Chapitre 15 : Si seulement...

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Elena :

J'avoue dans ma vie avoir souhaité être désiré par un homme au point où celui-ci ferait n'importe quoi pour moi. Tellement désiré que dans son regard se lit l'amour profond, le vrai, celui qui signifie que vous êtes pour lui la personne la plus important au monde. La seule et unique fille qu'il admire. Au final, je regrette d'avoir un jour espéré cela. Maintenant prise dans cette situation, je désire tout le contraire. Je ne veux plus de cet homme possessif, je veux être libre, libre de contrôler mes faits et gestes. À force d'être enfermé j'ai cette envie de fuir loin, loin de tout le monde, mais pour le moment je suis prise à fixer une porte en espérant que quelqu'un vienne se décider à l'ouvrir pour me laisser sortir. Est-ce que seulement une personne pourrait me dire dans quoi est-ce que je me suis embarqué? Pourquoi moi? Je veux juste retrouver le confort de mon chez-moi est-ce trop demandé?

-Elena? Tu m'écoutes?

-Quoi? Comment tu es rentré?

-Par la porte ne soit pas si idiote.

-Mais je la fixais et je ne t'ai pas vu rentrer.

-Tu étais dans tes pensées.

-Hum... Tu as raison.

-Bon, je t'ai amené à manger.

-Je n'ai pas faim, répondis-je vaguement, mais mon ventre émit un bruit qui prouva tout le contraire.

-Bon, ok j'avoue je meurs de faim.

-Tiens.

Il me tendit un joli plateau comportant une crêpe avec des fruits et un verre de jus d'orange.

-Merci.

Je pensais qu'il partirait, mais à mon grand étonnement il s'assied à mes côtés pendant que je dégustais mon repas.

-Écoute Elena je ne te veux aucun mal, mais s'il faut que je te menace pour t'empêcher d'avoir l'idée de fuir je le ferais.

-Mais tu ne peux pas me retenir contre mon gré, chialais-je comme une gamine.

-Justement si, j'en ai les moyens.

-Jake, je n'accepterais jamais de rester ici avec toi.

-Nous n'allons pas repartir sur cette discussion, tu connais déjà ma réponse. Je ne faisais que te prévenir des risques que tu cours.

Je pense que vu son ton employé pour me répondre, je commence clairement à l'agacer.

-Mais je ne veux pas.

Je me levais pour essayer de mettre de l'espace entre nous deux parce que la tension se fait sentir dans l'air.

-Je ne veux plus t'entendre.

-Mais Jake, le suppliais-je du regard.

-Non, il n'y a pas de mais Jake, me répondit-il sévèrement.

-Fais chier, grognais-je.

-Elena.

-Quoi! M'écriais-je. Tu veux quoi? Je ne veux pas jouer à quel que soit ton jeu, je ne suis pas un jouet.

-Je n'ai jamais dit que tu étais un jouet n'inventes pas des choses-là.

-C'est comme tout, tu penses sincèrement que je vais accepter de vivre enfermé ici?

-Oui! Tu vas le faire où je m'arrangerais pour faire tuer tous tes proches sans exception.

-Est-ce une menace?

-Oui et tu devrais la prendre au sérieux. J'ai tué énormément de gens dans ma vie et ce n'est pas deux ou trois de plus qui me fera grand-chose.

ImprobableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant