MotorPsycho Club

28 Rose

Corrigé

- Oui, ok, dit Avery. Tu peux les emmener à l'appartement de Rose ? demande-t-il à sa sœur.

- Oui, je vais chercher la voiture.

Je regarde une dernière fois les deux jeune femmes assises en face de moi, Avery me prend la main et m'emmène à l'extérieur.

- Moi qui voulais passer la soirée avec toi.

- C'est pas grave, lui dis-je.

Nous regagnons sa moto, il y monte et j'en fais autant. Une fois à mon appartement, je retire ma veste. Je sens ses bras m'enrouler.

- Hum... tu ne veux pas passer la nuit chez moi ?

- J'aimerais bien, mais je ne vais pas laisser ces deux filles toute seule.

- Oui, tu as raison, je vais rester aussi alors.

Il dépose ses lèvres sur ma joue et nous entendons sonner. Avery se détache de moi et part ouvrir. Laury et les deux filles entrent dans l'appartement. Avery les conduits dans le salon, leurs sacs sur le dos.

- Je suis Avery et voici Rose. Je suis le président des MotorPhycho Club. Comment vous vous appelez ?

- Moi c'est Judith et ma petite sœur Carla.

- Très bien, il se fait tard, Rose va vous montrer la chambre que vous allez occuper et on parlera demain.

- Merci, répond cette Judith.

- Suivez moi, leurs dis-je en souriant.

En chemin jusqu'à leurs chambre, je leurs fait visiter l'appartement, leurs montre la salle de bain, les toilettes, ma chambre, puis leurs chambre.

- Elle n'est pas très grande, mais je suis sûre que vous y serez bien, leurs dis-je en souriant.

- Merci beaucoup, redis la Judith.

- Je vais vous laisser vous installez, si vous avez besoin de quelques chose n'hésitez pas.

- C'est ton mec ?

- Pardon ? demandais-je à Carla.

- Avery c'est ton mec ? Ton copain ?

- Oh euh oui on peut dire ça pourquoi ?

- Pour rien.

- D'accord. Bonne nuit alors, leurs dis-je en souriant.

Je quitte la chambre et me dirige vers la cuisine. Avery discute avec sa sœur.

- Merci beaucoup, me dit Laury.

- C'est rien, elles ont l'air gentilles.

- Elles traînent depuis plusieurs jours dans le coin, je les ai invité à manger ce soir et on a discuté.

- On verra demain ce qu'on fera d'elles, dit Avery.

- Oui, bon je vais vous laisser, merci encore Rose.

Je lui souris et elle quitte l'appartement.

- Si nous allions au lit ?

- Oui, je suis naze, lui dis-je en souriant.

- Va au lit je te rejoins.

Je suis souris de nouveau et pars en direction de ma chambre. Je me dévêtis tranquillement et enfile un short et un débardeur, je me mets sous la couette. J'attends Avery depuis de longue minutes. Peut être qu'il est parti ? Qu'il a eu quelques chose d'important à faire. Mais il m'aurait prévenu non ? A force de me poser des questions je ne le remarque pas entrer.

- Tu es dans tes pensées ?

- Oh euh oui, dis-je en souriant.

Il est simplement vêtu de son boxer, ses cheveux court sont encore mouillés. Il s'avance vers le lit, bordel il est vraiment sexy ce mec. Il monte sur le lit et m'embrasse.

- Tu as passé une bonne soirée ?

- Oui, c'était parfait.

Avery se colle contre moi. Nous ressemblons à des adolescents nous ne faisons que nous embrasser mais n'allons pas plus loin. J'aimerais tant lui offrir ce qu'il veut mais je ne me sens pas prête... même si j'en meurs d'envie, il y a quelques chose qui m'en empêche...

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Trois semaines se sont écoulées, dans une semaine a lieu l'ouverture du PussyCat et je vois bien un mélange entre excitation et stresse chez Avery. Pourtant tout est ok, tout sera parfait. Mes deux nouvelles colocataires sont superbes. Nous avons tout de suite sympathisés. Je m'entends un peu plus avec Judith qu'avec sa petite sœur mais nous passons des bonnes soirées entre filles devant la télé. Elles travaillent avec Laury en temps que serveuse.

Je quitte mon bureau pour entrer dans celui de Avery, il est assis, je le rejoins, passe derrière son fauteuil et fais glisser mes mains sur son torse.

- Quand est ce que tu arrêtes de travailler ? Tout sera parfait pour l'ouverture.

- Je sais, tout les jours je vérifie.

- J'ai remarqué, dis-je en souriant.

- Tu m'accompagneras ?

Il tourne son fauteuil vers moi et pose ses mains sur mes hanches.

- D'accord.

- Puis on pourrait finir la soirée chez moi.

- Et les filles ? 

- Elles sont assez grandes pour passer une nuit toute seule à l'appartement bébé. Puis avec la neige qui commence à tenir au sol, on est plus près de chez moi.

- Tu as déjà pensé à tout, dis-je en souriant.

- Oui, me répond-t-il. Alors oui ?

- Oui.

Je dépose mes lèvres sur les siennes.

- J'allais rentrer, tu as peut être encore besoin de moi ?

- Non, c'est bon. Je vais rester encore un peu travailler, je vais demander à un des prospect de te ramener.

- D'accord.  

Je ne le contredis pas car je sais qu'il ne me laissera pas faire. Après un nouveau baiser échangé, je le laisse tranquille. La nuit est tombée quand je quitte le QG. Accompagnée d'un prospect je rentre chez moi. Je prends une douche puis prépare à manger pour les filles.