Ici, tout se dépose

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Tu dis c'est facile m'éloigner du reste, m'empêcher de sortir de mes tunnels. La façon dont je marche quand je n'ai plus rien de semblable à la force. Pas même l'espoir de me relever, je suis un cycle infini de tremblements. Tu ne comprends plus les lits de fleurs ni pourquoi tu m'y déposes. Il n'y a rien de précieux dans cette fragilité, je me casse en pleine chute, rien ne m'apaise du sol.

Des jours où je pleure dans le bain, où tu chantes pour moi en me coupant les cheveux. Les mèches flottent sur l'eau et cachent mon corps de mon propre choc. Je baigne dans une faiblesse qui est mon erreur et la tienne à la fois. Tu ne dis rien mais je devine comment retombe la tristesse. Tu n'as qu'à t'étendre sur mon corps, qu'à pleurer dans mon cou. Cette histoire est celle d'une pitié profonde et sauvage. Je ne m'appartiens plus ni même ce que je décide, tout est un choix où je nous écroule.

faux-fuyantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant