Passé 17

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Je n'eu pas le temps de m'abaisser, j'entendais des personnes me crier de quitter la voie.
Puis une freina d'un coup sec près de moi. Un monsieur sorti de la voiture et si mit à me demander si tout allait bien, il me prit et m'envoya à l'hôpital. D'après les diagnostics, je n'avais rien juste un peu de fièvre et cela n'étais pas dû à l'événement passé. J'ai reçu quelques médicaments et la fièvre baissa des minutes après.

Monsieur X : que faisiez-vous sur la route ?

Moi: mon fiancé y est décédé hier, désolé de vous importuner avec ça et merci de m'avoir conduit à l'hôpital mais sincèrement vous auriez dû me cogner j'aurais eu au moins la chance de mourir.

Monsieur X : ne dis pas de telles atrocités. Bon dite moi ou est votre famille ?

Moi: j'en ai pas, je n'ai personne.

Monsieur X : alors comment allez vous faire ?

Moi : je me débrouillerai.

Monsieur : non hors de question vous venez avec moi.

Encore quelqu'un qui veut m'aider ? Cette fois je ne veux pas d'aide, je porte malheur. J'ai fais tous ce qui est en mon pouvoir pour refuser mais il insistait et donc j'ai accepté de passer la nuit chez lui.
Nous sommes rentrés et il habitait une maison modeste, simple et plutôt belle. Il avait acheté une pizza en rentra et donc on l'a mangé puis chacun est allé se coucher.
Tard dans la nuit, je me rendit dans sa chambre, pour prendre de l'argent, je le savais, que c'est mal mais je n'avais pas le choix. Je pris assez d'argent et lui écris un mot ou je racontait un peu mon épopée et lui disait que je partais loin, loin de cette ville, pour toujours.
Ce que je fis immédiatement cette nuit, je me rendis au stationnement des TGV et je pris l'embarquement pour une destination inconnue, tant qu'elle était loin de cette ville.
3h après, au environ de 23h j'arrivais dans une ville inconnue avec un paysage inconnu et des personnes inconnues. Je marchais dans les rues espérant trouvé un endroit où dormir, puis par grâce je tombais sur un banc vide ou je me coucha.
Jamais au plus grand jamais je me suis endormi sur un banc en pleine rue dans ma vie et jamais je n'y avait pensé, il y'a de deux jours j'étais dans villa spacieuse avec mon fiancée et l'on venait de nous annoncer une des meilleures nouvelles, des poumons neufs étaient compatible à papa, il allait pouvoir vivre, respirer de lui même, courir, chanter sans avoir à perdre le souffle. J'étais heureuse, très heureuse je me couchais avec mon fiancé et il oubliait même notre nuit sexe... Bref on était heureux. Puis le lendemain nous nous rendions très tôt le matin chez papa, il parlait peu mais c'était tellement satisfaisant, et Yoann me demandait en mariage. C'était sensé être le meilleur jour de ma vie. Papa partait pour son opération, il devait revenir vivant et plein de vie et Yoann devait juste aller nous chercher des affaires. C'était tous ce que je demandais, juste ça... Mais Yoann sorti et ne revient plus jamais, c'était notre dernière étreinte, notre dernier baiser, son dernier regard, j'avais encore sa bague sur les doigts, c'était tous ce que j'avais de lui a présent, tout était fini. Papa lui il n'a pas eu pitié de moi, il est parti lui aussi et ils m'ont laissé seul, ils sont parti sans pensé à moi, pire en m'annonçant que j'avais été volé. C'est incroyable, ma tante est donc la femme de Jack et sa fille la fille de Jack, qu'elle coïncidence. Ma vie n'est que misère, je ne devais même pas naître, ma véritable mère aurait dû m'avorter, je n'aurais Pa au a voir ce monde cruelle... J'ai tous perdu, YOANN est parti, je ne le verrai plus jamais, son sourire, sa voix, son touché, plus rien. Yoann est vraiment parti. je revois son corps sans vie posé au sol, le sang, son sang qui coulais. Son visage méconnaissable, ses mains sur sa poitrine en sang, il ne respirait plus, il ne bougeait plus, il ne parlait plus, il était parti avant même que je n'arrive, il n'a pas pris la peine de me dire au revoir.
Je regardais mes mains et je me revoyais en train de le secouer espérant que se soit une blague, qu'il fait semblant, qu'il va bien mais ce n'était qu'illusion. Puis dans un sanglot je fondait en larme sur mon banc froid sans autre vêtement que ceux sur moi, dans cette obscurité sous cette pluie. Je suis seule cette fois, je suis vraiment seule. Puis je m'endormi.

Pourquoi Moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant