Chapitre 10 : Enlèvement ou retrouvailles?

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Elena :

Je me réveillais un peu perdu avant de me rappeler la soirée d'hier, on m'avait kidnappé. J'observais ce qui m'entourais afin de trouver une seule indice qui pourrait m'indiquer où je me trouve, mais ce fut sans résultat. La pièce était plongée dans le noir complet, après un certain temps à avoir les yeux grands ouverts, je réussis enfin à déceler une petite part de cet endroit. Il n'y avait qu'un lit, une lampe et une simple commode. Le strict minimal en bref.

La porte s'ouvrit laissant passer la lumière du jour dans l'obscurité. Je plissais des yeux dans le but de voir qui cela pouvait-il être, un homme assez barricadé avec une arme? Il...il a une arme avec lui. Va-t-il me tuer? Je ne veux pas mourir si jeune, je n'ai rien vécu encore.

- Suis-moi.

Ces seuls mots me firent frémir, je ne comptais pas désobéir ça vous pouvez en être sûr.

Je me levais et le suivi sans parler. Il m'emmenait jusque devant une énorme porte en bois qui semblait être un bureau. Il toqua à la porte et attendu que la personne de l'autre côté nous dise de rentrer. Je rentrais sans me faire attendre, je ne voyais pas qui était la personne puisqu'elle était dos à moi, mais il avait l'air effrayant. Le genre de personne qui impose son respect d'un seul regard. J'ai vraiment peur qu'il se retourne. Ce dernier prit la parole sans prendre la peine de se retourner.

-Vous pouvez disposer Kenny. Dit-il d'une voix qui me donna des frissons dans le dos.

Cette voix m'est familière, mais je ne sais pas d'où. C'est à ce moment que le mystérieux homme se retourna pour me faire face. Je me figeais au moment où mais yeux croisèrent les siens. C'est une blague? La vie ne peut pas me faire ça.

-Ça fait longtemps, n'est-ce pas? Me demanda-t-il.

Je restais figé. J'ai de la misère à respirer, mes yeux s'embrouillent, ce n'est pas possible. Pas lui. Je vous en prie dites-moi que c'est un cauchemar et que je vais me réveiller d'ici quelque secondes.

-T'as perdu ta langue?

-Nn...Non... Tu n'es pas réel.

-Et pourtant si ma chérie, je suis là en chair et en os.

-Ne m'appelle pas ainsi.

-Je t'appelle comme je le désire.

- Qu'espères-tu de moi?

-Voilà une bonne question. Hum...

Il fit semblant d'y réfléchir avant de reprendre.

-Toi.

-Pourquoi?

-Tu m'as filé entre les doigts il y a quelques années de cela et maintenant je veux récupérer ce qui m'appartient.

-Je ne t'appartiens pas, dis-je en sentant ma tristesse disparaitre pour laisser place à la colère.

-Oh que si ma belle depuis la première fois que je t'ai vu. Ce jour-là, j'ai immédiatement réalisé que c'était toi la fille qui me rendrait fou.

-T'es un vrai malade.

-Non, je sais seulement ce que je veux.

-Et bien ce que tu veux, tu ne l'aura jamais, moi je me barre d'ici, dis-je en tournant les talons pour m'en aller.

Je n'eu pas le temps de faire un pas qu'une main assez imposante venue se poser sur mon poignet me stoppant net dans mon allée.

-Oh non, tu n'iras nulle part, dit-il d'une voix menaçante.

ImprobableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant