Corrigé
Je n'ai pas dormi de la nuit, après ce qui s'est passé dans le bureau d'Avery, j'ai vite quitté le Club. Mais comblée, par ce qu'il s'est passé.
En sortant j'ai croisé le regards de ma sœur qui était bien entourée, je sais qu'elle a compris qu'il s'était passé quelques chose avec le Président du club. Son sourire, je suis tout compte fait comme elle...
Je n'ai pas pu lui dire non... Avery me plait et me fait de l'effet depuis plusieurs semaines, son regard, ses mains sur moi... Je sais que ça sera la seule et unique fois que nos corps seront réunis.
Je suis prête assez vite, la chaleur qu'il annonce aujourd'hui me fait porter une petite robe et un fin gilet. Après avoir bu un café je quitte mon appartement et me rend au QG, quand j'arrive il reste encore quelques souvenirs de la veille, des cadavres de bouteilles vides, des tabourets renversés, quelques hommes qui dorment encore à même le sol ou sur le canapé, certaines filles quasi dévêtues près d'eux. Je passe tout ça et rentre dans mon bureau. Je me mets tout de suite au travail.
Je ne sors quasiment pas de mon bureau de la journée, je n'ai pas vue Avery et c'est peut être mieux ainsi. Qu'est ce que je lui dirais ? Mais bordel qu'est-ce qui m'a pris de coucher avec lui... C'est mon patron et c'est le Président du Club. Je suis vraiment qu'une cruche sans cervelle !
La porte fini par s'ouvrir, je relève les tête et voit Avery refermer la porte. Il s'adosse contre celle-ci.
- Tu m'as évité toute la journée ? me demande-t-il.
- Non, lui dis-je.
- Si.
- Non, j'avais du boulot, dis-je mal à l'aise.
- Vraiment? Tu n'as même pas pris de pause.
- Je n'en avais pas envie.
- Donc tu m'évitais ?
- Non, dis-je.
- Tu me prends vraiment pour un con ? Tu regrettes ce qui s'est passé hier soir ?
- Et toi ? Tu regrettes ?
- Non petite Rose. Mais donnes-moi une réponse... Regrettes-tu d'avoir couché avec moi hier soir Rose ?
Je me lève et le regarde droit dans les yeux.
- Non, mais tu es mon patron et il ne faut pas faire ça... Ce n'est pas bien, dis-je mal à l'aise.
- Mais tu as aimé ? Demande-t-il.
Je baisse les yeux et souffle.
- Oui, dis-je timidement.
Je relève la tête en entendant la porte se verrouiller. Avery s'avance vers moi d'un pas sûr.
- Qu'est-ce que...
Je recule jusqu'à être collée contre le mur, Avery arrive près de moi. Il pose sa main sur ma joue et la caresse, je ferme les yeux à ce contact.
- Tu étais magnifique hier soir bébé. Tellement magnifique que j'ai envie de recommencer encore et encore. Regarde-moi petite Rose.
Je fini par lever les yeux. Son regards est plongé dans le mien, j'en suis même gênée. Avery à un beau regard, perturbant, il brille de désir. Je vois sa pomme d'Adam faire l'aller retour quand il avale sa salive.
- Je vais t'embrasser, puis je vais te faire jouir...
Mon cœur s'arrête. Mais se remet vite à battre, cette fois-ci beaucoup plus vite. Avery approche ses lèvres des miennes, après un dernier regard, l'homme dépose brutalement ses lèvres sur les miennes. Je suis d'abord surprise mais je réponds vite à son baiser. Mes mains entourent son cou. Sa langue joue avec la mienne. Il n'y a pas de tendresse mais c'est tellement bon. Ses mains sont posées sur mes hanches, ses doigts s'enfoncent dans ma chair. Je suis toujours plaquée contre le mur. Nos lèvres toujours collées. Avery fait glisser une de ces mains sur ma cuisse nue, il s'arrête où débute ma robe. La chaleur envahit l'intérieur de mes cuisses.
Avery arrête notre baiser.
- Magnifique, dit-il.
Je ne réponds rien, juste j'emprisonne ma lèvre inférieure pour la mordre. Je reste figé quand l'homme de mon fantasme s'agenouille devant moi. Ses mains chaude et ferme sur mes cuisses, nos regards se croisent. Sa main disparaît sous ma robe, le tissu qui me sert de sous-vêtements est vite arraché et mis en boule à mes pieds.
- Je vais te faire jouir bébé.
Toujours en me mordant la lèvre j'accepte. Il caresse mes cuisses en remontant ses mains. Ces lèvres finissent par rentrer en contact avec ma chair, sa barbe de plusieurs jours frotte ma peau et me déclenche un frisson. Ses lèvres sur les miennes, sa langue passe entre celle-ci. De ces mains il écarte mes cuisses. Avery me lèche, mordille ma peau, sa main remonte entre mes cuisses, il me caresse les fesses. Je lâche un gémissement. Avery accentue ses mouvements. Je cogne ma tête contre le mur, je me retiens de gémir une nouvelle fois, mais craque quand un de ses doigt me pénètre. De son autre main, il caresse ma poitrine, la pointe de mes seins dressée, il les pinces. J'écarte encore un peu les cuisses, Avery pénètre un nouveau doigt. Je gémis. Il a abandonné mes seins pour mes fesses. Il pince, caresse ma peau. Sa main s'immisce entre mes fesses et s'approche dangereusement de ma zone arrière. Je me fige, mais Avery me fait perdre la tête en mordillant mon clitoris.
- Hum oui... finis-je par lâcher. Continu.
Avery ne me répond pas, mais me lèche de plus belle, sa main caresse cette nouvelle zone. Je perd pied rapidement. Je fini par jouir, mon ventre se contracte, l'envie de resserrer les cuisses me prend mais Avery les tiens fermement écartées.
- Oui, oui ! Oui ! Avery ! Continu ! Oui !
Il n'arrête pas de me lécher jusqu'à que mon orgasme passe. Ma tête posée contre le mur. Je souffle. Avery abandonne l'intérieur de mes cuisses après m'avoir donner un baiser. Je ferme les yeux.
- Parfaite bébé. Tu es incroyable.
J'ouvre les yeux, Avery me sourit, sa main poser sur ma joue.
- Te voir jouir me rend fou. Un spectacle magnifique, tu es délicieuse ma petite Rose. Vraiment délicieuse.
Je reprends difficilement ma respiration.
- Je vais très vite en redemander tu le sais... Mais la prochaine fois, ça sera dans un lit et je prendrais mon temps... Je veux savoir ce que sa fait d'avoir tes lèvres sur ma queue...
Je doit rougir car Avery sourit de plus belle.
- Je serai bien resté pour te donner encore plus de plaisir, mais je dois préparer un run avec Gareth.
- D'ac... d'accord, fût les premiers mot qui sortirent de ma bouche.
Avery finti par s'éloigner, il quitte mon bureau, je suis toujours collée contre le mur, mon cœur battant à toute vitesse dans ma poitrine. Putain ce type me rend folle ! Je regarde par terre à la recherche de mon shorty mais celui-ci reste introuvable. Je ne vais quand même pas passer le reste de ma journée à poil sous ma robe ? Mais où est passé mon shorty ? Il n'aurait pas osé ? Si ?
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MotorPsycho Club
Roman d'amourLa liberté m'avait manqué, j'ai passé quasiment trois ans en prison, j'ai besoin de prendre l'air, besoin de remonter sur ma moto, de chevaucher des nanas, pleins de nanas et surtout de retrouver les reines de mon club de moto dont je suis le présid...