Chapitre 12 Henry

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Henry
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- L'acidomètre ! C'est une machine de mon cru, elle analyse le taux d'acidité dans l'air et prédit plus ou moins le temps avant que les pluies acide ne tombent, lance le deuxième Castafolte. Le problème c'est que l'acidité peut grimper d'un seul coup ou très lentement, donc le temps peut changer d'une minute à l'autre.

- Comment vous vous en servez?

- On test l'intensité de l'acide plusieurs fois par heure quand nous sortons.

Je hoche la tête en prenant la machine en question, elle ressemble à une sorte de téléphone portable, un écran affiche des chiffres.

- Donc tu l'amène avec toi et prend ça aussi!

Il se tourne et ouvre un tiroir pour y prendre un pistolet. Après avoir vérifié le nombre de balles il me le tends, son regard croise le mien.

- Et... Retrouve Renard... Je voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose... Souffle-t-il

- Il sait très bien se débrouiller. Merci pour le matériel

Je lui tourne le dos et me dirige vers la sortie, motivé pour reprendre ma machine à cette bande de trouillards arrogants. Mes pas sont fermes et décidés et raisonne dans les longs couloirs de pierres, toute ma rage se tourne directement contre les Lombardie, après tout c'est de leurs fautes aussi.

Renard a toujours été impulsif et têtu mais il m'a souvent été d'une très grande aide, et notre brigade ne serait pas la même sans lui, à bien y penser elle ne serait pas, tout simplement. Je ne me plierai pas face à lui, ces mots étaient violents et gratuits, il ne se rend pas compte de l'importance que j'ai dans le groupe, mais si il décide de revenir disons que je ne le repousserai pas.

Je charge le pistolet puis l'enfonce dans ma poche en m'arrêtant devant la sortie, mes yeux survole les alentours et je prends le temps de vérifier l'acidité. D'après l'Acidomètre les pluies ne reprendrons que demain en après midi, c'est parfait, je m'engage donc dans une expéditions, seul.
Mes pas foulent le sol détruit par les températures, l'air est humide et légèrement agressant pour les yeux à cause de l'acidité.

Évidement aucunes traces de pas, aucun sons, rien pouvant m'aider dans ma quête. Je marche encore et encore, en vain.
C'est seulement après deux bonnes heures que je tombe enfin sur quelqu'un. Une silhouette cachée par le contre jour et une grande cape noir, elle est penchée au sol et semble cueillir quelque chose. Je prend le pistolet et le lève lentement pour le pointer sur la tête de cette personne inconnue.

- Je ferais pas ça si j'étais toi.

Raul Lombardie sors de derrière un rocher, une carabine pointé droit sur ma tête, son regard se plante dans le mien.
Sara se relève et me fait face en retirant sa capuche, elle pointe alors une arme sur moi, un large sourire aux lèvres.

- Rendez-moi la machine. Crachais-je

- Je ne vois pas pourquoi on ferais ça. Me répond le grand frère

- Nous en avons besoin. Raul tu n'es pas comme tes frères et sœur, s'il te plaît soit logique deux minutes.

- Lâche ton arme ! connard de robot ! Cris la jeune fille

- Vous ne pouvez pas me blesser réellement, justement je suis un connard de robot. Alors vous, lâchez vos armes.

- Ça c'est ce que tu crois, ricane-t-elle. Mais depuis on as eu le temps d'étudier et de faire des tests sur un de tes petit ami ! Henry Alexandre Castafolte! Un robot encore plus stupide que les autres, un vrai dragueur. Je me suis pris un malin plaisir à tester ces petits bijoux sur lui! Finit-elle en montrant son arme.

Le visiteur - La nouvelle machineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant