MotorPsycho Club

05 Rose

Corrigé

La première chose que je fais lorsque j'entre à l'appartement est de prendre une douche. Bien chaude pour me détendre les muscles, mais des yeux verts viennent me perturber, j'ouvre mes yeux et passe ma main dans mes cheveux.

Sally avait raison, ce président est encore bien plus sexy en vrai qu'en photo. Je n'aurai jamais imaginé qu'il me prenne pour une danse en privé, généralement Jim refuse que j'ai tout contact en privé, simplement danser sur la scène. Quand j'ai dansé autours de lui, je le sentais intéressé. Ces yeux se baladaient sur mon corps, j'avais l'impression qu'il avait envie de me toucher, mais je peux me tromper. Je me suis frottée contre lui et j'ai senti le renflement de son jean qui ne laisse aucune imagination sur la grosseur de son engin. Le bas de mon ventre se contracte à cette pensée. Avery était différent de sur les photos, plus imposant, son regard plus noir, plus sûr de lui. J'ai remarqué qu'il n'avait pas Jim dans son cœur, à leur confrontation quand j'étais là, et quand nous avions parlé pendant la séance privée.

Je fini par sortir de la douche et m'enroule dans une serviette, je me brosse les cheveux, m'habille et file dans le salon qui me serre de chambre, je m'allonge sur le canapé. Je n'ai pas de nouvelle de ma sœur depuis hier, elle n'a pas passé la nuit ici hier soir. Et pas un message ou un appel. Je sais que je l'embête à vivre ici avec elle, mais Lip en avait rien à foutre de moi. Je sais qu'elle a eu pitié de moi et qu'elle ma hébergé.

Mais avec l'argent que je me fais, je ne pourrais pas me trouver un appartement correct. Mais bon vue où je travaille, tout ira bien. Je regarderai demain pour des annonces. Je ferme les yeux mais je suis réveillée en pleine nuit par Stella qui entre. Elle allume la lumière ce qui me fait mal au yeux, elle entre en titubant.

Je me lève, elle referme la porte en claquant.

- Tu veux que je t'aide ? lui demandais-je.

- Sœurette ! Non, j'ai un peu bu, dit-elle en riant. J'était avec Lip et putain qu'on s'est envoyés en l'air au QG, il faudrait que tu passes faire un tours un jours, tu trouverais peut être un mec avec qui baiser !

- T'inquiète pas pour moi, lui dis-je.

- Bah si justement, depuis qu'on ai là, je ne t'ai jamais vue avec un mec, tu n'as pas baiser depuis !

- Stella, tu devrais aller te coucher.

- Je fait ce que je veux, je suis chez moi gamine !

La gamine elle à 28 ans quand même... Stella arrive avec bien du mal à sa chambre. Je me réinstalle sur le sofa. C'est vrai que je n'ai pas vraiment coucher avec un mec depuis que nous sommes là... Et Jim ça ne compte pas, non ?

Puis aller au QG... J'y suis allée qu'une seule fois depuis que nous sommes arrivées, avec ce que j'entends et ce que Stella me raconte, je n'ai pas envie. Bon ça serai toujours mieux qu'au PussyCats mais je ne me vois pas débarquer là-bas comme une fleur.

Je ne dors plus beaucoup pendant le reste de la nuit, Stella dort toujours quand je quitte l'appartement. Je marche tranquillement dans le centre ville, j'attrape un journal et me dirige vers le parc de la ville. Il ne fait pas encore très chaud quand je m'installe sur un des bancs. Le soleil a pointé le bout de son nez il y a à peine deux heures. Assise aux parc je croise plusieurs joggeurs, le soleil reflète sur le petit lac où se trouve quelques canards et cygnes. Je souris, à regarder les cygnes. J'ouvre le journal et fonce directement au petite annonce et ce que je craignait arrive. Les loyer des appartements sont horriblement chers, 500 ou 600$. Je ne peux pas me permettre. Merde... Je finis par me lever et me dirige vers le PussyCats, certains hommes que je croise me saluts, je baisse la tête honteuse. Je les reconnais et je sais que certain bande en me voyant danser.

Il y a quelques années, je n'aurai jamais imaginé avoir une vie comme ça, strip-teaseuse dans une ville pourri. A cette âge là je me pensais mariée à un homme adorable avec un ou deux gosses, dans une petite maison en banlieue avec une barrière blanche et un jardin fleuri au lieu de ça je suis strip-teaseuse, j'habite avec ma sœur et je n'ai pas de mec, pas l'ombre d'un. Je souffle en entrant dans le PussyCats.

Rien n'est propre, après avoir déposé mes affaires, je me mets au travail, la fin de soirée a due être folle. Dégoûté, je fini même par trouver des préservatif usagés, je me retiens de vomir mes tripes. Après les avoir ramassé, je m'empresse de me laver les mains, plusieurs fois.

Je mets plus d'une heures à tout nettoyer, quand Jim arrive je remarque qu'il est fatigué.

- Soirée poker ce soir, prépare la salle de derrière, je veux que tout soit impeccable.

- Très bien.

J'entre dans la salle du fond ou aucuns clients n'a accès, que les riches, les soirée poker ont lieu une fois toutes les deux semaines et a entendre parler Jim, je ne suis pas sûre que le Club soit au courant de ces soirées. Après un petit coup de ménage, je mets en place la table, prépare des verres, puis commence à ramener quelques bouteilles d'alcool, whisky, rhum, vodka... Jim finit par faire son entré, pour inspecter les lieux.

- Ce soir c'est toi qui sera de service ici, je veux que tu t'habilles assez sexy, que tu sois désirable.

- D'accord, dis-je.

Il quitte la pièce, je termine tranquillement de la préparer. Une fois la mâtiné terminée je rentre à l'appartement. Je me trouve devant mes vêtements et cherche une tenue "sexy", j'ai horreur de ces soirées, ces hommes se croient supérieurs, et pense qu'ils ont le droit à tout, nous les serveuses sommes des proies et devons faire face à leurs mains baladeuses. Je haie ces hommes, ces pauvres type.

Je décide de porter une jupe noir, avec un haut en dentelle noir qui s'arrête au niveau du nombril, et pour terminer la tenue des bottes noires. Je file prendre une nouvelle douche, je me sèche les cheveux et les lisses, je m'habille de la tenue que j'ai choisi et force sur le maquillage. Je fini par me regarder dans le miroir. Je ne sais pas quoi en penser... Je me couvre d'une longue veste et quitte l'appartement, je croise Stella en bas des escaliers.

- Tu travaille ce soir ?

- Oui, dis-je, je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer.

- Ok, de toute façon Dick passe à l'appart, dit-elle.

Je ne lui réponds pas et marche d'un pas assez rapide pour me rendre au PussyCats, entre les sifflements quand je passe devant un bar de paumés et des coups de klaxons, mon cœur bat vite. J'entre dans le club et retire ma veste et fini de préparer la salle avant de recevoir les invités de Jim.