Chapitre 5 : L'impuissance

17 2 0
                                    


Elena:

Ne pouvant plus bouger j'étais impuissante, mais il me restait un moyen, c'est-à-dire crier afin d'attirer un tant soit peu l'attention de quelqu'un. Je me fis un décompte dans ma tête et à trois, je me mis à crier de toutes mes forces. Malheureusement à peine ai-je commencé à élever la voix qu'une main venue se planter sur ma bouche m'empêchant d'appeler à l'aide.

Je suis épuisée de me débattre, il est beaucoup plus fort que moi, je n'ai plus aucune chance. Il serait mieux pour moi de le laisser faire comme ça le supplice finira plus vite. J'arrêtais de me débattre et le laissa continuer, je n'avais plus d'espoir, personne ne viendrai à mon secours, la scène se répétera comme l'autre fois, il n'y a jamais personne pour venir me sauver.

Je sens mes yeux s'embrouiller de larmes, voyant que je ne me débattais plus, il retira sa main de sur ma bouche et enleva son jean. Il me fit lever les bras pour pouvoir me débarrasser de mon chandail. Je me retrouvai donc en simple bralette. Je divaguais complétement, ma tête était totalement dans les nuages. Je sentais ses mains descendre de plus en plus bas en passant sur mes bras toujours levés. Ses doigts effleurèrent ma peau en me donnant des frissons. Il était sur le point de détacher ma jupe, mais la porte de la chambre explosa d'un coup.

Gabriel, Gabriel était venu à mon secours. Il entra dans la pièce en furie et se rua sur Xavier. Pendant que moi sous le choc et droguée, j'essayais de rester réveillée, mais mes yeux avaient de la misère à rester ouverts. Quelques personnes s'étaient réunies sur le cadre de porte pour admirer le spectacle de Gabriel en train de frapper à de nombreuses reprises Xavier au visage.

Je cru apercevoir Gabriel avec une arme dans sa main droite, mais je ne pense pas que ce soit vrai. À ce moment-là, Benjamin et les autres gars arrivèrent et séparèrent les deux gars. Benjamin chuchota quelque chose à l'oreille de Gabriel et ce dernier cacha un objet dans son dos. Il se retourna, le visage empli de haine et me regarda de ses yeux perçants. Il me faisait peur ainsi, mais son regard s'adoucit lorsqu'il posa ses yeux dans les miens.

Il se dirigea vers moi, il m'enfila son chandail rapidement et me prit dans ses bras et ce sont les derniers souvenirs que j'ai de ma soirée, car c'est à ce moment que je perdu connaissance.

--------

Gabriel :

Ça m'enrage, cette fille- là à failli se faire violer hier. Imaginer si je n'aurai pas intervenu. Je n'aurai jamais dû la traîner à cette fête, ces gens-là sont mauvais pour elle, je suis mauvais pour elle. Elle est si fragile. C'est comme une petite poupée de porcelaine, mais elle a ce petit quelque chose qui m'intrigue. Elle a un de ces regards déchirants et triste qu'elle essaie de dissimuler derrière son sourire, mais on ne me la fait pas à moi. J'ai vécu tellement d'expérience à mon âge ce qui me permet de remarquer ce qui se cache au fond d'une personne rien qu'en le voyant, mais elle à part son regard, je n'arrive pas à trouver.

Elle cache un secret, un terrible secret et j'ai l'intention de le découvrir. Pour le moment, le simple fait de la regarder dormir si paisiblement me rends fou. Comment une fille peut-elle être aussi attirante? J'ai bien failli tuer Xavier devant elle, si les gars n'étaient pas intervenus, je l'aurai probablement fait. J'ai bien l'intention de le tuer, mais pas devant elle et elle n'en saura rien, je ne veux pas qu'elle voit ce côté de moi.

