Bon suite et fin ! ENFIN ! ^^ Et oui elle est longue ! Vous pouvez me haïr !
J'espère que les trois dernières parties n'ont pas été trop prise de tête ! Je me suis démoli la cervelle sur les deux d'aujourd'hui non stop ces derniers jours, donc je n'ai aucun recul sur la qualité et prie seulement pour que ça ne soit pas une horreur !
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- Tu n'as plus à te mêler de ma vie, de mes fréquentations ou de mes coups d'un soir ! Déclare-t-il. Puisque tu ne peux pas t'empêcher d'intervenir, autant garder nos distances !
Il passa devant le musicien, se dirigeant vers l'entrée, mais l'autre le retint.
- Ne fuis pas encore ! Parlons ! Cria Jimin. Si tu as quelque chose à dire, DIS LE !
Namjoon se dégagea brusquement.
- Tu veux parler ? Cracha-t-il. Allons- y ! Finissons- en !
Il se planta devant le guitariste, détestant se sentir faible, malgré ses centimètres en plus.
- À ton avis, pourquoi je suis allé dans une fac publique au lieu d'étudier à Ô, comme vous tous ? Demanda-t-il. Pour ne surtout pas te voir !
Jimin encaissa.
- Tu crois que je suis revenu pour vous, pour toi ? Continua le platine ?! Non ! Je l'ai fait pour être avec Yoongi, Ji Eun et même Seokjin ! Mais surtout pas toi ! - Qu'est-ce que tu me reproches exactement ?!
Le platine rit, le son douloureux arrachant des frissons d'inconfort au guitariste.
- Tu vois, c'est pour ça que ça n'ira jamais entre nous... - Mais explique toi ! Cria le roux. Sois clair ! - TU M'AS ABANDONNÉ ! Hurla Namjoon.
Secoué, le musicien recula machinalement.
Un bref silence suivit le cri du platine, qui finit par reprendre plus calmement.
- Avant que tu n'entres dans ma vie, j'étais très seul. Avoua-t-il. J'avais toujours été seul.
Il mordilla sa lèvre, tentant un faible sourire.
- Ce n'était pas grave ! C'était juste... C'était comme ça !
Namjoon s'était toujours senti comme un intrus, même dans son propre corps.
Mal dans sa peau, il avait grandi très vite, sans réussir à accepter, apprivoiser, l'image que lui renvoyait le miroir.
Malgré ses grandes jambes et ses grands bras, il se sentait minuscule à l'intérieur, faisant tout son possible pour ne pas prendre de place, ne pas gêner.
Ça le rendait souvent gauche, maladroit, ce qui faisait, évidement, beaucoup rire les gens, tous poussant ce trait jusqu'à l'extrême, dessinant l'image ridicule d'un jeune homme incapable de faire deux pas dans une pièce sans casser tout ce qui s'y trouve.
