Chapitre XII

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Pdv Livaï :
Nous attendions devant le château depuis plusieurs heures déjà, lorsque n'y tenant plus, je demandai des nouvelles au garde posté devant la porte.

Livaï : Oï, qu'est ce qu'ils font ? Quand est ce que la reine va sortir d'ici ?

Le garde : Vous n'êtes pas au courant ?  Après avoir attenté à la vie du roi, cette pouffiasse à été mise en prison. Elle sera jugée demain. J'espère qu'elle va clamser cette gar...

Il n'eut pas le temps de finir car il se prit mon poing dans la figure. Je retournai voir Erwin.

Erwin : Alors ? Des nouvelles ?

Livaï : Tch, elle est en prison. Elle sera jugée demain.

Hanji : Te connaissant tu l'as assomé avant de savoir l'heure.

J'émis un grognement. J'avais beau ne pas vouloir l'admettre, elle avait raison. Dans la panique qui m'avait saisi lorsque j'avais appris que (t/p) allait être jugée, je n'avais pas réfléchis et de colère, j'avais assomé le garde.
Hanji demanda des renseignements à l'autre garde et revint vers nous en trottinant. Elle nous expliqua les détails du procès qui aurait lieu le lendemain et nous décidâmes de louer des chambres dans une auberge proche du tribunal.
Dès que nous arrivâmes, je m'assis sur mon lit, la tête entre les main.

Livaï : Tch, bordel  (t/p) pourquoi t'as fait ça ?

Pdv reader :
J'étais assise au fond de ma cellule, r je riais. J'avais beau savoir que c'était stupide de rire comme ça sans raison, je ne pouvais plus m'arrêter.
Quelques heures plus tôt j'avais tenté d'assassiner le roi. Quelques mois plus tôt j'avais rompu avec un homme que j'aimais. Quelques années plus tôt j'avais tué la seule personne que j'étais encore capable d'aimer après l'assassinat de ma mère. Alors il y avait de quoi rire. Toute ma vie n'était composée que de décision incohérentes en total désaccord avec mes sentiments.
Au bout d'un moment je cessai de rire et me mis à pleurer. Certes ma vie était risible, mais elle restait ma vie. Le garde soupira.

Le garde : Ah bah ça y est t'as enfin arrêté.

(T/p) : Pour vous ce sera majesté et vous me vouvoierez.

Le silence régna pendant quelques minutes.

(T/p) : En fait non. J'ai changé d'avis, tutoyez moi et appelez moi par mon prénom.

Le garde : T'es complètement cinglée. Je comprends pourquoi ces fous du bataillon veulent te récupérer.

Ces fous du bataillon ? Alors ils se souciaient encore de moi ? Une lueur d'espoir jaillit en moi.

(T/p) : Où sont ils ?

Le garde : Dans la vieille auberge à côté du tribunal pourquoi ?

(T/p) : Parce que je ne compte pas passer le reste de ma vie derrière des bareaux. Elle est fichue de toute façon alors autant profiter des dernières heures.

Je me levai et attrapai deux bareaux.

(T/p) : Vous savez ce que j'ai fait au dernier soldat qui gardait ma cellule ? Je l'ai transformé en monstre. Mais comme je suis d'humeur magnanime, je vais seulement vous assomer.

Sur ces mots j'écartai les bareaux que je tenais et j'assomai le garde. Je partis furtivement, sans que personne ne me voit.
La ville n'était plus éclairée que par quelques lumières tardives, mais peut importe. J'avais passé ma vie dans l'obscurité alors je pouvais bien la supporter quelques instants.
J'arrivai à la vieille auberge et montai sur le toit de la maison voisine. De là, la vue était parfaite. Je pouvais voir Livaï à travers la fenêtre, assis sur son lit. Il semblait triste. La fenêtre était ouverte.

Pdv Livaï :
Je ne rêvais pas. (T/p) était debout sur le rebord de la fenêtre. Elle était resplendissante, ses beaux cheveux (c/c) étaient secoués gracieusement par le vent. Je pensais rêver tant elle était parfaite. On n'aurait pas cru qu'elle sortait de prison.

(T/p) : Bonjour Livaï.

Ses yeux exprimaient une grande tristesse que même son beau sourire ne parvenait à dissimuler. Elle descendis de l'appui de fenêtre mais ne vint pas vers moi. Je me levai donc pour aller vers elle et la serrer dans mes bras. Elle ne me repoussa pas et se contenta de se blottir contre mon torse.

(T/p) : Je t'aime.

Je sentis ma chemise s'humidifier. Elle pleurait ?

Livaï : Moi aussi je t'aime.

Je la séparai de moi un court instant pour voir son visage recouvert de larmes, puis je l'embrassai tendrement. Là encore elle se laissa faire sans broncher. Je la portai et m'installai sur le lit pour la poser sur mes genoux. Je la serrai fort contre moi.

Livaï : Comment se fait il que tu sois ici.

Elle laissa échapper un doux rire entre deux sanglots.

(T/p) : Tu ne sais pas encore que rien ne m'est impossible ?

Livaï : (T/p) ne me dis pas que tu as encore...

(T/p) : Je n'ai piqué personne. Je les ai juste assomés.

Livaï :*soupirant* Tu agraves ton cas en t'échappant. Ça va être encore plus difficile que prévu de te faire sortir de là. On avait prévu de prendre ta défense au tribunal.

Tout en la réprimandant, je la berçais tendrement dans mes bras.

(T/p) : Je sais Livaï. Cette fois je ne m'en sortirais pas.

Cette fois j'arrêtai tout mouvement et elle s'écarta un peu pour pouvoir me regarder dans les yeux.

(T/p) : Je vais me rendre à la justice. J'étais juste venue profiter de mes derniers instants avec toi.

Les larmes coulèrent sans prévenir sur mes joues. Elle posa délicatement sa main sur l'une d'entre elles.

Livaï : Comment je vais survivre sans toi.

(T/p) : Tu as réussi avant alors tu devrais réussir. Tu es fort Livaï, toi tu peux vivre. Même en ayant perdu des êtres chers, tu as survécu et tu es resté sur le droit chemin. Je n'ai pas su en faire de même alors j'accepterai mon jugement. Adieu.
Sur ces mots elle me laissa seul. Les larmes ne me quittèrent pas. Elles redoublèrent et je m'effondrai lamentablement sur mon lit. Ce n'était pas digne du caporal chef Livaï ça. Ce n'était pas digne du soldat le plus fort de l'humanité. Et pourtant, l'espace de quelques instants, j'abandonnai mon masque d'impassibilité et donnai libre cours à ma peine.

Merci beaucoup à toutes les personnes qui ont lu mon histoire je sais que ces derniers jours je n'ai pas du tout été régulière mais le mois de mars est le mois du carnaval, du brevet blanc, de l'oral de stage, des voyages scolaires, etc. Je ferais de mon mieux pour publier au plus vite. Je vous aime. Bonne lecture ! (Eh oui là je sèche pour les surnoms)

La reine maudite (Livaï x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant