Double maj avec deux chapitres longs. Et oui, on est toujours le même jour. Le temps passe doucement chez eux ! XD
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Jung Kook avait été trop arrogant, persuadé de tout savoir, tout maîtriser et d'être le meilleur.
Même s'il n'était qu'un gamin en formation pour, un jour, suivre les traces de son père, il avait agi comme s'il avait déjà tout vu et tout vaincu, mettant en danger la vie de ceux qui lui étaient chers.
Parce qu'il avait refusé qu'on le pense faible, qu'il n'avait songé qu'à impressionner ses ennemis et les membres de son clan, il avait fait passer la sécurité de la personne qu'il aimait le plus au monde, au second plan.
Pire même, il l'avait mise en danger.
Il avait presque crié au monde, venez nous attaquer si vous l'osez.
Et brutalement, il avait appris qu'il y a toujours quelqu'un pour oser.
À l'époque, il n'avait aucun pouvoir, il apprenait seulement et ses décisions étaient minimes, normalement sans conséquence. Pourtant, elles avaient suffit à ébranler son clan et faire des dégâts irréparables.
Tout le monde n'avait eu de cesse de lui répéter que ce n'était pas sa faute, que c'était un enchaînement d'événements malheureux, que même sans lui, le résultat aurait été le même, mais ça ne changeait rien à ce qu'il ressentait.
Parce que, la chose dont il était responsable pleinement, était la plus horrible de toutes.
Comment son père pouvait considérer que le pire avait été évité, alors que Hana était dans un lit d'hôpital, coincée pour toujours dans l'obscurité qu'elle craignait tant et Mi Yeon, à la morgue ?
Qu'est-ce qu'il y avait à fêter ? De quoi pouvait-on se féliciter ?
S'il avait écouté Yunho, qui était plus âgé, plus expérimenté et déjà à la tête de son propre clan, s'il avait envoyé sa sœur et la mère de celle-ci à l'étranger, alors, comme les proches de son ami, elles seraient saines et sauves.
Mais non, il avait préféré parier avec leurs vie, pour pouvoir jouer les durs.
Jung Kook se souvenait très bien de l'époque où il ne doutait jamais de rien.
De l'époque où il avait accepté avec excitation d'être formé pour succéder un jour à son père.
Mais il n'arrivait pas à retrouver ce qu'il ressentait à cette période.
Comment faisait-il pour être aussi confiant ? Aussi déterminé et fier ?
Il était bien plus simple de se remémorer le moment où son arrogance avait détruit ceux qu'il avait juré de protéger.
