Enfin un nouveau chapitre ! J'ai vraiment souffert et travaillé dur pendant très longtemps et je désespérais d'y arriver. Mais bon, la dépression se fout de mon moral hein, c'est un peu son but ! XD Bref, voilà, il est là.
J'espère que ça ne sera pas une lecture désagréable. *Va publier et fuir loin pour essayer d'oublier son stress*
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Jiho se réveilla brutalement.
Encore un mauvais rêve.
Ces derniers jours, ils étaient récurrents et toujours plus brutaux.
Bien trop réalistes aussi.
L'approche du rendez-vous de l'avocat de son géniteur avec le président de la commission, l'angoissait terriblement, influant évidemment sur ses nuits.
Remontant ses jambes vers son torse, il tenta de respirer le plus calmement possible, prenant doucement pied avec la réalité.
Il n'était pas entre les mains terrifiantes du criminel qui avait violé et tué sa mère.
Il était en sécurité.
« Pour le moment. » Souffla sadiquement son esprit, accompagnant le soubresaut dans sa poitrine.
Sentant que son angoisse n'allait pas se calmer si facilement, il tapota sa veilleuse pour augmenter son intensité et se leva.
Frissonnant, il chancela un peu, se retenant à sa couette en se courbant.
La lumière du jour passait sous la porte de la chambre et il tourna machinalement la tête vers le réveil en se redressant, une fois complètement stable.
Vu l'heure, Daniel était levé depuis longtemps.
Une fois dans la salle de bain, il ouvrit l'eau froide, laissant couler pour qu'elle soit le plus glacée possible, avant de boucher l'évier.
Relevant la tête vers le miroir pendant que celui-ci se remplissait, il tressaillit inconsciemment, s'accrochant au rebord en céramique, son cœur battant toujours aussi fort.
Il craignait toujours de voir son père apparaître, comme par magie.
De se rendre compte qu'il n'était pas seul dans une pièce, mais coincé avec lui, enfermé loin de tous ceux susceptibles de l'aider.
Serait-il capable de crier s'il lui faisait soudain face ? D'appeler à l'aide ?
Aurait-il la force, le courage ?
Ne se retrouvait-il pas plutôt sans voix, tétanisé par la peur ?
Ramené sur terre par l'eau prête à déborder, il ferma rapidement le robinet, dégagea ses cheveux vers l'arrière pour les attacher, puis plongea son visage dans le liquide gelé.
