Voici l'heure à laquelle l'ancienne moi s'est éteinte et peut-être ne se réveillera jamais.
Voici l'heure, maudite soit-elle, qu'il haït de tout son être. L'heure qui lui a volé les derniers éclats de ses remords, les derniers éclats de mon innocen...
Il y a des paroles que j'adore, trouvées comme fond d'écran sur mon ordinateur et qui redonne le sourire, de John Lennon : « La vie c'est ce qui arrive quand on est occupé à faire autre chose »
Bloc note de Skye :'trouvé fourré dans l'un des cartons entreposés contre le mur"
La vie d'après John Lennon :
The love that saves me, kills me, just like a weapon.
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Lorsque l'on est occupé à travailler, nos enfants sont en train de grandir. Lorsque l'on est occupé à stresser, à se ronger les ongles, on rate ces moments de joie en famille. Lorsque l'on est occupé à aimer une personne qui ne nous aime pas en retour, il y a quelqu'un qui crève de nous voir le regarder, de nous tenir la main et de nous emmener sur des montagnes russes qui ne font que monter.
Lorsque l'on est occupé à nous tuer à étudier, ce qui est d'un point relatif bien, on oublie que l'on pourrait mourir le lendemain, et nous ne rendons pas compte de ce que l'on aimerait faire pour la dernière fois. Il y a un passage qui me tue, doucement, minutieusement et ridiculement dans Blue spring ride « Une balade de printemps, bleue ». Kô, le personnage principal de cet anime, perd sa mère, et depuis ne fournit plus d'efforts à étudier; ce qui rend son frère aîné, fou de rage. Il ne veut plus perdre son temps, point. Il se remémore à chaque instant, ces moments qu'il passait, enfermé, dans sa chambre, se morfondant sur le divorce de sa mère et ainsi, laissant, cette dernière seule alors qu'il résolvait ses problèmes de math. Elle restait assise à attendre qu'il vienne manger jusqu'au jour où elle ne le put plus et dîna avec lui dans sa chambre. Ils se sourient doucement, appréciant le moment. Cet amour qu'il éprouvait pour sa mère, il l'a tué, il l'a écrasé de cette nostalgie qui l'animait. Il l'a regardé se faner et ne l'a même pas remarqué. Cet amour qui aurait pu le sauver du manque qu'il ressentait, il a fini par le tuer, comme une arme qui transcende son être, comme une balle qui déchire son intérieur, car il l'a perdu. Sa mère n'était plus là, pour lui caresser les cheveux, pour l'embrasser, lui préparer à dîner, et l'attendre en vain. Cet amour, qui lui était offert sur un plateau en or, comme un paradis sur terre, avait pris fin, il s'est volatilisé, les atomes de cet amour ont volé dans tous les sens, certains se rapprochaient, d'autres s'enfuyaient, se fuyaient.
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