Corrigé
Ce soir j'ai décidé d'inviter à dîner Avery, j'ai acheté quelques petits truc qui devraient lui plaire, les bras chargés devant ma porte, je galère un peu pour l'ouvrir. D'un seul coup je sens une piqûre dans mon cou, je suis figée, je lâche mes sacs qui s'éparpillent sur le sol. Je ne peux pas bouger, ma tête se met à tourner et mes yeux se ferment automatiquement.
J'ouvre les yeux, ma tête tourne, je suis allongée sur un lit mais je n'arrive pas à bouger c'est comme si j'étais emprisonnée dans mon corps, je n'arrive pas à bouger la tête, mes yeux fixent le plafond, je ne sais pas où je suis. Le seul bruit qui me parvient aux oreilles est le bruit de la télé. J'essaie de bouger les mains, mes pieds, mais rien ne réponds. La porte finit par s'ouvrir, j'entends des pas s'approcher du lit, mais je ne vois pas de visage.
- Hum... que tu es belle Rose, dit-une voix masculine.
Je ne la reconnais pas. Je vois une main passer devant mes yeux, une seringue dans celle-ci. La main s'approche de mon cou, son autre main plaque ma tête sur le matelas. Il me pique une nouvelle fois. Je devient molle, rien ne répond, mes yeux ont du mal à rester ouvert. Je sens qu'on me soulève.
- Une bonne douche te ferai du bien, tu t'es pissée dessus, mais ça n'enlève en rien, le fait que tu me plais chérie.
Je ne réponds pas, impossible. Je suis posée par terre, mes vêtements sont retirés, je me retrouve nue devant un homme qui porte une cagoule, il me soulève et me pose sans douceur dans la baignoire, l'eau qui tombe sur mon corps est gelée, elle ne devient chaude que plusieurs longues secondes plus tard. L'homme n'y va pas avec tendresse, m'asperge le visage. Il arrête et attrape sans doute le gel douche, mon corps passe entre ses mains, il prends son temps pour me laver, s'arrête sur chacun de mes seins, puis glisse entre mes cuisses. Je voudrais hurler, crier qu'il retire ses mains de là, que seule Avery à le droit de me toucher ! Mais je n'y arrive pas, ma voix reste coincée dans ma gorge, les yeux de l'homme ne quitte pas mon visage. Je me sens encore plus sale qu'avant. L'homme fini par me rincer. Il me soulève m'essuie en vitesse. Il m'aide à enfiler une culotte et un soutien-gorge. Il me porte, et quitte la salle de bain.
L'endroit où je me trouve est sale, une table avec quatre chaises où se trouve plusieurs assiettes sales également, un canapé tout défoncé, la télé est allumée mais je ne sais pas sur quoi. Une fois dans la chambre qui se trouve dans un sale état, l'homme me balance comme une poupée de chiffon sur le lit. Allonger, il m'attache les mains et les pieds. Mon visage tourné vers le plafond, je ne vois rien d'autre.
Ma tête tourne, je n'ai plus de force, mes yeux se ferment. Je suis réveillée par une claque. J'ouvre difficilement les yeux, l'homme cagoulé se trouve au dessus de moi, la panique me gagne.
- Non je ne t'ai pas violé... mais ça ne serait tarder, tu dois avoir faim non ?
Ma voix ne sort toujours pas de ma gorge. L'homme détache une seule de mes mains, il me donne une assiette remplis de nourriture. Je n'ai pas envie de manger, je me rappelle de l'état de la maison. Mais il me force et me met la nourriture de force dans la bouche. J'avale cette nourriture sans goût. J'ai envie de vomir, l'odeur de l'homme arrive à mes narines, un haut le cœur...
- Très bien, tu ne mourras pas de faim Rose.
Je ne quitte pas son visage des yeux mais je ne le reconnais pas, des yeux bleues... Rien. L'homme m'attache de nouveau, il se lève du lit et attrape quelques chose sur la table de nuit. J'ouvre dans les yeux en voyant la seringue s'approcher de moi.
- Cette fois-ci tu vas faire un gros dodo chérie.
Je ne réagis pas quand l'aiguille transperce ma peau, mes yeux se ferment. J'essaie de lutter, mais c'est trop fort, je n'arrive plus à ouvrir mes yeux, je n'arrive plus à bouger mes bras, mes jambes. Je suis coincée dans mon propre corps.

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MotorPsycho Club
RomanceLa liberté m'avait manqué, j'ai passé quasiment trois ans en prison, j'ai besoin de prendre l'air, besoin de remonter sur ma moto, de chevaucher des nanas, pleins de nanas et surtout de retrouver les reines de mon club de moto dont je suis le présid...