MotorPsycho Club

26 Rose

Corrigé

Je suis allongée dans mon lit, il m'a tant manqué. Avery pénètre dans ma chambre. Peut être que lui avoir demandé de dormir ici était peut être prématuré ? Il avance jusqu'au lit, je le regarde retirer son t-shirt, puis son jean.

Il s'allonge à l'autre bout de mon lit. Mais qu'est ce qui m'a pris... il doit être plus gêné qu'autre chose. Je suis qu'une idiote.

- A quoi tu penses ? me sort-t-il.

- A rien.

Avery tourne son visage vers moi.

- Tu me mens ma belle.

Je baisse les yeux, honteuse. Je ne sais même pas mentir...

- Je ne sais pas si un jour tout redeviendra comme avant pour nous deux, fini-je par dire.

Je vois la main de Avery se poser délicatement sur ma joue. Son corps se rapproche, nos corps se touchent. Son autre main se pose sur ma hanche.

- Nous prendrons tout notre temps, je te promets que je ne te forcerais à rien ma Rose, mais ne m'abandonne pas. Parle moi quand ça ne va pas, tu sais que tu peux tout me dire bébé, vraiment tout.

Je laisse échapper une larme, son pouce l'essuie aussi vite. Je ferme les yeux et je fini par sentir ses lèvres se poser sur mon front, je renifle bruyamment, je fini par poser ma tête sur son torse. Il est la seule personnes qui me reste... Enfin lui et le Club. Qu'est ce que je ferai sans eux ? Même si mon malheurs vient d'ici, les gens que je côtoie ne sont pas tous d'horribles personnes. Je fini par m'endormir dans ses bras.

Le lendemain, je suis réveillée par Avery.

- Je dois y aller, tu me rejoins au Club ?

Je lui murmure que oui, et me retourne. Le matelas s'affaisse et je sens ses lèvres et sa barbe se poser sur mon front. Je ne sais pas combien de temps je reste endormie, quand j'ouvre les yeux le soleil illumine la chambre, je quitte mon lit et marche vers la cuisine encore endormie, la pendule affiche 8h00. Merde je vais être en retard ! Mes yeux sont attirés par un morceaux de papier.

" Ne t'inquiète pas d'arriver en retard, ce n'est pas grave."

Je souffle, je sais que pour cette fois-ci ça ira, mais ça ne se reproduira plus. Pour qui je vais me faire passer ? Déjà que notre relation n'est pas claire alors s'il me fait des faveurs... Je ne vais pas me faire beaucoup apprécier par la gente féminine du Club. Je bois un verre d'eau, mange quelques gâteaux et file sous la douche. Je m'habille d'un jean et sweat noir à capuche. Je laisse mes cheveux mouillés sécher naturellement. Je rejoint le QG à pieds, je marche assez vite. Regardant plusieurs fois derrière moi, mon portable dans la main, le numéro d'Avery en fond d'écran, je n'aurai qu'à appuyer sur la touche verte pour l'appeler si j'ai un problème.

Mon cœur se calme quand j'arrive dans la cour du Club, j'entends déjà la musique venir du garage. Je marche vers l'entrée du Club, croise plusieurs filles qui pensent être discrètes quand je passe à côté d'elles. J'entre et me dirige vers mon bureau, je ne croise personne et je suis soulagée. Je pose mon sac à la même place que d'habitude, et m'assis à mon bureau. Je reprends là où je m'étais arrêtée hier soir.

Les heures défilent, je relève la tête quand j'entends frapper. Gareth apparaît dans l'encadrement de la porte avec une tasse de café dans chaque main.

- Je peux ? Me demande-t-il.

- Oui.

- J'ai vu que tu n'étais pas sortie de ton bureau depuis que tu es arrivée.

- Oh j'ai pas mal de retard. Faut que je rattrape tout ça.

- Je suis sûr que Avery ne va pas t'en tenir rigueur si tu prends une pause café.

- Oui, c'est vrai. Il n'est pas là ? 

- Non, sur le chantier. Il veux que tout soit parfait pour le PussyCat.

- D'accord.

- Comment tu vas ?

- Ça va... enfin j'essaie.

- Ok, si tu as besoin de quelques choses on est là.

- Oui, merci.

- Tu veux peut être aller voir le PussyCat ?

- Pas tout de suite, j'abuserais, mais une prochaine fois.

- Très bien, je dirais au Pré de t'y emmener.

Gareth me sourit, nous finissons de boire le café ensemble puis il s'en va. Je me replonge dans mon travail. Les heures défilent. A l'heure du déjeuner toujours pas de nouvelle d'Avery alors je rentre chez moi manger. Je retourne à 14h00 et la journée passe si vite. Je suis en train de prendre mon sac et le dossier que j'ai terminé pour le mettre dans le bureau d'Avery quand je croise celui-ci dans le couloir.

- Tu partais ?

- Oui, j'allais juste déposer ce dossier dans son bureau.

- D'accord, tout va bien ? La journée s'est bien passée ?

- Oui, merci, Gareth m'a dit que tu avais passé pas mal de temps sur le chantier du PussyCat.

- Oui, j'aime voir l'avancée.

- Oui, je pense bien.

Je lui souris timidement. Je lui donne le dossier, le salue et rentre chez moi. Une fois à l'appartement je vérifie plusieurs fois que ma porte d'entrée est bien fermée à clé. Je me fais rapidement à manger, je suis épuisée, après une douche je m'en vais directement au lit. Seule. J'aurai peut être voulu que Avery soit là, je me suis sentie apaisée près de lui. Je ne risquai rien. Je me suis sentie bien...

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- Où tu m'emmènes ? demandais-je à Avery.

Il me tend un casque.

- Pas loin. Aller monte.

Le moteur de sa bécane en route, je monte derrière lui. Je passe mes bras autours de lui, puis il s'engage dans la circulation. Nous ne restons pas longtemps sur la route. Avery s'arrête devant un grand chantier. Je descends et retire le casque.

- Le PussyCat ? lui demandais-je.

- Oui, viens je vais te montrer l'intérieur.

Je lui souris, Avery s'approche de moi, je passe ma main dans la sienne puis il me fait visiter l'endroit. Il me dit où sera le bar, le bureau, la réserve, les salles privées, les scènes, les loges des filles. Nous revenons ensuite au centre des travaux.

- C'est plus grand non ? lui demandais-je.

- Oui, un peu, qu'est ce que tu en penses ?

- Ça va être génial. Vraiment.

- Bon, il reste pas mal de travail à faire, mais ça va être super.

Je regarde Avery en souriant, il est content et ça se voit. Il me parle encore des quelques nouveautés qu'li veut mettre en place. Il me dit aussi que c'est Gareth qui deviendra le dirigeant du club mais il ne le sait pas encore. Gareth sera heureux, il pourra se faire toute les filles qu'il voudra. Il sera au paradis.