Corrigé
Rose
Quelques jours se sont écoulés, je suis de retour au club et je n'en ai vraiment pas envie, les souvenirs de ma dernière soirée me reviennent en mémoire et me donnent envie de vomir.
Il est à peine 10h00 quand je me trouve devant le PussyCat, mon estomac fait des bruits bizarres, je me mets à courir vers la ruelle qui se trouve près du club et vomis tout ce que contient mon estomac. J'essuie ma bouche et m'adosse contre le mur. Je souffle. Ça ne peut vraiment pas continuer comme ça. Des yeux verts m'apparaissent, putain ce n'est pas le moment de penser à ce foutu Président mais l'autre soir, il avait l'air de se préoccuper de moi... enfin c'est ce que je pensais. Je respire un grand coup et souffle.
J'entre dans le club, Jim est au bar et me regarde arriver. Je sens son regard sur moi mais il ne dit rien. Je pose mes affaires et attrape de quoi nettoyer les tables.Je n'aime pas l'ambiance que je ressens. C'est froid et le silence... Jim n'est pas du genre à ne rien dire. Je retourne près du bar et le nettoie à son tour sous les yeux de Jim qui ne dit toujours rien. J'ose poser mes yeux sur lui et l'homme de mes cauchemars me regarde.
- Un problème ? Grogne-t-il
Je baisse les yeux. Et lave une tâche imaginaire...
- Non, dis-je.
- Très bien alors continue ton travail !
Je ne réponds rien et continue d'astiquer le bar. Il est 13h00 quand j'ai terminé. Je descends les marches pour me rendre dans la réserve. Je doit revoir la réserve car la prochaine commande a lieu demain. Un papier et un crayon dans les mains, je fais la liste de tout ce qui manque ou ce qui est sur le point de nous manquer.
Je me fige en entendant les marches de l'escalier grincer. Me retrouver dans une si petite pièce avec ce pervers me rend mal à l'aise.- Tu as terminé ? Dit-il de sa voix grasse.
- Presque, dis-je en priant pour qu'il remonte.
Je ferme les yeux, mais je ne l'entends pas remonter, je n'ose pas me retourner pour lui faire face, je sens son corps près de moi, bien trop près. Puis une de ses mains tape ma fesse droite. Je sursaute. Jim colle son corps immonde contre le mien. Il me fait me redresser, son visage dans mon cou, je sens ses lèvres humides se poser sur ma peau, sa barbe rêche me pique. Une de ses mains glisse sur ma poitrine pendant que l'autre essaie de trouver le boutons de mon jean. Je suis figée, je n'arrive pas à bouger, à le repousser. Sa main passe en dessous de mon haut et remonte jusque mon soutien-gorge il y passe sa main en dessous et caresse ma chair, il joue avec mon téton. Je ne bouge toujours pas.
- Tu est docile aujourd'hui chérie, tu veux te faire pardonner de ta bêtise de l'autre jour, gentille fille fille.
Je sens mes larmes couler sur ma joue. Jim arrive à ouvrir mon jean, il y passe sa main en dessous. Caressant ma chaire. Le tissu de mon shorty ne fait plus barrière entre sa main et mon sexe. Sa main glisse entre mes lèvres et caresse de plus près mon intimité. Je finis par cligner des yeux et le repousser, je me retrouve contre une étagère d'alcool. Jim souffle, on dirait un taureau. Son regard fou, il s'approche de moi, pose sa main avec violence autour de mon cou et serre.
- Espèce de salope, tu crois que je vais laisser passer ce que tu m'a fait ! Tu crois qu'avec ton joli petit cul, tes beaux yeux j'allais oublier ! Je vais devoir te montrer qui commande, qui est le patron ici, personne ne pourra te sauver. Si ça ne tenait qu'à moi ça ferait longtemps que tu aurais passé de l'autre côté. Morte sur le trottoir.
Son pantalon sur les chevilles, il ne lui reste que son caleçon où sa queue est dressée. J'ai envie de pleurer quand le tissu rejoint son pantalon. Il s'approche serre un peu plus mon cou, fait glisser mon jean et mon shorty sur le sol, son corps se colle contre le mien, je sens son érection entre mes cuisses. Il l'a fait entrer sans douceur en moi. Sa main toujours sur mon cou, il fait des vas et viens, je me débat mais je manque d'air.
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MotorPsycho Club
RomanceLa liberté m'avait manqué, j'ai passé quasiment trois ans en prison, j'ai besoin de prendre l'air, besoin de remonter sur ma moto, de chevaucher des nanas, pleins de nanas et surtout de retrouver les reines de mon club de moto dont je suis le présid...