Chapitre 9: Rapprochement

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Gabriel :

Quand j'ai appris qu'Elena était partie avec Lisa, j'ai décidé de mis rendre. Au début, quand on me l'avait proposé, je n'étais pas partant, mais j'ai ce besoin d'être à ses côtés. La soirée était bien ordinaire, je l'observais de côté, elle ne parlait pas beaucoup.

Quand se fût son tour et que Camille lui a demandé de nous dire sa première fois, elle s'est figée sur place. J'ai cru voir de la peur dans son regard. Je me demande ce qui lui a pris, peut-être est-elle vierge? Où sa première fois n'était pas la bonne et elle voudrait l'oublier. Je n'en sais foutrement rien, mais tout d'un coup, elle se leva et partie en courant sur le bord de la plage s'en se retourner. Devrai-je la suivre? Elle a peut-être besoin d'un peu de temps pour elle? En fait, je m'en fou, je vais aller la voir.

Je me lève et m'enligne pour partir jusqu'à temps qu'une voix me fasse stopper mon élan.

- Où vas-tu Gab? Me demande Fallon d'une voix mielleuse.

Cette fille me colle au cul depuis que je l'ai baisé l'année passée. Elle ne peut se passer de moi.

-La rejoindre.

-Pourquoi ne reste tu pas avec moi ? Me dit celle-ci en posant sa main sur mon torse.

Je retire sa main d'un coup sec et lui répond durement.

-Je vais la rejoindre. En prenant le temps d'appuyer sur chacun des mots de ma phrase pour être sûr qu'elle comprenne bien mon message.

Je parti sans lui laisser la chance de parler. En silence, je m'approche d'Elena et entend des sanglots. Je pose délicatement ma main sur son épaule pour lui signifier ma présence et elle se retourne immédiatement. Ses yeux en larmes trouvent mon regard, une si belle créature ne devrait pas pleurer ainsi. Je la pris dans mes bras et elle se laissa faire. Après quelques minutes sans bouger, elle se recula gênée et baissa la tête. Je portais un doigt sous son menton, relevais sa tête et fixa mon regard dans le sien avant de prononcer :

-Ne baisse pas le regard ainsi.

-...

-Tu es si belle, dis-je en essuyant ses larmes avec mes doigts. Elle ne bougea guère, mais je senti comme un choc qui me procura une drôle de sensation partout dans mon corps. Impossible de décrire le sentiment que j'éprouve à l'instant présent. On se fixe dans le blanc des yeux sans émettre le moindre bruit, seul notre respiration ainsi que le son des vagues se font entendre. Je descendis mon regard sur ses lèvres désireux de pouvoir y goûter. Et puis, je me penche vers elle jusqu'à sentir son souffle sur mes lèvres. Je décide de franchir la distance entre nos lèvres et je viens doucement poser mes lèvres sur les siennes. On s'échange un tendre baiser et je ressens quelque chose en moi comme un changement. Notre baiser s'approfondi, je demande tranquillement le passage afin d'unir nos langues et elle accepte sans une once d'hésitation. Ce baiser est profond et je ne peux m'empêcher de la vouloir encore plus près de moi. Je pose mes mains sur ses hanches et la colle un peu plus à mon torse, elle passe ses bras autour de mon cou. J'aimerai continuer indéfiniment à l'embrasser, mais elle me repoussa gentiment. Avant de dire :

-Excuse-moi, j...je suis désolé, c'était une erreur.

Suite à ça, elle partit en courant je ne sais où.

Elena :

Une main est venue se poser sur mon épaule, je me retournais surprise un peu de voir Gabriel face à moi. Il me regarda de son regard perçant et je voyais les questions défiler dans ses yeux. Je n'ai franchement pas envie d'y répondre. Gênée qu'il me regarde ainsi, je baissais le regard, mais il me releva le menton.

-Ne baisse pas le regard ainsi.

Je ne répondis pas troublé par son geste.

-Tu es si belle me dit-il en essuyant mes larmes sur mes joues. Son contact réveilla quelque chose en moi. J'en eu des frissons.

Il me fixa dans les yeux pour ensuite descendre son regard sur mes lèvres, je voyais le désir dans ses yeux.

Il se pencha et s'arrêta à quelques centimètres de mes lèvres pouvant me faire sentir son souffle chaud et il finit par sceller nos lèvres ensemble. Un baiser tout ce qu'il y a de plus doux. Il demanda accès pour aller plus loin, un accès que je lui permis. Nos langues bougeaient en synchronisation. Je sentais la tension sexuelle entre nous, il me rapprocha de son corps à l'aide de ses mains et je pris la décision d'entourer son cou de mes bras. Le baiser devenait fougueux, mais je me rappelais d'un détail. Ce gars me manipulait à cause de son stupide pari. Je ne me laisserais pas faire malgré les papillons que j'ai dans le creux de mon ventre. J'allais nier et partir, il ne m'aura pas aussi facilement. Je me dégageais en m'excusant et partie.

¯¯¯

Ça doit faire une heure que je marche sans réel but. Je ne sais pas où je me trouve et je ne sais pas qu'elle heure il est, mais je pense qu'il se fait tard, je devrais rebrousser chemin parce que je m'enfonce dans un chemin très mal éclairé. Seul un petit lampadaire qui clignote me sert de lumière. J'ai un mauvais pressentiment de ce lieu, il est lugubre.

J'entends un bruit, sur le coup je me retourne, mais je ne vois rien. La peur emplit mon corps. Je n'aime vraiment pas ça, je suis loin des maisons et des quartiers aisés. Il n'y a pas grand-chose ici à part de vieux bâtiments ayant l'air abandonnés. Je ne suis vraiment pas croyable, pourquoi fallait-il que je fuie ainsi? Un autre bruit me fit tressauter, je me retournais et aperçu un chat. La peur en moi, partie un petit peu, le bruit que j'avais entendu croyant être une personne était en fait que le chat. Je suis un peu rassurée, mais pas complétement je n'aime pas cet endroit. Il faut que je parte au plus vite. J'accélérais le pas afin d'atteindre le bout de la rue et au loin je pu apercevoir un quartier beaucoup plus sécuritaire que celui dans lequel j'étais. Je m'y précipitais, lorsque j'entendis une voix derrière moi. Oh non, continue d'avancer.

-Salut toi!

Peut-être pourrait-il m'aider et me renseigner sur l'endroit où je suis ?

La ferme conscience! Je continuais d'avancer quand une main s'enroula autour de mon poignet. Je me retournais et j'eu à peine le temps d'apercevoir un petit groupe de personne que l'on me mit un mouchoir sur la bouche et je m'endormi dans les secondes qui suivirent.

Gabriel :

Elle est où! Ça va faire deux heures qu'elle est partie et elle ne décroche pas son foutu téléphone. Si jamais il lui est arrivé quelque chose, je ne m'en remettrai pas. Elle ne connaît même pas les lieux, qu'est-ce qui lui a pris de partir explorer seule en pleine nuit? C'est dangereux avec les malades qu'il y a par ici et en plus elle est une vraie bombe, ils ne feront qu'une bouchée d'elle. Je dois envoyer mes hommes à sa recherche. Je vais appeler Aron pour voir qu'il retrace son téléphone.

Dring... Dring...

-Oui allô?

-Aron!

-Gab qu'est-ce qu'il y a?

-J'aimerais que tu retraces un portable.

-Ok, lequel?

-Lui d'Elena.

-Euhh mec va me falloir plus d'informations là.

-Et bien, j'ai rien d'autres donc arrange toi pour trouver t'as quinze minutes gros max. Bye!

Je raccrochais le téléphone en colère.

ImprobableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant