Chapitre 20 Henry

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Henry
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Mes mains sont agrippées fermement à la parole glacée, les goutes froides tombent de façon régulière sur ma nuque et je dois rester concentré pour ne pas glisser.
La descente dans la fausse est difficile, cet endroit encore plus sombre que le reste des souterrains où nous avions pris l'habitude de jeter les corps des zombies décédés.
Le trou n'est pas si creux, juste assez pour que ce soit dangereux pour nous de tomber...

- Ça va ? Souffle Renard, d'en bas

- Oui... J'y suis presque... Et toi? Le chemin est dégagé?

- Oui. Y'a quelques corps mais aucun signe de vie

Je hoche la tête doucement, par reflex malgré que je sais très bien qu'il ne me vois pas.
Une fois en bas je prend la peine d'écouter un peu, mais aucun sons ne se fait entendre. La voie est doc libre.
J'en profite pour m'approcher de mon ami un peu, essayant de déceler les détails de son visage.

- Pas trop mal? Demandais-je. On dirais que tu saignes, non?

- Ouais mais ça va, je suis pas tombé de haut et j'ai atterris sur le corps d'un zombie... Ricane-t-il

Je soupire et affiche un petit sourire amusé. Rapidement nous reprenons notre route, nous dirigeant vers la trappe.
Chaque pas est lent et contrôlé. Nous avançons avec prudence pour ne pas nous prendre les pieds dans les cadavres.
Après une vingtaine de minutes un bruit nous fait sursauter. Je braque le fusil devant moi en me plaçant de dos à Renard. Il pose une main dans mon dos comme pour me faire signe qu'il est bien là.

- Un zombie? Chuchote-t-il

- Je pense que oui...

Un souffle lent et bruyant s'approche de nous. À peine quelques secondes ne s'écoulent avant que je sente son haleine putride.
Il est juste devant moi...

- Prêt à courir?... Soufflais-je

- Vas-y...

J'avance d'un pas pour poser le canon sur le front de la bête avant de tirer. La balle part et explose le crâne dans un bruit fracassant. Le corps s'écroule au sol dans un bruit sourd.
Aussitôt nous entendons plusieurs cris stridents suivie de pas rapide de dirigeant tous vers nous.
Celui qui venait de tomber se met à gigoter avant de se relever, de peine et de misère.

- COURS!! Hurlais-je

J'attrape le bras de mon ami et le traîne derrière moi. Il se prend les pieds plusieurs fois mais je le tire tellement fort qu'il n'a pas le temps de tomber avant que nous ne soyons rendu devant la grande porte de bois.
Je la pousse et mon sang se glace aussitôt. Elle ne s'ouvre pas.

- Merde !! Hurle-t-il avant d'essayer à son tour

- Ok pousse toi!!!

Je lui prend l'épaule et l'écarte de la porte avant de me jeter contre celle-ci, épaule devant.
Les créatures se rapproches à grands pas alors je redouble d'effort, m'écrasant dans un bruit étouffé.
Je serres les dents et me projeté à nouveau. Cette fois le bois défonce, se brisant en mille miettes sous mon poids. Je me retrouve sur la sol de l'autre côté, Renard traverse rapidement et m'aide à me relever.
Une créature se jette dans le trou avec nous mais je me retourne et lui tire une balle dans la tête juste à temps.

Le visiteur - La nouvelle machineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant