Je m'excuse mais, comme vous le savez peut-être, cette partie est celle qui a été supprimée et qui m'a donc demandé une réécriture totale ! Le truc, c'est que je ne sais pas écrire deux fois la même chose, donc c'est très différent de la première version. Et bien plus long aussi ! C'est pour ça que j'ai décidé de couper en deux.
La partie 83 (la seconde moitié donc) n'est pas encore écrite, mais comme j'ai beaucoup tardé, je poste celle-ci quand même.
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Yoongi entra immédiatement dans la suite, à peine la porte ouverte.
Se dirigeant droit vers le dressing de son parrain, sans un mot, il poussa une rangée de costumes coûteux, libérant un petit placard, encastré dans le mur.
Daniel le rejoignit, l'observant avec attention.
Le blond avait les yeux rouges, les traces de larmes encore présentes et les mains qui tremblaient.
Il semblait anormalement excité, tenant difficilement en place, mais il n'était pas dur de voir, qu'en réalité, il était à deux doigts de s'effondrer.
- C'est Hyeri, elle est....
Il ne prononça pas le mot, continuant avec la même urgence, sa voix légèrement chevrotante.
- Mais elle a tenu sa promesse tu sais ! S'exclama-t-il, d'une façon presque enfantine. C'est à cause de sa sœur tout ça ! Tu sais, la junkie ! Elle devait de l'argent à Han, le dealer ! Et lui cherchait de quoi accueillir Min Sik !
Il ne marqua aucune pause, ne prenant même pas le temps de respirer, continuant de parler et parler encore.
Les mots se bousculaient, d'un ton qui pouvait presque paraître léger, alors que l'envie de pleurer était palpable.
Son parrain l'observait sortir des munitions et des armes, auxquelles il ne faisait même pas attention, de façon presque machinale, uniquement pour s'occuper.
Il glissait tout dans le sac à ses pieds, peinant de plus en plus à rester accroupi, son corps entier pris de tremblements difficiles à percevoir, mais qui n'échappaient pas à Daniel.
- Et il n'y a même personne pour l'enterrer ! Alors que
Yoongi se tut abruptement, comme si quelqu'un avait appuyé sur un bouton.
Mais c'était simplement la main de son parrain sur son épaule.
Ce dernier s'agenouilla à sa hauteur et il tourna la tête vers lui, plongeant dans son regard.
- Tu dois te reposer un peu. Déclara simplement le brun.
Le plus jeune ouvrit la bouche, prêt à protester, mais il ne lui en laissa pas le temps.
Posant ses deux mains sur ses joues, tournant un peu plus son visage vers lui, il se pencha encore, rapprochant le sien.
- Si tu veux faire ce que tu as en tête, alors tu dois te reprendre. Expliqua Daniel. Dans cet état, tu n'arriveras à rien, à part te mettre en danger.