Ellipse de la nuit

Elena :

Ma tête me fait un mal de chien. Je regrette immédiatement ma soirée d'hier de ce que je me rappelle. Il ne faut jamais abuser de l'alcool, c'est ce que je me dis à chaque fois et puis quoi, je recommence. Je cherche mon téléphone sur mon bureau, mais il n'y est pas. Peut-être est-il tombé? Je me relève et me rend compte que je ne suis pas dans ma chambre et qu'il y a un corps à côté de moi. Merde! Il me regarde, c'est Gabriel, qu'est-ce que je fou ici moi?

-Hum... Pourquoi suis-je ici?

-Tu n'allais pas bien hier, donc je t'ai amené ici pour garder un œil sur toi. Tu es trop mignonne quand tu dors.

-Attends quoi! Tu m'as regardé dormir.

Je sens mes joues rougir, je suis très mal à l'aise par rapport à cette situation.

-Oui, inquiète toi pas, j'ai essuyé la bave que t'as laissé sur mon épaule.

-Dé...désolé, je vais y aller.

Je fis un mouvement pour me lever, mais mon crâne me fait énormément mal ce qui me force à me rasseoir sur le lit.

-Attends, je t'ai préparé des advils et une bouteille d'eau sur le bureau à côté.

Il se lève et me les serrent.

-Heu... merci, c'est gentil.

-De rien.

-Sais-tu où est mon téléphone?

-Il est sur la table là-bas, me dit-il en pointant le bureau un peu plus loin, il n'arrête pas de sonner depuis 8 heures ce matin et ça commence sérieusement à m'énerver.

-Hum...

Je me levai et marcha avec difficulté jusqu'au bureau. Mon téléphone y était bien avec plusieurs appels manqués de Lydia. Malgré la colère qui émanait en moi, je la rappelai.

Dring.......Dring.........

-Elena! Enfin où était tu j'essaie de te joindre depuis des heures.

-Hum... Qu'est-ce que tu me veux?

-Est-ce que ça va? Ta voix est bizarre.

-Oui, j'ai juste un peu trop bu hier.

- Elena, n'oublie pas de faire attention avec l'alcool, tu sais ce qui est arrivé la dernière fois.

-Pas la peine de me le rappeler tu sais.

-Je sais, mais je m'inquiète pour toi.

-Ah oui? Tu t'inquiètes pour moi? Et bien t'avais qu'à y penser avant de te taper mon petit ami. Dis-je dans un élan de colère sans faire attention au garçon non loin de moi qui je savais m'écoutait.

-Elena...

-Non, ne dis surtout rien, je ne veux pas de ta pitié, j'en ai rien à foutre.

Elle se met à pleurnicher comme un enfant de l'autre côté du fil téléphonique.

-Je... Je m'excuse, je ne voulais pas.

-Et bien c'est trop tard, le mal est fait, dis-je d'un ton se voulant sèche.

-Elena, s'il vous plaît, je m'excuse, j'ai besoin de toi, t'es ma meilleure amie...

-Écoute on va faire une chose, ne m'appelle plus jamais, on est pu amies bye.

Je raccrochai frustré et partie à ma chambre en furie me coucher dans mon lit.

--------

Gabriel :

Je n'en reviens pas, elle s'est fait tromper et en plus son mec à coucher avec son amie, il a touché fort là. Même moi je n'oserai pas, quoi que si elle est canon, je ne dirai pas non.  Je suis franchement en manque, moi qui voulais me taper une fille hier et bien ça a foiré. Je devrais m'en trouver une bonne pour ce soir, j'aurai bien voulu Elena, mais je ne pense pas que c'est le moment approprié pour ça. Je peux bien patienter encore un peu avant de la mettre dans mon lit. Quoi que théoriquement s'est déjà fait, mais pas de la manière dont je le souhaite. Mais sérieusement, cette fille est chaude à en baver. Elle a l'air toute innocente, mais elle a du cran, je viens de m'en apercevoir en la voyant parler au téléphone, elle a un sacré caractère, j'aime bien ça. J'espère pouvoir lui remonter le moral.


ImprobableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant