.

(T/p) : Gustave, comme as tu osé imaginer ne serait ce qu'une seconde que cette chose ait pu s'opposer à moi ? Tu m'as beaucoup sous estimé. J'espère que tu auras de meilleurs adversaires à me proposer à l'avenir.

Je piquais mon agresseur à l'avant bras tandis que le grand majordome s'installait en face de moi.

Gustave : Ce n'est que le premier majesté, les autres sont un peu plus coriaces et ne pensent pas avoir besoin de soudoyer un pauvre majordome.

Je soupirai alors que le prétendu rival perdait peu à peu connaissance.

(T/p) : J'espère que tu dis vrai, sinon je vais m'ennuyer. Fais en sorte qu'il ne se contentent pas de se cacher.

Le reste du voyage se déroula avec quelques tentatives de meurtre, mais aucune n'aboutit. J'arrivai donc bel et bien en vie chez moi, au cœur des bas fonds.

Je n'ai pas beaucoup fait parler Livaï pendant ces chapitres, j'espère que vous ne m'en voulez pas trop. Je balance un peu tout le passé de (t/p) d'un coup parce que je savais pas trop où le caser. Bisous mes ptits hiboux. Bonne lecture !

La reine maudite (Livaï x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant